Image a sorti le TPB #1 de
Haunt et va bientôt sortir le deuxième, il est donc temps de faire une retrospective du début de cette série (
que vous pouvez retrouver en français dans les pages des Chroniques de Spawn, éditées par Delcourt). Premièrement, on observe que Todd McFarlane joue désormais les Stan Lee en chef, c'est-à-dire qu'il donne les bases de l'histoire et du personnage, le reste devant être développé par le scénariste. Ici, il s'agit du prolifique et néanmoins excellent Robert Kirkman (
Walking Dead, Invicible et bien d'autres), qui s'attelle à la tâche avec sérieux en creusant bien des aspects différents, pour étoffer l'univers du personnage. Celui-ci pour ceux qui ne le seraient pas encore est un prêtre au train de vie assez peu catholique (
on a en souvenir l'anti-cléricalisme de Kirkman dans son fameux et hilarant Battle Pope), qui quand son frère, un Black Ops surentraîné, meurt, se retrouve hanté par son fantôme et se voit doté de pouvoirs étrange.
Les influences sont évidentes, voire trop, on retrouve tant au niveau du recit que de l'esthétique du protagoniste tout ce qui rappelle le co-fondateur d'Image, à savoir du
Spider-Man et du
Spawn. Passé cette déception de revoir quelque chose qu'on connait déjà de lui, on voit que la série est sur de bons rails, des vilains, des gentils pas gentils, un héros bad-ass, en gros ici, c'est tous des enflures et ils font tout pour tirer leur épingle du jeu.
Alors certes, ce n'est pas novateur, on nous avait tellement vendu le retour de McFarlane (
qui fait quand même les encrages, et ça se voit) qu'on a le sentiment d'avoir subi une mauvaise blague et de toute façon on aime râler. Mais il faut reconnaître que c'est une série fun, bien dessinée et peut encore se développer. Alors, somme toute je dirais que ce premier arc est prometteur et que l'on peut suivre avec intérêt ce qui va suivre (
et puis de toute façon, on a rien de mieux à faire en attendant que McFarlane daigne nous sortir le #200 de Spawn).
Les influences sont évidentes, voire trop, on retrouve tant au niveau du recit que de l'esthétique du protagoniste tout ce qui rappelle le co-fondateur d'Image, à savoir du Spider-Man et du Spawn. Passé cette déception de revoir quelque chose qu'on connait déjà de lui, on voit que la série est sur de bons rails, des vilains, des gentils pas gentils, un héros bad-ass, en gros ici, c'est tous des enflures et ils font tout pour tirer leur épingle du jeu.
