Entre les numéros de Watchmen venaient se glisser quelques coupes du roman d'Ollis Mason, narration textuelle permettant de donner un sens du présent aux pages de Moore et Gibbons. DC Comics réitère l'idée avec un marketing viral bienvenu en amont du second numéro de Doomsday Clock, à paraître aujourd'hui.
Si le teasing avait déjà commencé autour de cette publication, DC l'enrichit d'une courte vidéo qui nous rappelle que l'événement se tient toujours un an en aval des séries actuelles - à l'image de One Year Later ou de Futures End, le jeu devient donc d'observer sans explications ce qui s'est passé entre temps.
On apprend ainsi, via l'encart de presse The Bulletin (réponse à la Gazette de New York) qu'un mouvement général de paranoïa aurait emporté les Etats-Unis, à l'aube d'une théorie présentant les héros à pouvoirs comme un programme gouvernemental secret. L'idée (méta) part d'une remarque factuelle, la majorité des super-héros du monde de DC sont américains, et leurs origines sont inconnues du grand public pour la plupart.
Ce qui aura mené à ce que Johns qualifie apparemment de "Supermen Theory", idée qui veut que ce soit en fait les Etats-Unis eux mêmes qui aient commandité la création des surhommes et de leurs vilains adversaires (pour se couvrir), qui seraient en fait des bombes nucléaires en puissances à déployer en cas de guerre.
On apprend aussi l'état belliqueux des relations entre Bruce Wayne et Luthor (on sait que le chevelu aura un rôle à jouer dans le volume), et que l'Amérique de DC Comics ne semble plus tellement partisane de ses justiciers costumés au zénith de cette théorie farfelue. Plus de réponse dans Doomsday Clock #2 et dans les mois à venir.
As the clock strikes 2, #DOOMSDAYCLOCK Issue 2 secrets will be revealed! pic.twitter.com/tHNMtre1uj
— DC (@DCComics) 26 décembre 2017