Vous n'êtes pas sans savoir que les 4 rédactions que sont Superpouvoir, Comic Box, MDCU et nous-mêmes avons été conviés à collaborer pour les besoins d'une grande interview d'Urban Comics, supposée éclairer du mieux possible le programme du nouveau venu sur la scène des éditeurs Français, nouveau propriétaire de la licence DC en France.
Vous trouverez ci dessous les réponses aux questions que nous avons choisi de poser à François (Directeur éditorial), Yann (assistant éditorial) et Charlène (responsable Marketing & Internet).
Leur équipe est encadrée par Pôl Scorteccia qui, après
avoir dirigé pendant plusieurs années les éditions du Lombard (où il a notamment
initié la publication de la série Freak Angels de Warren Ellis), est devenu
directeur du label Urban Comics. Il est assisté par Anne Bouvet (assistante de
direction).”
De l'absence relative de Brightest Day dans le line-up d'Urban Comics à la place de Flashpoint dans
celui-ci en passant par la volonté de l'éditeur de publier un nombre
conséquent de titres, les gérants du nouveau propriétaire de la licence
DC n'ont pas pratiqué de langue de bois ni joué de leur Joker face à nos
questions :
Urban Comics : Concernant le nombre, il ne s’agit pas d’inonder ou d’encombrer le marché. Le budget du lecteur n’a rien d’extensible, surtout en ce moment. Aussi, si nous devons choisir entre quantité et qualité, soyez certains que nous ferons le choix qui respectera le plus l’intérêt du lecteur. Mais oui, les titres d’Urban seront bien visibles, et couvriront au mieux les nouveautés comme le fond, rassurez-vous !
Concernant la poursuite des titres Vertigo, en plus des nouvelles séries que nous publierons (à l’image de Soldat Inconnu dès février 2012), nous avons à cœur de poursuivre 100 Bullets, Fables, DMZ et Scalped sur un rythme régulier d’une nouveauté par mois. Il y aura donc, par exemple, un nouveau tome de 100 Bullets tous les 4 mois, idem pour Fables, DMZ, etc. Par respect pour les lecteurs qui ont débuté leur collection chez le précédent éditeur, nous conserverons le format souple pour les nouveautés, mais nous rééditerons les tomes 1, 2 et suivants en cartonnés. Le format cartonné sera donc à terme la version définitive du label Urban Comics.UC : Au risque de faire grincer quelques dents, les lecteurs du premier tome de Brightest Day devront attendre quelque temps avant de connaître la suite de cette saga. Nous nous sommes longtemps posé la question de publier directement ou non la suite de Brightest Day. Après lecture, nous avons cependant jugé que ce titre était moins prioritaire que d’autres, étant donné le peu de conséquences qu’il allait avoir par la suite (à l’exception de quelques personnages. Nous apporterons bien entendu toutes les explications en temps voulus dans les albums concernés.). De plus, l’objectif de notre ligne éditoriale étant avant tout de proposer des albums accessibles au plus grand nombre, intégrer BD nous est apparu compliqué, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un seul TPB, mais de trois. Nous éditerons donc cette saga plus tard en librairie, dans un format à la hauteur de ses qualités.
Nous comprenons bien la potentielle frustration des lecteurs qui ont acheté le premier numéro de BD en septembre. Nous avons cependant choisi de nous concentrer sur les récits qui allaient avoir un réel impact sur la continuité de l’Univers DC. Tout est question de priorité. Des récits comme War of the Green Lanterns, Batman Inc. ou Flashpoint, par exemple, nous semblent quant à eux indispensables en comparaison.UC : La publication de Flashpoint se fera en presse, dans un
mensuel de trois numéros, spécialement dédié. Le numéro 1 (février)
comprendra Road to Flashpoint (The Flash #8 à 12) et Flashpoint #1. Le numéro 2 (mars) contiendra l’excellente mini-série d’Azzarrello & Risso Batman — Knight of Vengeance, ainsi que les épisodes 2 et 3 de Flashpoint. Le troisième et dernier numéro regroupera en avril la mini-série de Scott Snyder et Gene Ha Project Superman #1 à 3, ainsi que la conclusion de Flashpoint
avec les numéros 4 et 5. Là encore, nous avons sélectionné les
mini-séries qui nous paraissaient les plus complémentaires par rapport
au récit principal de Geoff Johns et Andy Kubert.
Vous évoquez le risque de démarrer par des titres pré-Relaunch. Le
risque de confusion est effectivement présent auprès des nouveaux
lecteurs. C’est la raison qui nous a poussé à publier les récits débutés
Panini principalement en kiosque. Ces récits, malgré leurs qualités,
ont moins de chance de toucher un plus grand lectorat, alors que le
kiosque reste avant tout le terrain privilégié des amateurs de comics
(nous espérons élargir la donne avec le Relaunch).
N'hésitez pas à consulter la suite de l'interview chez nos collègues de :