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The Flash #1, la review

The Flash #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

C’est l’un des titres que l’on pouvait attendre au tournant avec le relaunch de DC Comics. En effet, depuis quelques années déjà le Bolide Écarlate ressent une certaine perte de vitesse dans ses aventures et ce, avant même la fin de la série avec Wally West en tête d'affiche. Depuis le retour de son oncle et mentor, Barry Allen, rien ne changea réellement dans la situation du héros. Maintenant que Flashpoint est terminé et que les New 52 ont débarqué, qu'en est-il ?

Flash 1 

Bienvenue à Central City

Le premier constat que l’on peut faire, c’est que Barry Allen a repris le rôle de Flash et n’est pas près de céder sa place avant très longtemps (donc pas de Wally West ici pour le moment). Ensuite, c’est à un Barry rajeuni que nous avons affaire mais ce n’est pas pour ça qu’il faut s’attendre à lire une histoire dans laquelle on apprend comment il a obtenu ses pouvoirs. Non, loin de là. L’origine de ses pouvoirs est juste résumée très brièvement en quelques petites lignes sur la pages "générique" du numéro. Ici, Barry est devenu le Bolide Écarlate depuis quelques temps maintenant et n’a pas l’air de considérer sa situation de super-héros comme un fardeau. Bien au contraire. Avec le relaunch, certains éléments importants dans la vie de Barry se sont vus altérés. Certes, on aurait pu croire que l’essence même du personnage en aurait été profondément touchée, mais pas du tout (rassurez-vous, c’est toujours un policier scientifique).

Pour ce premier numéro de la nouvelle série Flash, on retrouve Barry Allen dans son premier rendez-vous galant avec sa collègue Patty Spivot sur fond d’exposition technologique (ce sont deux personnes passionnées par tout ce qui a trait à la science, donc rien de vraiment anormal pour un premier rendez-vous). Oui, dans le relaunch, il n’est plus marié à Iris West, mais cette dernière devrait tout de même  toujours jouer un rôle prépondérant dans la vie du jeune homme comme on le voit tout au long de l’épisode. Donc, peu de temps après leur arrivée à l'exposition, le couple est témoin de l'arrivée d'une armée de soldats high-tech venant troubler le bon déroulement de l’exposition. Profitant de la panique générale, Barry laisse place à son alter-égo Flash. S’ensuit une investigation aussi bien personnelle que professionnelle de sa part qui va découler sur le retour d’une de ses vieilles connaissances.

Avec certains changements dans la vie du héros que l’on a appris depuis l’annonce des New 52 ainsi que les quelques déboires de l’ancienne série, on pouvait attendre au tournant le duo d’artistes Francis Manapul et Brian Buccellato qui, ici, co-scénarisent tout deux l’histoire du Bolide Écarlate. On connait le premier pour avoir tenu un long et réussi run graphique sur Witchblade chez Top Cow mais on le connait surtout pour avoir été l’artiste de la précédente série consacrée à Flash dans laquelle il n’était peut-être pas au meilleur de sa forme. Pas mal de remaniements répétés au niveau du scénario l’avaient malheureusement contraint à être en retard dans ses deadlines. Brian Buccellato, de son côté, s’est souvent vu coloriser les planches de Francis Manapul notamment sur Witchblade par exemple et, bien sûr, aussi sur la précédente série consacrée à Flash. Ici, on sent que les deux auteurs ont voulu reprendre en main la série et qu’ils sont malgré tout réellement passionnés par Flash. De plus, à la lecture de ces pages, on voit qu’ils veulent revenir à ce qui faisait l’intérêt du héros et qu’ils vont vraiment faire tout leur possible afin de transmettre tout cela au lecteur.

À toute allure

Le désir de Francis Manapul de vouloir modifier l’impression de vitesse que donne Flash à super vitesse est plutôt réussi. Exit les gros éclairs qui prenaient une grande partie des cases et bienvenue à des effets ressemblant plus à de petits arcs électriques. On tendrait plus vers le côté électricité statique due au frottement causé par le corps en mouvement à super vitesse du héros. De son côté, le costume a subi quelques changements. En effet, il tient plus d’un amalgame de tout ce qui a pu être fait auparavant (même s’il tient plus de celui de Wally West) avec quelques nouveautés, tout de même. Notamment sur l’aspect plaques qui viennent se fondre sur le corps de Barry lorsqu’il le déploie de sa bague.

Flash 1 

Mais la grande force graphique du titre ne se résume pas simplement à ces quelques petits changements. Là où c’est plus qu’intéressant, c’est de voir Francis Manapul s’amuser avec la mise en page de ses planches. Pour preuve, l’insertion d’onomatopées comme faisant partie intégrante du découpage de la planche ou encore la page "générique" dans laquelle le titre de la série sert en quelque sorte de mise en page. Autre élément important dans la composition graphique, ce sont les splash-pages. Francis Manapul s’en sert plus pour présenter une scène et lui donner du mouvement en différents points grâce à Barry que dans un souci de raccourci.

Flash #1 est un très bon titre pour se plonger dans les aventures du Bolide Écarlate sans avoir peur à toute la continuité qui a pu exister auparavant. Le duo Manapul/Buccellato livre ici un premier numéro tout à fait abordable tout en gardant l’essence de ce qui a fait tout l’intérêt de Flash auparavant. Les deux artistes on frappé fort et on espère qu’ils vont continuer sur leur lancée.

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