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The Realm #1, la review

The Realm #1, la review

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On a aimé• Des décors somptueux
• Un univers qui pique la curiosité
On a moins aimé• Un numéro qui se lit vite
• Les personnages un peu en retrait
Notre note

Il n'est plus nécessaire de présenter l'éditeur Image Comics qui est devenu le "safe heaven" de tous les créateurs de l'industrie du comic-book qui veulent prendre du recul par rapport aux Big Two et autres maisons qui gèrent des licences pour s'offrir une terre de liberté créative.


Parfois, cela donne lieu à des séries incroyablement conceptuelles et originales, parfois, nous avons le droit à des titres beaucoup plus classiques. Le comic-book que je vous présente aujourd'hui rentre dans cette seconde catégorie, ce qui ne le rend pas moins intéressant. De nos jours, la culture pop' est devenue incontournable, même pour le grand public, dont les cinémas, télévisions et étals de bouquins sont pris d'assaut par des œuvres qui nous valaient le doux sobriquet de "geek" il y a encore quelques années. Un mot qui ne veut finalement plus dire grand chose puisque tout le monde se caractérise de la sorte, ce qui n'est finalement pas un mauvais constat, même si le sens de la curiosité et de l'amour qu'on peut porter aux œuvres "geek" atteint finalement différentes échelons entre le nerd du dimanche et celui 24/24 et 7/7.
 
Avec des références communes assez fortes, certains artistes s'amusent maintenant à mélanger les genres pour des résultats plus ou moins réussis, comme The Realm, dont le premier numéro a été publié hier chez Image. Imaginez les villes abandonnées de l'Amérique dépeinte par Roberk Kirkman dans The Walking, ajoutez à ceci des concepts de fantasy, mélangez le tout et vous obtiendrez la série de Seth M. Peck, Jeremy Haun et Nick Filardi. Pour poser un peu le contexte, l'histoire prend place dans un univers hautement hostile où notre civilisation, ici nommée l'ère de l'Information, s'est écroulée après l'arrivée inexpliquée de tout ce que la fantasy fait de mieux. Dragons, Orcs, magie, et autres joyeusetés régissent maintenant un monde où chaque jour est une lutte pour sa propre survie.
 


C'est dans ce contexte que nous découvrons notre héros, Will Nolan, armé d'un revolver et d'une épée, et qui est amené à utiliser ses skills d'ancien militaire pour vivre un autre jour mais aussi pour se faire un peu d'argent en devenant passeur. Il va rapidement être amené à escorter une bande de joyeux lurons qui pourrait changer le destin de la planète. Pour l'instant assez léger sur son histoire et univers, The Realm reste pourtant une lecture efficace qui laisse entrevoir un propos qui pourrait se révéler un peu plus profond qu'au premier abord, notamment en plaçant la science comme une chimère, face à la magie qui fait maintenant loi. Le titre est assez immersif en lissant des codes bien connus de séries apocalyptiques et de fantasy dans une mixture qui brille finalement par sa crédibilité.

En effet, ce sont probablement les dessins de Jeremy Haun qui pourraient finir de vous convaincre puisqu'en co-créant la série avec Seth M. Peck, le dessinateur semble avoir chiadé l'élaboration de son univers qui jouit d'une richesse dans le détail. En effet, ses cases offrent un trait assez précis et il distille ici et là des détails qui montrent que ce futur improbable n'est pas posé au hasard. L'histoire s'efface d'ailleurs le temps de certaines cases pour laisser le lecteur s'imprégner du décorum, comme un observateur. Cette approche participe clairement à la construction d'un monde cohérent qu'il nous laisse pourtant seulement entrevoir, probablement pour mieux plonger dedans. On peut notamment prendre l'exemple de ces forteresses volantes impressionnantes au design finalement plus proche de la science-fiction et qui semblent être les bastions d'un mal supérieur et impalpable que nous entrevoyons seulement, tel Sauron scrutant la Terre du Milieu, exilé au Mordor.

 
Pour l'instant, The Realm est une curiosité qui réussit à magnifier le classicisme de son concept pour y apporter une touche de curiosité qui donne clairement envie deconnaître la suite. Pas aussi puissant qu'un The Walking Dead, puisque certains se sont déjà lancés dans la comparaison avec le titre de Robert Kirkman, le comic-book de Seth Peck et Jeremy Haun bénéficie toujours du doute après un numéro plus introductif qu'autre chose. Mais s'il faut le juger sur sa proposition, il faut avouer que le mélange post-apocalyptique et fantasy fonctionne plutôt bien d'autant plus que la partie graphique est assez grisante malgré quelques faiblesses. Je vous conseillerai donc vous y essayer selon vos affinités personnelles, mais il me tarde tout de même de découvrir ce que cache cet univers.
AlexLeCoq
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