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X-Men : Days Of Future Past, la critique

X-Men : Days Of Future Past, la critique

ReviewCinéma
On a aimé• Un scénario intéressant et bien plus intelligent qu'il n'y parait
• La réalisation de Singer toujours aussi réussie
• Un casting vraiment convaincant
• Peter Dinklage moustachu
On a moins aimé• Le Fauve : qu'il soit jeune ou adulte, blanc ou bleu, c'est toujours une déception !
• Mystique un peu trop omniprésente
Notre note

• CRITIQUE GARANTIE SANS SPOILERS •

Après le décevant The Amazing Spider-Man 2, retourner au cinéma voir un film de super-héros ressemblait à une marche sur des oeufs. Pourtant, nous nous sommes quand même rendus à l’avant-première de X-Men Days Of Future Past hier soir, en espérant être réconciliés avec les films super-héroïques, après une communication pour le moins en dents de scie. Et belle surprise : ce fut le cas !


Depuis cette fabuleuse séance de cinéma en 2003 où j’ai pu voir X-Men 2 de Bryan Singer, les X-Men sont devenus mon équipe favorite de super-héros. À chaque sortie cinéma consacrée aux X-Men, je devenais fiévreux et je n’attendais qu’une chose : le jour de sortie pour courir dans mon cinéma le plus proche. Après l’énorme déception que fut X-Men : l’Affrontement final, Matthew Vaughn m’avait vraiment impressionné avec son X-Men : Le Commencement.

Ainsi, lorsque la Fox annonça X-Men Days Of Future Past, le projet paraissait vraiment intéressant  pour au moins trois raisons : une suite au meilleur film de la franchise, avec un réalisateur talentueux fondateur de l’univers cinématographique, et basé sur un des comics les plus mythiques de l’équipe. Que demander de plus ? Seulement, les premières images arrivèrent : des posters ratés, un casting de plus en plus lourd, un Quicksilver sur la sellette… Plus la date de sortie approchait et plus j’étais sceptique. Alors finalement, qu'en est-il du film ?

Et bien c’est bon. Voire très bon. Dès les premières minutes, le spectateur est plongé dans le futur et l’avenir apocalyptique lui est alors décrit en détail. Après une première séquence de combats assez impressionnante, où Bryan Singer démontre sa maîtrise de la mise en scène pour mettre en avant les super-pouvoirs des X-Men, tout l’enjeu du film est expliqué au spectateur : il va falloir retourner dans le passé pour changer le présent ! Je ne vais bien évidemment pas vous raconter l’ensemble du film, mais sachez que le scénario est vraiment bien construit et ne tombe pas dans la complexité inhérente aux voyages dans le temps. De plus, les moments d’humour sont plutôt légers mais font mouches à plusieurs reprises pendant la projection. Enfin, le récit soulève quelques thématiques intéressantes vis à vis de l’espèce humaine qui pourront vous faire méditer pendant un bon moment après la projection. Donc au niveau de l’écriture : rien à redire, bonne copie monsieur Singer !


Pour ce qui est de la réalisation, le bilan est également très bon. Le rythme est plutôt soutenu mais le film ne laisse pas tomber les périodes de pauses et de réflexions qui enrichissent la personnalité des personnages. En parlant justement des personnages, on est plutôt gâté ! Le casting hallucinant de Days Of Future Past faisait plutôt peur à bon nombre d’entre nous, mais finalement chacun des personnages est plutôt bien utilisé et permet véritablement de faire la liaison entre l’ancienne trilogie et la nouvelle. Petite information pour ceux qui ne sont pas adeptes d’Hugh Jackman : malgré le fait que Wolverine soit le mutant renvoyé dans le passé, le film n’est pas Logano-centré. En effet, le film se concentre davantage sur le plus célèbre duo des X-Men : Charles Xavier et Erik Lehnsherr. Ces deux derniers sont parfaitement interprétés par Patrick Stewart, James McAvoy, Ian McKellen et Michael Fassbender. Si McAvoy est véritablement au sommet de son art, il est à noter que Fassbender m’a semblé légèrement moins bon que dans X-Men : Le Commencement. Dernières petites notes sur le casting : Peter Dinklage est particulièrement convaincant, d’autant plus lorsqu’il est moustachu. Notre cher frenchy Omar Sy est également très engagé dans son rôle de Bishop et son anglais est donc largement pardonné. Malgré ses brèves apparitions, il semble prendre beaucoup de plaisir à tourner dans une super-production américaine, de bonne augure pour ses futurs projets (Jurassic World notamment, où il retrouvera son nouveau best buddy pote Chris Pratt).

Enfin, un bon film de super-héros devient crédible avec des effets spéciaux réussis, et pour notre plus grand plaisir c’est ici le cas. Les sentinelles, par exemple, sont très bien pensées et  paraissent vraiment effrayante : cela permet véritablement de croire à l’apocalypse présenté par le réalisateur. Les super-pouvoirs des X-Men ne sont pour autant pas en reste et sont tous dans l’ensemble très bien réalisés.

Pour vous dire à quel point j’ai bien aimé, j’ai du mal à trouver des points négatifs. Comme d’habitude, la 3D est évidemment largement dispensable (mais est-ce encore un défaut à souligner ?). Par ailleurs, et comme nous nous en doutions, le costume de Quicksilver est légèrement ridicule mais finalement, le personnage n’est pas central dans le film et s’insère plutôt bien dans l’univers années 70’s du film. En outre, un point négatif est la légère omniprésence de Mystique au sein du scénario. Pour autant, cette critique est vraiment pointilleuse, et j’imagine que cet aspect ne gênera pas la moitié d’entre vous ! Quand on y réfléchit le seul élément qui fait vraiment tâche dans le film est le Fauve. Entre son aspect bleu vraiment raté et ses bonds qui ne paraissent absolument pas naturels, Hank McCoy est vraiment la petite ombre du très beau tableau.


En conclusion, Bryan Singer réussit son pari de faire un film choral réunissant l’ancienne génération de X-Men et la nouvelle. X-Men: Days Of Future Past se distingue par une histoire riche et intéressante, des acteurs convaincus et une réalisation vraiment réussite. Le film est terriblement efficace et permet véritablement de relancer la licence X-Men vers un avenir radieux. La scène post-générique nous donne d’ailleurs un magnifique aperçu de cet avenir… Rendez-vous en 2016 ?


Landros
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