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New Avengers #1, la review

New Avengers #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Assez clair pour du Jonathan Hickman
• Un dessin vraiment magnifique
• Un Black Panther très intéressant
On a moins aimé• Encore et toujours du flash-forward
• Des proportions cosmiques dès le début
Notre note

Après avoir bien entamé la série-phare Avengers avec déjà deux numéros de sortis, il fallait pour Jonathan Hickman confirmer sur le titre affilié New Avengers. Avengers ayant déjà essuyé les habituelles critiques dès qu'on parle d'un travail d'Hickman : style trop emprunté, concepts abstraits à foison et manque de profondeur des personnages (même si le second numéro corrige un peu le tir pour ce dernier point), il était attendu au tournant sur ce nouveau titre.

"Give the Great Destroyer his due."

Quand Brian M. Bendis avait lancé New Avengers, il en avait fait un titre résolument différent de la franchise Vengeresse habituelle en faisant une équipe plus urbaine, plus proche des gens qu'ils ont juré de protéger. Jonathan Hickman prend ici le total contre-pied puisque c'est à un autre concept de Bendis qu'il fait appel avec les Illuminati. Ces derniers sont les héros les plus influents qui se sont réunis afin de régler des problèmes qui englobent le monde entier voire l'univers, on est bien loin donc de Luke Cage arpentant les rues de New York. Heureusement, ce numéro est Black Panther-centrique, ce qui nous évite certaines considérations presque panthéistes auxquelles le scénariste de Red Wing nous a habitué, pour avoir une introduction plus tournée vers l'action.

Hickman reste ce qu'il est et il ne peut s'empêcher de convoquer ses grands maîtres que sont Isaac Asimov et compagnie pour nous livrer des concepts alambiqués de science-fiction. Si parfois il le fait très bien, développant des sub-plots qui résonnent avec la série Avengers. D'ailleurs, observez bien le personnage qui tient lieu de second à la "vilaine", de nombreux indices épars nous renseigne sur la direction que prend les deux séries. Mais parfois, à trop en faire, celui qui avait relancé les Ultimates lance de la poudre aux yeux pour le style mais il en résulte que l'on comprend vite où il veut en venir et ça en devient ridicule (le Grand Dévoreur, sérieux ? Il a cru que taire son nom nous maintiendrait le suspens longtemps ?).


"Of the future lost and of worlds dying."

Reste que Jonathan Hickman n'est pas seul dans cette aventure, et tant mieux pour lui. Car Steve Epting revient à son niveau le plus stratosphérique qui soit. On se rappelle que quand les deux avaient embarqué dans l'aventure Fantastic Four, le niveau d'Epting avait rapidement décrût à mesure que les numéros avançaient, mais on se rassure en se disant que cette fois-ci Marvel a pris les devant en organisant une alternance avec Adam Kubert qui n'est pas pour nous déplaire. On aura par contre toujours la même réserve sur le travail du coloriste Frank D'Armata, qui montre une grande maîtrise certes, mais fait encore des choix discutables avec des couleurs bien trop artificielles pour les jungles du Wakanda.



Ainsi, et cela devient une habitude avec Jonathan Hickman, on est encore sur la position du wait & see. Car s'il développe des thématiques intéressantes et qu'on se rend bien compte qu'il a un plan à long terme sous la semelle, la manière de le faire est encore une fois trop empruntée, presque pédante. Dommage, car certaines lignes de dialogues montrent bien que s'il se lâchait un peu, il serait un excellent scénariste !
Alfro
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