Vous n’avez pas pu passer à côté tant la semaine qui vient
de s’écouler s’est déroulée à la mesure des annonces de la firme propriétaire
des légendaires Batman, Superman et Wonder Woman : DC Comics relance son
univers au #1 dès le 31 Août et la fin de Flashpoint, laissant place au déjà
historique Justice League #1 de Geoff Johns et Jim Lee.
D’annonces en annonces, les langues se sont déliées pour le meilleur et pour le
pire et déjà apparaissent sur la toile des grognes tantôt justifiées, tantôt
plutôt incompréhensibles.
C’est pourquoi, fort de la liste des 52 séries à connaître un nouveau numéro un
(qui se trouve 5-6 scrolls plus bas), nous allons analyser point par point les
forces, les faiblesses, les attentes et les manques de cet événement
historique.
De la disparition de Wally West et de la
JSA au relooking parfois très (trop) surprenant de certains héros majeurs des
univers DC, nous essayerons de voir dans les moindres détails ce que l’on peut
légitimement attendre de cette vague DC Comics à venir pour la rentrée 2011 et
nous pencherons sur l’aspect économique d’un tel coup.
Si de prime abord ce sont les changements de continuité et de look qui
interpellent les lecteurs, penchons nous un instant sur les personnages et les
situations qui demeureront les mêmes avant et après Flashpoint :
- Green Lantern, dont le line-up est quasiment le même, avec le titre Green
Lantern lui-même qui est focalisé sur Hal Jordan, et Green Lantern Corps sur John
Stewart et Guy Gardner. Si ce n’est l’introduction de Green Lantern : New
Guardians qui se concentrera sur Kyle Rayner (le Green Lantern des 90’s) et Red
Lanterns qui est un héritage direct du run de Geoff Johns. Cette dernière
prouvant encore une fois à quel point le travail accompli jusqu’ici est
conservé.
- Mardi, il y eut une frayeur. L’annonce de 4 séries sans Grant Morrison, sans
signe apparent d'un quelconque respect de la continuité établie par le scénariste
écossais. Finalement, l’auteur a avoué dans la foulée que Batman INC. ferait son
retour au #1 dans quelques temps, le temps pour lui de préparer sa maxi-série
Batman : Leviathan (avec Chris Burnham), qui mettra fin à des années de
bons et loyaux services avec le Caped Crusader.
De Batwing (le Batman Africain) à cette annonce, nous avons donc été rassurés
sur le fait que tout le travail de l’auteur serait respecté et la
bat-continuité, hormis le retour de Barbara dans le costume de Batgirl, n’est
finalement que très peu altérée pré et post-Flashpoint.
- Batwoman #1 était sollicité pour Avril dernier et la preview imprimée dans
bon nombre de titres DC. Finalement repoussé, le titre de J. H. Williams III devrait
enfin sortir en septembre pendant que DC en profite pour légitimer un retard de
près d’un an aux lecteurs grâce au relaunch.
Question de taille : Quid de Flash ? On sait que certains porteurs du
costume ont disparu, que Barry est perdu dans la timelime de Flashpoint et plus
mal en point que jamais. On sait aussi qu’il est de retour sous l’égide de
Francis Manapul avec un #1 en septembre qui devrait enfin répondre à toutes les
questions de continuité portant sur lui.
La « jeunification » semblant être le maître mot
de ce « rebaunch » (néogilisme né du fait que nous ne sommes ici ni
en face d’un relaunch, ni d’un reboot), exit les papys de la Justice Society of
America, pourtant chouchous de l’architecte Geoff Johns.
Ainsi, d’Alan Scott (le premier Green Lantern) à Jay Garrick (le premier Flash)
en passant par les petits jeunes, là aussi pourtant chers au cœur du
scénariste, tels que Star Spangled Kid, tout le monde est évaporé et effacé de
la continuité d’un univers qu’ils ont pourtant aider à mettre au monde.
Là où le bât blesse d’autant plus, c’est avec la quasi-sûre (de l’aveu de
Francis Manapul sur Twitter) disparition de Wally West, speedster de légende et
héritier de luxe du premier bolide écarlate Barry Allen.
En cherchant dans les coins, on remarquera que malgré l’intégration de
l’univers Wildstorm à l’univers classique de DC, le trio de Planetary (création
magistrale de Warren Ellis et John Cassaday) a lui aussi malencontreusement
glissé vers les limbes de la continuité, rejoignant d’autres icônes marquantes
de la Distinguée Concurrence, à l’instar de Power Girl. Cette dernière n’ayant
plus de série ni d’équipe où évoluer. Ainsi, elle laisse totalement la place à
Supergirl, dessinée par le talentueux Mahmud Asrar qui a gagné ses galons de
dessinateur régulier chez DC.
Malgré l’influence de Jim Lee au sein de cette nouvelle
ligne, sa création WildCATS a elle aussi été oubliée dans l’intégration des
séries Wildstorm. ainsi que les personnages composant l’équipe à l’exception de
Grifter, qui se voit attribué une série régulière écrite par le méconnu Nathan
Edmonson et dessinée par les sigles CAFU et BIT.
Disparaissent aussi les deux équipes Doom Patrol et Secret
Six, limitant de fait le nombre de titres consacrés à des groupes.
Si la partie éditoriale est pas mal chamboulée, la partie
graphique l’est tout autant. En effet, même si cela semble être d’infimes
changements, ce sont des codes qui perduraient depuis des décennies qui sautent
ici, comme le fameux slip au-dessus du pantalon de Superman, ou le fait que
Batman porte des gantelets métalliques.
Le troisième tiers de la trinité (Wonder Woman) ayant subi des changements
drastiques à l’arrivée de JMS sur le titre l’année passée, les changements de garde-robe de l’Amazone
reprennent les codes établis par Jim Lee (encore lui) avec un Pantalon en cuir
et un top rouge, délaissant la culotte étoilée de Linda Carter.
D’ailleurs tous les membres féminins se voient rhabillées de façon
systématique, laissant au placard jupes et culottes contre des pantalons plus
modernes et un poil moins sexy.
Sinon, il semble que le mot d’ordre ait été de moderniser le look de tous les
personnages, leur donnant une apparence plus technologique et plus
« troisième millénaire ».
Les conséquences sont parfois malheureuses, notamment pour Cyborg qui ressemble
à un tank produit par Mattel, ou Red Robin, qui
troque son classicisme efficace pour une parodie de Nightwing tuning.
Autre exemple des choix douteux, le relooking d’Harley Quinn, qui traduit une
approche du personnage moins délirante et plus sombre, s’éloignant ainsi de
l’essence même de ce qu’elle était.
Midnighter et Apollo, transférés de l’univers Wildstorm, ont eu le droit à un
changement de look colossal, appuyé notamment par la trop grande ressemblance
entre le premier et Batman. Pour Apollo, rien ne pourra justifier une coupe de
cheveux digne de frère toque, mais là n’est pas l’intérêt de la nouvelle série
Stormwatch, qu’on se le dise !
Parfois, les résultats sont plus probants, comme avec Superboy qui abandonne
son look typé red-neck. Ou bien pour les Blackhawks, qui adoptent une apparence
totalement paramilitaire, et confirme l’impression de retour aux nineties dans
la charte graphique. Car c’est de ça qu’il s’agit ici, une esthétique qui est
dans l’ensemble typée très « Image des débuts », avec costumes et
armes rutilantes et muscles surdéveloppés.
Soyons pragmatiques deux secondes, si DC Comics a décidé de mettre en place
un plan de cette ampleur, c’est que certaines raisons économiques les y ont
poussé. Car l’on sait que les chiffres de ventes de comics sont en chute, rien
de bien dramatique, mais de significatif tout de même. Ainsi, si le nombre de
52 séries peut dans l’absolu paraître énorme, il faut relativiser avec le fait
qu’aujourd’hui sortent 56 titres différents par mois, sans compter les numéros
rétrospectifs. Du coup, ils recentrent un peu le propos, pour mettre une sorte
de holà à l’inflation du nombre de séries différentes à laquelle nous avions pu
assister ces dernières années.
De plus, le fait que ces nouveaux numéros 1 aient été annoncés en même temps
que la nouvelle stratégie éditoriale, qui donne une grande part au
dématérialisé par les différents portails de téléchargés les comics. Car, ils
cherchent des solutions au problème des singles, qui disparaissent au fur et à
mesure au profit des différents recueils (TPB et Hardcover)
Mais ce qu’il y a de plus préoccupant pour eux, c’est que
même si certains de leurs titres sont dans les meilleures ventes mois après
mois, ils se font de plus en plus grignoter par Marvel et consorts, ne vendant
en fait que quelques titres avec des chiffres rassurants. Ce n’est d’ailleurs
pas pour rien que les titres Green Lantern, qui sont les meilleures ventes de
DC, sont aussi ceux qui sont le moins affectés dans leur continuité ; Là où DC semble faire le plus d’efforts, c’est avec la JLA où ils ont
convoqué deux des plus grands noms de l’industrie et où ils sont repartis sur
des bases plus traditionnelles, rassurantes par conséquent ; Sachant que la Justice League est supposément l’équipe-phare
du DCverse, et que cela fait de nombreuses années qu’elle reste cantonnée dans
des ventes plus que moyennes, ne dépassant pas les titres Avengers.
Le coup (et le coût) publicitaire de cette renumérotation
est immense. Les informations autour du « rebaunch » ayant tout
écrasé sur son passage, Marvel a même évité de communiquer pendant ce temps-là,
craignant de voir leurs infos disparaître dans le maelstrom de DC. L’intention
évidente est que chaque lecteur se rue sur ces #1, faisant exploser les ventes
du mois de Septembre. Mais cela aura-t’il un impact sur le long terme, rien
n’est moins sûr, la suite des événements sera guidée par la qualité des histoires.
Une autre volonté affichée par Dan DiDio, c’est attirer un nouveau lectorat,
qui pourra recommencer à lire du DC à partir de là. Mais pour être tout à fait
honnête, la plupart des lecteurs achetant du Marvel lisent aussi du DC, et ceux
qui ne sont pas intéressés par les comics mainstream,
ne le seront toujours pas avec ce nouveau départ. Quant aux non-lecteurs de
comics, le problème est plus profond qu’une continuité difficile à appréhender.
Le fait que les gens lisent de moins en moins, quelque soit le média proposé,
roman, journal, ou bande-dessinée, est une réalité qu’un reboot ne saura
abolir. C’est bien pour cela que DC tente le coup avec le téléchargement par
abonnement sur iPad. Mais la technologie étant trop récente, nous ne serions
dire si cela aura réellement un impact, mais espérons-le, voire, pourquoi pas,
que cela emmène des nouveaux lecteurs sur la version papier.
Alors que l’annonce de la fermeture du label Wildstorm avait fait grand bruit l’année passée (bien qu’elle ait été prévisible en raison
d’une baisse évidente de la qualité des séries), DC ne pouvait pas se permettre
de jeter aux oubliettes un tel catalogue de personnages et de concepts. Ainsi,
une infime partie de The Authority se retrouve propulsée dans une version 2.0
de Stormwatch composée d’Apollo, du Midnighter et plus surprenant, de Martian
Manhunter.
Grifter, seul rescapé des WildC.A.T.S a gagné ses galons de héros solitaire et
continuera à faire vivre un personnage magnifié par Travis Charest tandis que
Voodoo hérite d’un nouveau papa de poids : Ron Marz, transfuge de Top Cow.
Pour Vertigo, l’approche est plus délicate puisqu’à l’instar de Death dans les
numéros d’Action Comics de Paul Cornell en 2009/2010, ce sont des versions
modifiés des personnages qui apparaissent dans l’univers DC.
Ainsi, d’un John Constantine « pour adulte », désabusé, dépressif
chronique, semi-alcoolique et complètement allumé, on passe à une version
« détective bad-ass du surnaturel ». Rien de mal là dedans, les codes
visuels du personnage sont là pour nous rappeler qui il est, mais il est clair
que le coup de polish sur le mental du « héros » gênera les fans
hardcore du personnage dans sa version Vertigo ; il en va d’ailleurs de
même pour Swamp Thing, intégré à l’univers DC à la toute fin de Brightest Day.
DC l’a compris, les séries qui fonctionnent le mieux auprès
du lectorat sont celles qui bénéficient d’un contexte plus adulte. En
effet, la ligne éditoriale de l’éditeur permet aux auteurs, depuis plusieurs
années, de jouer avec des sujets graves de manière quasi-libre. Du presque
glauque Blackest Night au retour de personnages horrifiques dans Brightest
Day, Geoff Johns s’est amusé avec des codes toujours de plus en plus
sombres.
C’est donc tout naturellement qu’est née la JLDark, pendant ténébreux de la
Justice League of America, composée de membres tous plus versés dans le
surnaturel les uns que les autres. C’est d’ailleurs ici que John Constantine mettra
à contribution tout son savoir-faire et son franc parler, aux côtés d’un
Deadman désabusé par ses mésaventures avec la lanterne blanche et d’une Zatanna
qui a troqué les bas-résilles pour des avant bras presque Emo…
Dans le rayon des « ovnis », on notera également
un All Star Western (par l’inévitable Jimmy Palmiotti, déjà scénariste de Jonah
Hex pendant de longs numéros) qui devrait fournir en Back-Up l’arlésienne
Vigilante de Darwyn Cooke, attendu de pieds fermes par de très, très nombreux
lecteurs…
Pêle-mêle, nous trouverons aussi sur les étals des titres inattendus tels que
Resurrection man, Frankenstein : Agent of S.H.A.D.E, Demon Knights, Sgt
Rock and the men of war… soit autant de titres qui devront faire leurs preuves
très vite au risque de disparaître en moins de temps qu’il ne faut pour dire
« weird ».
C’est d’ailleurs un enjeu majeur de DC Comics, puisque les titres qui ne
trouveront pas leur public devront être remplacés aux pieds levés par des
séries plus convaincantes aux yeux des lecteurs et ce, dans un laps de temps
sûrement très court !
Andy Kubert, Frank Quitely, Jock et j’en passe une
dizaine : Où sont les noms de ces artistes exclusifs à DC et ô combien
influents ? Attendent-ils dans l’antichambre des fill-in, une fois que les
rock star Jim Lee et Rob Liefeld auront accumulé trop de retard pour assurer
une production de qualité et régulière ?
Il faut bien avouer que ces absences, ces trois là en tête, ont de quoi
troubler : Andy Kubert sera au sortir d’un crossover majeur pour
l’éditeur, Frank Quitely est la moitié de Grant Morisson et a une aura
gigantesque auprès d’un certain type de lectorat et Jock est devenu, en
l’espace de quelques mois, un incontournable de Batman.
Nul doute que ce pool conséquent d’artistes tous plus excellents les uns que
les autres n’a pas quitté l’aventure du relaunch, mais une trop longue absence
de ces tauliers des Comics pourrait en coûter à DC qui semble s’appuyer sur des
valeurs sûres des années 90, choses que ne sont pas ce trio. Si Frank Quitely a
bien éclaté aux yeux du public pendant cette période, il est aux antipodes des
pencils stéroïdés des fondateurs d’Image…
L’autre « problème » qui saute aux yeux avec l’opération rebaunch,
c’est la renumérotation barbare. L’air de dire « il n’y a pas
d’échappatoire », les têtes pensantes de DC préfèrent relancer des séries
qui n’auront pas atteint le numéro #3 dans le pire des cas (The Dark Knight) ou
le #10 (Batman Beyond) au numéro 1. Outre un souci de rangement évident dans
les bibliothèques et les long boxes de chacun, il en va de la logique pure et
simple. On sait l’industrie des comics barbare avec la numérotation de ses
productions, là on marche parfois simplement sur la tête…
Evidemment, ces problèmes ne sont pas énormes et ne gêneront quasiment en rien
le plaisir de chacun face à des productions que l’on espère de qualité, mais ce
genre de petits détails disséminés ça et là peuvent émailler une opération en
apparence menée de main de maître par le trio Didio/Johns/Lee…
Pour finir comme il se doit ce dossier, passons par la case inévitable des Top
5, avec nos plus grosses attentes et les annonces les plus « WTF » de
la semaine qui vient de se dérouler.
Retrouvez juste en dessous le listing officiel des 52 séries qui composent ce
relaunch, adapté de la version publiée par Bleeding Cool !
1. Justice
League : Geoff Johns et Jim Lee pour la première fois ensemble. La
rencontre de deux géants peut-elle redonner ses lettres de noblesse à une
équipe en perdition depuis des années ?
2. Batwoman : Enfin, le génie JH Williams 3 va pouvoir s’exprimer avec SON
personnage et SON univers. Une attente d’un an récompensée au mois de
Septembre, nul besoin de dire que les fans n’en peuvent plus d’attendre.
3. Red Hood & the outlaws : Après 2 courts numéros d’Action Comics,
Kenneth Rocafort trouve chaussure à son pied et devrait s’amuser comme il se
doit avec l’équipe composée d’Arsenal, Starfire et Jason Todd. Scott Lobdell signe
le scénario.
4. Aquaman : Personnage phare de Brightest Day, repris par les deux
artistes qui l’ont fait vivre pendant l’épopée de 24 numéros (Geoff Johns et
Ivan Reis). Aquaman est un personnage qui PEUT passionner lorsqu’il est bien
écrit, Geoff Johns devrait le prouver une nouvelle fois !
5. Action
Comics : Grant Morrison revient sur Superman, cette fois en connaissant le
risque de « subir » la continuité, ne pouvant plus partir dans les
mêmes sphères délirantes que sur l’immanquable All Star Superman. Rags Morales
est de retour au dessin et le titre le plus historique de l’histoire des Comics
s’offre un nouveau #1.
1 . Rob Liefeld
de retour sur Hawk & Dove : L’artiste est incapable de livrer 3
numéros consécutifs depuis des années et les deux personnages étaient partis
dans une direction opposée au créateur d’Image pendant Brightest Day avec une
romance douce et tragique. On attend de voir…
2. Mr Terrific : La JSA n’est plus, mais un de ses personnages les plus
pointus et « confidentiel » s’offre une série solo. Un choix étrange
de la part de l’éditeur que l’on espère payant, emmené par une équipe plutôt
méconnue : Eric Wallace et Roger Robinson.
3.
JLDark :
Personne ne pouvait s’attendre à un concept aussi décalé. Résultat : c’est
diablement excitant et l’équipe est composée de personnages tous plus marquants
les uns que les autres. Probablement un immanquable du mois de Septembre !
4. Le
costume de Midnighter. Passer de ça à ça a surpris et choqué beaucoup de fans
du personnages dans sa version originale, tel que Warren Ellis l’a imaginé aux
côtés de Bryan Hitch. Accompagné d’un Apollo à la capillarité douteuse, le
héros risque de faire rire pendant les premières pages de Stormwatch.
5. Batgirl : Barbara Gordon de retour dans le costume de l’héroïne ?
Comment est-ce pensable (et possible) après la démonstration incroyable de
l’importance d’Oracle ces dernières années ? Un choix surprenant qui pourrait s’avérer
payant s’il est amené de manière intelligente.
On se quitte donc avec le plus concret, la liste des 52 titres qui feront le mois de Septembre (et même un peu plus puisque tout cela commence officiellement le 31 Août) chez DC :
1. Justice League #1 par Geoff Johns & Jim Lee
2. Justice League International #1 par Dan Jurgens & Aaron Lopresti
3. Teen Titans #1 par Scott Lobdell, Brett Booth & Norm Rapmund
4. Suicide Squad #1 par Adam Glass & Marco Rudy
5. Action Comics #1 par Grant Morrison & Rags Morales
6. Superman #1 par George Pérez & Jesus Merino
7. Superboy #1 par Scott Lobdell & R.B. Silva & Rob Lean
8. Supergirl #1 par Michael Green, Mike Johnson and Mahmud A. Asrar
9. Batman #1 par Scott Snyder and Greg Capullo
10. Detective Comics #1 par Tony Daniel
11. Batman: The Dark Knight #1 par David Finch
12. Batgirl #1 par Gail Simone, Ardian Syaf & Vicente Cifuentes
13. Batwoman #1 par J.H. Williams III, Haden Blackman & Amy Reeder
14. Catwoman #1 par Judd Winick & Guillem March
15. Red Hood And The Outlaws #1 par Scott Lobdell & Kenneth Rocafort
16. Batwing #1 par Judd Winick & Ben Oliver
17. Nightwing #1 par Kyle Higgins & Eddy Barrows
18. Batman And Robin #1 par Peter Tomasi & Patrick Gleason
19. Birds Of Prey #1 par Duane Swierczynski & Jesus Saiz
20. Green Lantern #1 par Geoff Johns, Doug Mahnke & Christian Alamy
21. Green Lantern Corps #1 par Peter J. Tomasi, Fernando Pasarin & Scott Hanna
22. Green Lanterns: New Guardians #1 par Tony Bedard, Tyler Kirkham & Batt
23. Red Lanterns #1 par Peter Milligan, Ed Benes & Rob Hunter.
24. Aquaman #1 par Geoff Johns & Ivan Reis
25. Wonder Woman #1 by Brian Azzarello #1 & Cliff Chiang
26. Flash #1 par Brian Buccellato & Francis Manapul
27. Green Arrow #1 par JT Krul & Dan Jurgens
28. DC Universe Presents #1 par Paul Jenkins & Bernard Chang
29. Savage Hawkman #1 par Tony Daniel & Philip Tan
30. Blue Beetle #1 par Tony Bedard & Ig Guara
31. Fury Of Firestorm #1 par Gail Simone, Ethan Van Sciver & Yildiray Cinar.
32. Mr Terrific #1 par Eric Wallace & Roger Robinson
33. Captain Atom #1 par JT Krul & Freddie Williams II
34. OMAC #1 par Dan DiDio, Keith Giffen & Scott Koblish
35. Static Shock #1 par Felicia Henderson, John Rozum, Scott McDaniel & Jonathan Glapion
36. Hawk And Dove #1 par Sterling Gates & Rob Liefeld
37. Deathstroke #1 par Kyle Higgins, Joe Bennett & Art Thibert
38. Legion of Superheroes par Paul Levitz & Francis Portela
39. Legion Lost #1 par Fabian Nicieza & Pete Woods
40. Grifter #1 par Nathan Edmondson, CAFU & BIT
41. Voodoo #1 par Ron Marz & Sami Basri.
42. Stormwatch #1 par Paul Cornell & Miguel Sepulveda
43. Animal Man #1 par Jeff Lemire, Travel Foreman & Dan Green
44. Swamp Thing #1 par Scott Snyder & Yanick Paquette
45. Justice League Dark #1 par Peter Milligan & Mikel Janin
46. Demon Knights #1 par Paul Cornell, Diogenes Neves & Oclair Albert
47. Frankenstein: Agent Of SHADE #1 by Jeff Lemire and Alberto Ponticelli
48. Resurrection Man #1 par Dan Abnett, Andy Lanning & Fernando Dagnino
49. I, Vampire #1 par Josh Fialkov & Andrea Sorrentino
50. Blackhawks #1 par Mike Costa & Ken Lashley
51. Sgt Rock And The Men Of War #1 par Ivan Brandon & Tom Derenick
52. All-Star Western #1 par Jimmy Palmiotti, Justin Grey @ Meridat. (Back-up de Vigilante par Darwyn Cooke ?)