Il a pris sont temps, mais il est enfin arrivé ce Comic Talk estival. Et pouvait-il être consacré à un autre personnage que Wolverine ? Un film (peu attendu mais franchement bon à mon humble avis), trois séries solo de qualité, tout sourit au canadien griffu.
On commence avec un By The Way qui vous révèlera 39 choses à savoir sur Wolverine (pourquoi 39 ? Parce que 20 c'était, trop peu, 50 un peu trop, et regardez sa date de création pour comprendre le fin mot).
Focus sert consacré aux trois séries solo Wolverine, et vous vantera les mérites de chacune.
Who Dat ? lui aussi un peu spécial, qui fera le point sur les nombreuses amours de ce casanova hirsute nommé Logan.
Small Talk passera au crible (et à la moulinette) Wolverine & The X-Men, histoire d'être exhaustifs en ce qui concerne les publications dédiées à Wolvie.
Les Reviews Express seront elles plus traditionnelles, mais ce numéro s'avèrera historique par le nombre de titres chroniqués (profitez, ça n'arrivera pas tous les mois).
Et enfin, pour ceux qui en voudraient encore, Eye Candy vous offrira une dernière rasade de carcajou.
Bonne Lecture et à la prochaine !
(numéro réalisé par Jeffzewanderer, Steeve et Apteis)
39 choses à savoir sur Wolverine
CREATION ET HISTOIRE
1) Wolverine a été créé en 1974 par Len Wein, à la demande de Roy Thomas. Son design est l’œuvre de John Romita Sr. Thomas avait commandé à Wein un personnage petit et féroce. Le scénariste a hésité entre deux animaux pour s'inspirer : le "wolverine" (glouton) ou le "badger" (blaireau). On va dire qu'il a fait le bon choix.
2) Il a fallu attendre 2001 pour avoir droit à l’origine officielle de Wolverine, avec la mini-série Origin, écrite par Paul Jenkins et dessinée par Andy Kubert. Une suite est d’ailleurs prévue, écrite par Kieron Gillen et dessinée par Adam Kubert.
3) Une rumeur prétend que Len Wein avait l’intention de faire de Wolverine un vrai glouton (animal aussi appelé carcajou) transformé en humain par le High Evolutionary. Le scénariste a toujours démenti vigoureusement (on le comprend…).
4) Jeph Loeb a laissé entendre que Wolverine pourrait en fait être issu d’une branche parallèle de l’évolution que constituerait une race d’hommes loups (Sabretooth, Rhane Sinclair, Wildchild et Feral en seraient issus aussi). Mais l’auteur lui-même est revenu sur cette idée et l’a infirmée dans son second run sur la série Wolverine, révélant que ce n’était qu’un mensonge du mystérieux Romulus.
5) Romulus est un manipulateur qui aurait manipulé Wolverine toute sa vie durant ou presque. Le personnage a été créé après que les origines de Wolverine ait été révélées, sans doute dans l’optique d’en faire un outil pour rationaliser le passé du héros, constitué jusque là d’éléments épars et parfois contradictoires ajoutés par les scénaristes successifs. Il est le grand vilain de la série Wolverine Origins, écrite intégralement par Daniel Way, qui lève le voile sur le passé de Logan et en dévoile la version « officielle ».
6) Wolverine est apparu pour la première fois à la dernière page d’Incredible Hulk #180 (1974). Et il a été l’antagoniste d’Hulk et du Wendigo dans tout le numéro suivant. Tous deux étaient dessinés par Herb Trimp. On ne l’a ensuite plus revu jusqu’à Giant-Size X-Men #1 (1975), écrit par Len Wein et dessiné par le regretté Dave Cockrum (avec une couverture de Gil Kane). Ce numéro marqua le début des nouveaux X-Men :Storm, Colossus, Nightcrawler, Banshee, Sunfire et Thunderbird. Ceux-ci remplaceront l’ancienne équipe (en conservant Cyclops comme leader et en perdant Sunfire, qui n’a pas envie de jouer les héros aux USA) dès UncannyX-Men #94.
7) Wolverine a d’ailleurs dû attendre 1982 pour avoir sa première mini-série, et 1988 pour sa série régulière. Mais il a été l’un des deux seuls X-Men a avoir droit à sa série régulière solo (honneur partagé avec Gambit, qui a eu trois séries à son nom), et celui dont ladite série a le plus duré.
8) Len Wein a intégré Wolverine dans l’équipe parce que celle-ci devait être le plus internationale possible (Colossus est russe, Storm africaine, Sunfire japonais, Nightcrawler allemand) et surtout parce qu’on l’avait mis au défi d’écrire un personnage à l’accent canadien.
9) Chris Claremont n’aimait pas beaucoup Wolverine au début et voulait s’en débarrasser. Mais JohnByrne, arrivé sur le titre en tant que dessinateur, s’est pris d’affection pour le griffu et s’est évertué à le mettre en valeur. On note d’ailleurs un certain penchant de Byrne pour les héros Canadiens, puisqu’il est aussi le créateur d’Alpha Flight, l’équipe de super héros du Canada.
10) Wolverine ne porte pas le même masque dans Giant-Size X-Men #1 que dans Incredible Hulk #180-181 (les moustaches ont disparu et la partie noire s’est agrandie). C’est dû à une erreur du cover artist de Giant-Size X-Men, Gil Kane, qui a mal dessiné le masque. Dave Cockrum a aimé cette version « accidentelle » et l’a utilisé pour remplacer la version « normale » sur toutes les pages intérieures.
11) John Byrne a d’abord remplacé le costume de Wolverine par celui de Fang, de la garde impériale Shi’ar, puis par le fameux costume marron parce qu’il n’aimait pas les couleurs du costume original. Jim Lee a réintroduit les costumes jaune dans X-Men #4. Pour l’anecdote, les 27 équipes sportives de Michigan University, aux USA, se nomment les Wolverines, et leurs couleurs sont le jaune et bleu. Mais ça n’a aucun rapport avec le héros à priori (ni dans un sens ni dans l’autre).
12) A l’origine Len Wein pensait faire de Wolverine un
jeune homme. Mais Dave Cockrum a
réalisé le premier dessin de lui comme un homme assez âgé (la quarantaine) et
avec sa coiffure si particulière. Wein a aimé, et conservé l’idée. C’est
d’ailleurs Cockrum qui fut l’inventeur de la coiffure si particulière du
personnage.
FAMILLE
13) Wolverine se nomme en réalité James Howlett. Fils d’une riche famille, il est né au Canada (en Alberta sans doute) à la fin du XIXème siècle, ce qui fait qu’il a un peu plus de 100 ans. Officiellement son père est John Howlett, et sa mère Elizabeth Howlett, son épouse. Mais Thomas Logan, jardinier des Howlett, aurait eu une aventure avec Elizabeth, et serait le véritable père de Wolverine. Logan est un alias que Rose (domestique des Howlett chargée de veiller sur le jeune James qui s’enfuit avec lui après la mort de ses employeurs) donne pour cacher son identité dans un campement de bûcherons.
14) Wolverine a un frère (ou demi frère peut-être, vu qu’il s’agit du fils de Thomas Logan mais qu’il n’est probablement pas né de la même mère) nommé Dog Logan. Dog est aujourd’hui une sorte d’ermite acariâtre qui voue une haine farouche à Wolverine (il est apparu brièvement dans Astonishing Spider-Man/Wolverine puis Wolverine (vol 5) et fait partie des vilains dans la Hellfire Club Saga dans Wolverine & The X-Men #31 à 35).
15) Wolverine a un autre frère (ou demi-frère, cette fois issus de la même mère, Elizabeth, mais peut-être pas du même père, vu qu’on ne sait pas s’il s’agit de Thomas Logan ou John Howlett) nommé John Howlett (comme son papa « officiel »). Mais le jeune John est mort à la naissance, une tragédie qui fit sombrer sa mère dans la folie. Néanmoins dans la mini-série Wolverine : The End (écrite par Paul Jenkins, auteur d’Origin) on apprend que John n’était pas mort. Mais cette apparition n’est pas officiellement considérée comme faisant partie de la continuité.
16) Pour en finir avec la famille, Wolverine a aussi plusieurs enfants. Le plus connu est Daken, qu’il a eu avec une japonaise nommée Itsu. Il y a eu aussi William Downing (Gunhawk), Saw Fist, Cannon Foot, Shadowstalker, Fire Knives, apparus dans l’arc Wolverine’s Revenge (Wolverine (2010) #10 à 14) par JasonAaron (pas sa plus grande heure de gloire…). Et on a longtemps soupçonné le nouveau né tenue par l’habitante de la Terre Sauvage nommée Gahck à la dernière page de Jungle Saga d’être aussi un rejeton de Logan.
17) Wolverine a
aussi une vocation de protecteur. Il est ainsi le père adoptif d’une jeune
fille nommée Amiko, pour honorer une
promesse faite à sa mère mourante. Amiko est en pratique sous la garde de Yukio, la fantasque aventurière amie de
Logan. Wolverine a aussi pour habitude de prendre sous son aile les jeunes
filles membre des X-men. Il fut le mentor de Kitty Pryde, puis de Jubilee après qu’elle lui sauva la vie,d’Hisako Ichiki alias Armor et
enfin d’X 23, alias Laura Kinney, clone féminin du héros créé par
une branche renégate du projet Arme X.
SABRETOOTH
18) John Byrne voulait aussi faire le design de Wolverine sans masque, mais Cockrum était déjà passé par là. Le design de Byrne est devenu Sabretooth ennemi juré de Wolverine apparu pour la première fois dans Iron Fist #14.
19) Dans l’idée de Claremont et Byrne, Sabretooth (Victor Creed) devait être le père de Wolverine et être âgé d’une centaine d’année. Wolverine aurait eu lui dans les 60 ans. Finalement il a été révélé que les deux n’avaient aucun lien de parenté.
20) On a longtemps supposé que Dog Logan devenait Sabretooth, chose à laquelle Paul Jenkins a déclaré ne pas avoir pensé, mais sans y être hostile.
21) Dans le film X-Men : Origin Wolverine, Sabretooth (nommé Victor) et Dog ne font qu’un, et il est bien le frère de Wolverine. A noter par contre que dans le premier film X-Men (réalisé AVANT Wolverine mais se déroulant APRES) Sabretooth a totalement changé d’apparence (il est devenu blond, et a grandi, en plus d’avoir un look plus bestial).
22) Wolverine et Sabretooth se sont affronté pour la première fois dans Uncanny X-Men #213 (1987), à la fin de l’arc Mutant Massacre. L’existence de combats antérieurs dans la continuité a été révélée par la suite.
23) C’est à Sabretooth que Wolverine a piqué le
stetson qui fut longtemps un de ses accessoires vestimentaires récurrents. De
même que la manie de fumer des cigares (Wolverine
#-1), qu’il abandonna par la suite, politiquement correct oblige.
POUVOIRS ET ADAMANTIUM
24) Les griffes de Wolverine ont toujours été sensées être rétractables. Romita Sr le confirma, arguant qu’il essayait d’avoir l’esprit pratique pour ses designs, et que sans ça le personnage aurait du mal à se gratter le nez. Mais il faut attendre Uncanny X-Men #98 pour avoir la confirmation qu’elles sont une partie intégrante du corps de Wolvie, et pas de simples gadgets sortant de ses gants (Wolverine les sort alors qu’il a les mains nues, furieux de voir Jean se faire maltraiter par le vilain de service).
25) Il faut aussi attendre Wolverine #75 pour découvrir que Wolverine possède des griffes en os naturelles (après que Magneto lui ait arraché son adamantium dans X-Men #25, l’idée venant selon la légende d’une blague en passant de Peter David). On croyait jusque là que ses griffes étaient en adamantium pur et qu’elles lui avaient été greffées par le projet Arme X.
26) Quand Logan a perdu son adamantium, à cause de Magneto donc, le choc a d’abord surchargé son pouvoir guérisseur, le neutralisant. Puis, son pouvoir revenu, il est devenu encore plus féroce. Enfin, après une tentative ratée de lui regreffer de l’adamantium et le rejet du métal par son corps (Wolverine #100), Wolverine a muté physiquement, devenant plus bestial (et perdant son nez, allez savoir pourquoi…). Ce nouveau look ne dura pas, l’artiste Carlos Pacheco choisissant d’abord de cacher le visage de Logan sous un bandana, puis le ramenant doucement vers une apparence plus classique avec l’aval des éditeurs (qui avait conscience d’avoir gaffé et appliquèrent la célèbre méthode Marvel du « il ne s’est rien passé »).
27) Les griffes de Wolverine ont été brisées trois fois, toujours durant la période pendant laquelle il avait perdu son adamantium. La première fois par Cyber, qui brise celles de sa main droite (Wolverine #79). Et elles mettront pas mal de temps à repousser. La deuxième fois par Sabretooth (Wolverine #125), qui les brisera toutes les six. La dernière en attaquant Galactus (sic…), sous la plume d’Erik Larsen (Wolverine #138) et elles repousseront presque instantanément. A noter que dans Wolverine : The End le vieux Logan a une griffe brisée, alors même qu’elle est en adamantium. On ne sait pas comment ça s’est produit.
28) Wolverine a souvent oublié qu’il possédait des griffes (suite aux nombreuses manipulations mentales dont il a fait l’objet). Mais il conservait toujours une prédilection pour les armes blanches (voir notamment la mini-série Before The Fantastic Four : Ben Grimm & Logan).
29) L’efficacité du pouvoir guérisseur de Wolverine n’a jamais été clairement déterminée. Certains auteurs, Greg Rucka en tête l’ont traité de manière assez réaliste, comme un moyen de survivre à des blessures normalement fatales, mais sans rendre Logan invulnérable (Wolverine vol 3 #1 & 2 pour un exemple). D’autres auteurs ont opté pour l’exact opposé. Wolverine a ainsi survécu à deux bombes atomiques dans sa vie (une dans la mini-série Logan, et une autre dans Venom (2004) #8), et a pu se régénérer à partir d’un seul goutte de sang (Uncanny X-Men Annual #11) ou à partir de son squelette alors que toute sa chair avait été brûlée par le vilain Nitro (pendant le tie-in Civil War, Wolverine #42 à47). A noter que par contre dans Uncanny X-Men #142 (Days Of Future Past) une sentinelle infligeait le même traitement à un Logan plus âgé, et cela s’avérait fatal. Le seul point sur lequel tout le monde est d'accord c'est que l'épée Murasama (forgée à partir de la rage de Wolverine, sic...) et le carbonadium (un métal synthétique) peuvent contrer les effets de ce pouvoir guérisseur.
30) L’adamantium dans le corps de Wolverine est en fait un poison pour lui, que son pouvoir guérisseur combat en permanence. Ainsi dans les rares cas où son pouvoir a été neutralisé, Logan s’est retrouvé mourant d’empoisonnement (voir par exemple le diptyque Uncanny X-Men #380/X-Men #99). Il a aussi été sous-entendu que ledit pouvoir guérisseur était logiquement plus efficace à l’époque où Wolverine avait perdu son adamantium. A noter cependant que pendant la brève période où Sabretooth avait de l’adamantium sur les os, son propre pouvoir guérisseur était paradoxalement plus efficace (Wolverine #125).
31) Wolverine doit son adamantium au projet Arme X et aux travaux du mystérieux Professeur André Thorton. Dans son dernier run sur le titre (Wolverine #310 à 313) Jeph Loeb laisse même entendre que Logan lui-même serait l’instigateur du projet, et aurait été volontaire (ce qui contredit allègrement la mini-série Weapon X de Barry Windsor-Smith). Mais si ça se trouve ce point restera lettre morte.
32) Dans son run sur New X-Men, Grant Morrison a révélé que le X du projet Weapon X était en fait un dix en chiffre romain. Il s’agirait donc de la dixième étape du projet Weapon Plus, dont la première était la création de Captain America via le sérum du super-soldat. On sait qu’ensuite c’est allé jusqu’à Weapon XV au moins.
33) Sont aussi
passés par le projet Weapon X : Deadpool, Garisson Kane et Sabretooth entre
autres (ce dernier a même travaillé pour eux comme traqueur tout à fait
volontairement). Team X, équipe
composée de Wolverine, Maverick, Sabretooth, Wraith, Mastodon et Silver Fox entre autres,
bien que travaillant pour la CIA,
était aussi une émanation du projet Weapon X, active durant la guerre froide.
MISCELLANNEES
34) Wolverine a été l’un des cavaliers d’Apocalypse,Mort, durant la saga The Twelve. C’est à cette occasion qu’il a récupéré son adamantium (prélevé sur Sabretooth justement, voir Wolverine #145) et adopté un costume… étrange (un crâne de chèvre sur le bas-ventre, vraiment ?). A noter que ça lui fait un autre point commun avec Gambit (en plus de la capacité à avoir une série solo qui dépasse 6 numéros). Au chapitre des point communs Gambit/Wolvie, on peut aussi noter que la mini-série Gambit/Wolverine : Victims est la première collaboration artistique du duo Jeph Loeb/Tim Sale.
35) Wolverine a appartenu à un nombre impressionnant d’équipes. Les X-Men (en étant parfois membre de plusieurs équipes à la fois au sein du groupe), les Avengers (idem, il a été dans les équipes de Luke Cage et de Captain America en même temps), X-Force (dont il fut le leader), mais aussi Team X (l’équipe de barbouzes mutantes de la CIA),Alpha Flight (l’équipe de super héros canadiens, dont il a même été le leader dans une réalité alternative) et même les Fantastic Four (pendant la brève période où l’équipe originale avait été remplacée par Spider-Man, Hulk, Ghost Rider et Wolvie donc). Sans parler des organisations auxquelles il a été lié de gré (Département H, SHIELD, Armée Canadienne…) ou de force (Hydra, Les Cavaliers d’Apocalypse).
36) Wolverine a eu de nombreux looks, dans toutes ses incarnations diverses (voir le trashbag ici pour vous en rendre compte). Mais pendant un temps, il portait le même costume noir à rayures jaunes dans New X-Men (l’arc Assault On Weapon Plus, #142 à 145), Ultimate X-Men (deuxième costume) et dans le dessin animé X-Men : Evolution (Saison 2). A noter aussi qu’en matière de « crossover de look » la version Ultimate de Wolverine avait un bouc et pas de favoris, mais a adopté assez vite un look « classique ». Le Wolverine « classique » a lui tenté le bouc l’espace de quelques numéros sous le crayon de Frank Quitely (New X-Men #135 notamment).
37) Bien que féroce et bestial par moment, voire un chouia vulgaire à l’occasion, Wolverine est très intelligent et cultivé. Il lit énormément (voir Wolverine (2004) #1 par Greg Rucka), notamment du Henry Thoreau, un poète auteur entre autre de Walden, Or Life In The Woods. Et il parle couramment plusieurs langues, dont le Japonais, Russe, Chinois, Espagnol, les dialectes Cheyenne et Lakota, et un peu de Français, Thai et Vietnamien. Il est aussi un combattant aguerri avec une excellente technique (même si ça ne se voit pas toujours vu les baffes qu’il prend), ayant été formé au sabre et au combat à main nue par des maîtres tels que le maléfique Ogun. Il est aussi un tireur très capable.
38) Wolverine est fan de sports. En bon canadien il adore le hockey (même si on ne connaît pas son équipe préférée). Son attitude vis-à-vis du football américain est plus ambivalente. A la fin de Wolverine #304 il se réjouit de trouver un match à la TV dans un bar. Mais dans le crossover Team X/Team 7, lorsqu’un membre de Team 7 lui demande le vainqueur du Super Bowl il donne la bonne réponse mais affirme que c’est un sport « de gonzesses » et réclame le nom du vainqueur de la Stanley Cup.
39) Wolverine possède plusieurs alias, dont le plus connu est Patch, utilisé essentiellement à Madripoor et ainsi nommé à cause du bandeau sur son œil (un déguisement utilisé à l’époque où les X-Men voulaient faire croire à leur mort). Il est aussi surnommé Wolvie, Wolveroonie (par sa petite protégée Jubilee exclusivement) et aimait jadis se désigner comme « the old canuckle head » (« la vieille tête de canadien »). Il est aussi le roi des catchphrases. Il utilisait beaucoup « flamin’ » dans les années 90 pour remplacer « fuckin’ » qui serait mal passé dans des comics tous publics. Sa célèbre phrase « I’m the best there is at what I do » (« je suis le meilleur dans ma partie ») est quant à elle apparue pour la première fois dans le premier numéro de la première mini-série solo Wolverine de Claremont et Miller.
BONUS
INTERNATIONAL : Jusqu’à ce que Panini reprenne la distribution des
comics Marvel en France, le nom de Wolverine était traduit comme Serval. Le serval est un félin
africain. On se demande donc ce qu’un tel animal serait allé faire au Canada.
En Espagnol, il devient Lobezno, traduction littérale de son alias.
Numéros spécial oblige, ce Focus abandonne sa forme traditionnelle et va faire un petit point sur les trois séries actuellement consacrées à Wolverine : Wolverine, Savage Wolverine, et Wolverine Max. Comme vous allez le voir, la qualité est au rendez-vous, et le mutant d'adamantium s'est rarement aussi bien porté sur papier.
Jeffzewanderer
Wolverine #1 à 5
Ecrite par l’anglais Paul Cornell et dessinée par Alan Davis (anglais aussi) puis Mirco Pierfederici, cette série s’avère être une excellente surprise. Le premier arc s’est conclu au numéro quatre, mais il s’agit plus d’un premier chapitre à la saga que Cornell est en train de mettre en place. Wolverine se trouve opposé à de mystérieuses entités qui peuvent prendre le contrôle de toute personne. On n’en sait pour l’instant pas plus sur les motivations de cet ennemi. Ce qui fait tout l’attrait de la série c’est le bon équilibre entre une trame scénaristique qui a le mérite d’intriguer et le quota d’action indispensable pour une série Wolverine. Mais c’est aussi et surtout la qualité de l’écriture, très élégante, qui fait la part belle à de splendides monologues intérieurs de Logan (voir le numéro 5 par exemple). Cornell se donne beaucoup de mal pour humaniser son héros. Il lui crée aussi assez vite un supporting cast assez alléchant. Bref c’est une bonne série Wolverine, mais écrite avec le style particulier de Cornell, qui sait apporter sa touche au personnage, sans non plus le dénaturer ou partir dans ses délires « so british » comme il l’avait fait sur Knight & Squire chez DC (titre qui s’y prêtait).
Note : 4/5
Savage Wolverine #1 à 6
Ça c’est la série dont on ne sait trop que faire. Donnée comme terrain de jeu au hype (et talentueux dans son registre) Frank Cho, Savage Wolverine a rempli son office. Cho, scénariste et artiste, s’en est donné à cœur joie pendant 5 numéros, en nous offrant des dinosaures, des singes géants, Shanna en bikini, une pointe d’humour, et dans l’ensemble un excellent pop-corn comic. C’était aussi bas du front (on dit pulp pour être gentil) qu’attendu, mais étonnamment efficace et aussi beau qu’espéré. Seul le dernier numéro laissait franchement à désirer, l’intrigue semblant bâclée, style « bon fini de s’amuser il faut plier les gaules maintenant ». Mais ça c’était avant que Cho ne parte. Maintenant Zeb Wells et Joe Madureira (un autre artiste connu pour sa ponctualité) nous y collent un arc mettant en scène Spidey et Elektra face à The Hand. Arc à priori destiné à l’origine à la série Avenging Spider-Man. On passera néanmoins volontiers sur ce couac éditorial vu la qualité du résultat. Encore une fois c’est beau, et hyper fun à lire. Pour l’avenir, Jock devrait succéder à Wells et Joe Mad, ce qui est alléchant, et surtout confirme qu’à terme Savage Wolverine devrait être la série hors continuité et all-star de Wolvie. Ça devrait donc rester bien jusqu’à ce que Marvel tombe à court de grands noms (n’est-ce pas feu-Avenging Spider-Man ?).
Note : 3,5/5
(parce que la fin d’arc de Cho plombe la moyenne, sinon ajoutez un demi point).
Wolverine Max #1 à 9
A mes yeux la série qui a le plus mal commencé. Un Logan amnésique mais au passé apparemment violent, au Japon, traqué par Sabretooth et impliqué dans un attentat. Ajoutez des ninja, des samurais, et un amour perdu et vous avez tous les ingrédients pour un bon gros cliché. En plus ce Logan semblait particulièrement geignard, le label Max qui semblait là juste pour justifier un ou deux « fuck » ça et là, et le dessin était médiocre (Roland Boschi semblait ne pas se fouler, et les divers artistes chargés des flashbacks avaient un style vraiment particulier). Seulement voilà, au fil des numéros, le scénariste Jason Starr a su créer une ambiance pour son récit, un climat sombre, désespéré, qui collait de mieux en mieux au héros. Héros qui prenait lui aussi subtilement de l’ampleur, gagnait en prestance, faisait de ses blessures une parure. Et le deuxième arc (#6 à 8) s’est avéré tout juste magnifique. Une pure intrigue de polar noir, sous le soleil de Californie, un Logan cabossé, malmené, mais jamais vaincu, tels les détectives privés durs à cuir peuplant ce genre de récits. Une femme fatale. Des gangsters. Un pur régal, où Starr donnait toute sa mesure en terme d’atmosphère. Le scénariste semble avoir gardé ce parti pris pour l’arc suivant, à Las Vegas, et on s’en félicite. C’est la série pour ceux qui préfèrent Logan à Wolverine.
Note : 4/5 (et
4,5/5 pour les numéros 6 à 8)
Love and the Wolverine
Ou la preuve qu’on peut être petit, avoir la pilosité et le caractère d’un grizzli, voire une hygiène corporelle discutable, mais quand même être un sacré tombeur. Logan est en effet un véritable séducteur, il n’y a qu’à voir le nombre de ses conquêtes (cette liste n’est d’ailleurs sans doute pas exhaustive, il a bourlingué en un siècle et quelque ce cher Wolvie…). Rousses (souvent), blondes, brunes, le héros en a vu de toutes les couleurs. Et surtout nous a démontré encore et encore que les histoires d’A finissent mal en général…
Mariko Yashida : l’amour tragique
Jolie nippone en costume traditionnel quand Logan la rencontre (Uncanny X-Men #118), Mariko se révèlera être la fille de Shingen Yashida, gros bonnet du crime au Japon. Ça n’empêchera pas la belle et la bête de tomber amoureux, et même de projeter un mariage après que Wolvie ait réglé le problème que représentait son futur beau-père (Wolverine mini-série #1 à 4). Mais entre manipulations mentales, dette d’honneur de Mariko voulant purger le passé criminel de son clan, et luttes de pouvoir pour le diriger, cette romance était vouée à devenir une tragédie. Elle se terminera par la mort de la jeune femme, empoisonnée. Logan écourtera ses ultimes souffrances lui-même (Wolverine #57).
Jean Grey : l’amour impossible
Membre des premiers X-Men, Jean Grey a de tout temps été la promise de Cyclops(Scott Summers), qu’elle finit même par épouser. Mais dès que Wolverine a posé les yeux sur elle, il est tombé sous le charme de la belle télépathe. Hélas, son cœur était déjà pris. Il en découla un des triangles amoureux les plus célèbres de l’histoire des comics, avec en son centre une Jean tiraillée entre son amour sincère pour Cyclops et son attirance quasi-animale pour le bad boy Logan. Sans parler de la rivalité Cyclops/Wolverine, qui fit les grandes heures d’Uncanny X-Men. Il y eut bien quelques baisers échangés, en général aux portes de la mort, quand la passion l’emporte sur tout (pendant les eventsX-tinction Agenda, Inferno, puis Uncanny X-Men #394 ou New X-Men #149), mais Jean resta toujours fidèle à Scott Summers (lui moins…). Jusqu’à la mort.
Et les autres…
Rose fut la première. Domestique chez les Howlett chargée de s’occuper du fragile James (futur Wolverine donc), elle fuit avec lui suite aux évènements tragiques liés à l’apparition des pouvoirs du jeune mutant, entraînant la mort de ses parents. Logan tomba amoureux d’elle par la suite, tandis qu’ils se cachaient dans un campement de bûcherons. Il la tua par accident, lorsqu’elle fut projetée sur ses griffes tandis qu’il se battait (Origins #1 à 6).
Silver Fox récolte la palme de l’histoire la plus compliquée. Indienne, elle vécut dans une cabane au Canada avec Logan, jusqu’à ce que Sabertooth l’assassine pour faire souffrir Logan (Wolverine #10). Sauf qu’il s’agissait de faux souvenirs implantés par le projet Arme X. Mais Silver Fox était réelle quand même et travaillait pour eux. Sauf quand elle aide Logan, Sabertooth et Maverick à combattre le projet. Et elle finit par mourir pour de vrai. What ? A noter que le personnage de Kayla dans le premier film Wolverine était vaguement inspiré d’elle.
Yukio c’est la « friend with benefits » ultime. Electron libre déchaîné, ninja, voleuse, toujours en quête de sensations fortes, elle est avant tout une amie pour Logan, et veille sur Amiko, la fille adoptive du griffu. Mais elle n’a rien contre un petit tango horizontal de temps en temps.
Tyger Tiger, alias Jessan Hoan, reine du crime de Madripoor, n’a rien non plus contre une soirée romantique à l’occasion. Comme quoi elle n’est pas rancunière car c’est quand même à cause des X-Men qu’elle est devenu une criminelle alors qu’elle était une simple businesswoman.
Amir était une Atlante avec qui Logan eut une liaison passionnée suite aux évènements de Civil War. Si passionnée que sa mort le brisa moralement, lui faisant perdre la volonté de vivre et donnant l’un des pires arcs de la série, « The Death Of Wolverine », où Logan doit affronter l’ange de la mort Azrael pour récupérer son âme. Pas mal pour un personnage qu’on a dû voir dans même pas 10 numéros (qui a dit ficelle scénaristique ?).
Viper a réussi à épouser Logan, mais c’était en paiement d’une dette (Wolverine #125, non ne le lisez pas, c’est un conseil…). Il finit par l’éviscérer (alors qu’elle était possédée par Ogun, ex-sensei de Logan) et n’accepta d’appeler les secours qu’après qu’elle ait consenti au divorce (ça ne doit pas compter comme « à l’amiable » ça…).
Mystique aussi a flirté avec Logan par le passé (le passé TRES lointain, limite far-west), jouant les Bonnie and Clyde avec lui. Depuis leur relation a tourné court, et Logan a même essayé de la tuer avec un certain enthousiasme (voir l’excellent arc Get Mystique).
L’agent Cassie Lathrop, de l’ATF, était chargée d’enquêter sur une secte, et Logan s’en est mêlé, massacrant les membres de ladite secte. La jeune femme développa une étrange fascination pour Logan, qui se solda par une brève liaison (Wolverine vol 2 #1 à 19).
Gahck était shaman de son peuple en terre sauvage. Quand Logan fut amené à y faire un passage ils eurent une brève aventure, qui déboucha peut-être sur la naissance d’un enfant (on voit Gahck avec un bébé à la dernière page du one-shot Jungle Saga, mais il n’y a jamais eu de confirmation « officielle » par Marvel).
Apparemment Logan a aussi été l’amant de Seraph, ex propriétaire du Princess Bar à Madripoor, et surtout agent du mystérieux Romulus, l’homme qui manipula Logan pendant la quasi-totalité de sa vie. Elle est aussi la leader des Seraph’s Angels, groupe de choc composé des ex de Logan (sic…).
Logan s’est aussi amouraché d’une japonaise du nom d’Itsu. Il l’épousa, mais elle fut assassinée par le Winter Soldier (sur ordre de Romulus encore) tandis qu’elle était enceinte. Le bébé survécu néanmoins, à l’insu de Logan, et devint Daken (voir la série Wolverine Origins de Daniel Way pour les détails).
The Native a été une victime du projet Arme X. Bien qu’elle tienne surtout de la bête fauve, elle et Logan eurent aussi une très brève relation. Elle finit tuée par Sabertooth (Wolverine vol 2 #13 à 19).
Atsuko a aidé Logan à se cacher au Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle est morte à Hiroshima (Logan #1 à 3).
Storm a échangé quelques baisers avec Logan, mais rien de plus (ils ont eu une relation un peu plus sérieuse dans l’univers Ultimate, mais rien de transcendant non plus).
Logan a aussi ressenti des sentiments plus qu'amicaux pour Heather Hudson, épouse de James Hudson, le leader d'Alpha Flight. Mais il ne s'est rien passé entre eux. Comme quoi Logan sait parfois résister aux jolies rousses mariées.
Logan a couché avec Domino à l’occasion (X-Force : Sex & Violence).
Sont aussi passées sous les draps avec Logan : Elektra (en fait un imposteur Skrull) et Squirrel Girl, même si dans les deux cas c’est plus ou moins implicite.
Enfin la journaliste Melita Garner aurait pu devenir une relation sérieuse pour Logan. Elle l’a rencontré lorsqu’il l’a sauvée de voyous (dans Wolverine : Weapon X #1). Elle a ensuite aidé Logan par ses talents d’enquêtrice, et ils sont devenus de plus en plus proches. En fait ce qu’il y a de plus remarquable à propos de Melita, c’est l’attention portée par Jason Aaron à l’écriture de sa relation avec Wolverine (dans Wolverine : Weapon X puis la série Wolverine lancée par Aaron), le scénariste ne voulant pas en faire un simple nom de plus à ajouter à la liste des conquêtes du héros. Il y est d’ailleurs plus ou moins parvenu, mais mit fin à leur relation lorsqu’il quitta le titre. Elle a depuis fait une apparition sous la plume de Cullen Bunn, mais sans lendemain (comme son affiliation aux Seraph’s Angels).
NB : Pour finir je ne peux que vous conseiller la lecture de Wolverine : Weapon X #10 par Jason Aaron et Paul Smith, qui fait le point avec finesse et humour sur la vie sentimentale de Logan.
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Jeffzewanderer : Pour ce troisième Small Talk spécial Wolverine, l'équipe va se pencher sur le cas de la série Wolverine & The X-Men. Ecrit par Jason Aaron (le M. Wolverine de Marvel depuis quelques années), dessiné essentiellement par Chris Bachalo puis Nick Bradshaw et Ramon Perez, ce titre a été lancé à la suite de l'event mutant Schism. On y suit les péripéties d'un Wolverine qui veut offrir un meilleur avenir aux jeunes mutants que celui quasi-militaire proposé par Cyclops. Le griffu décide donc de fonder une nouvelle école, laJean Grey School, sur les ruines de l'institut Xavier, pour ressusciter le rêve de coexistence pacifique de Charles Xavier.
Apteis : Cette série s'intégrait dans le renouveau mutant chez Marvel au milieu d'une flopée d'autres après Schism. Après les avoir toutes tentées, c'est la seule que j'ai suivie sur le long terme. Suivre Wolverine dans ce registre, c'était vraiment tentant, et au début, très réussi ! On ne s'attend pas du tout à Wolverine en proviseur, et surtout devoir servir de guide à tous ces jeunots. La série arrivait à compiler de l'action, de l'humour, la gestion de l'école, tout en gardant des menaces à l'échelle plus grande que lesInspecteurs de l'Académie.
Steeve : Perso, ce qui m'a fait triper d'entrée de jeu c'était le loufoque des situations. L'action à chaque fois à la limite de l'absurde. C'était frais. C'était fun. Puis y'a eu AvX. Une demi-douzaine de numéros tie-ins qui n'avaient rien à voir avec la série. Aaron a perdu son flow.
Jeffzewanderer : De mon côté le pitch de Logan en mentor/proviseur/leader était
plutôt un repoussoir. Je ne le voyais vraiment pas dans le rôle, mais j'ai
tenté le truc quand même à cause d'Aaron et c'est vrai que finalement ça
passait très bien, c'était traité avec justesse.
Le côté loufoque m'a beaucoup plus surpris, et c'est pour moi tout le noeud du problème. Au début c'était barré et je me surprenais à vraiment me marrer. Mais par la suite j'ai eu l'impression que le comique s'essoufflait, que c'était juste moins drôle, et simplement du "what the fuck" pour faire du "what the fuck".
Steeve : A partir de quel moment tu as ressenti ça ?
Jeffzewanderer : Un peu pendant les fameux tie-ins AvX, mais surtout à la sortie
de l'event. Sachant qu'il y avait déjà les prémices dès Schism avec le Hellfire
Club version pré pubère.
Ce qui m'amène au dernier point qui me chagrine : le côté schizophrène du titre. Au début c'était barré, un peu branché, et léger. Puis parfois ça s'est pris au sérieux. Ca alternait un coup du délire, un coup de drame. Et avec Hellfire Saga je trouve que c'est vraiment le popotin entre deux chaises. Trop barré pour être pris au sérieux. Mais qui se la joue trop dramatique pour être vraiment drôle.
Apteis : J'ai l'impression que le Hellfire Saga est en prologue depuis
des mois, et que même démarré depuis 2 numéros, bah il ne se passe toujours
rien.... Je pensais qu'on avait touché le fond avec l'arc au cirque, mais non.
On a des pistes intéressantes, des personnages
qui commençaient à être bien traités et à être intéressant, puis le
"WTF" reprend le dessus.
Vu ce qu'il y a eu avant, le trip en Terre Sauvage passait même bien, mais PAF, on se prend un numéro Age of Ultron qui casse le rythme....
Steeve : Le numéro AoU restait hors série à la rigueur c'est pas grave.
Tu n’as pas à l'acheter, la numérotation étant spéciale. […] Si tu n'as pas le 27AU, 10 ans plus tard en reprenant ta collection tu n’y fais pas particulièrement attention.
Apteis : Sauf que quand t'es abonné a la série, bah tu te retrouves avec un numéro useless.
Steeve : Et donc, pour la Terre Sauvage, ouais, arc sympa.
J'y croyais à nouveau, léger mais trop non
plus. Bon équilibre. En plus Ramon Perez c'était cool. Ensuite le petit épisode
dans le futur a fait mon bonheur. J'ai adoré. Et on arrive à la Hellfire Club
Saga.
Rien qu'apposer le mot Saga au massacre qu'on
nous propose revient à cracher sur l'histoire des X-Men. C'est naze. Il ne se
passe strictement rien. Blague sur blague sur blague sur blague... Le truc
c'est un sketch pas drôle.
Le passage au cirque était affligeant mais au
moins on ne nous l'avait pas teasé...
Jeffzewanderer : Moi j'ai déjà eu beaucoup de mal avec la Terre Sauvage, la faute au vilain, dont j'ai trouvé qu'il faisait vraiment ersatz de Sabretooth, en plus geignard.
D'ailleurs je trouve qu'Aaron a du mal a créer
de bons vilains sur ce titre. Le cirque était ridicule, son Hellfire Club de
bambin psychopathes ne vaut pas mieux et je viens de dire tout le mal que je
pense de Dog. Je pense que c'est lié au côté schizo que j'évoquais. Une comédie
ce n'est pas une saga épique. Et dans une saga on ne sort pas une vanne toute
les deux cases.
Steeve : Après, c'est pas lui qui a inventé Dog non plus. Mais c'est vrai qu'il en donne une certaine interprétation...
Jeffzewanderer : Vu le peu qu'on savait sur lui dans la mini Origin, on peut dire que c'est presque comme s'il l'avait créé. Jenkins avait à peine esquissé le personnage.
Apteis : Dans la Terre Sauvage, l'intérêt n'était pas dans le Vilain, mais dans le traitement et l'évolution des gosses.
Et comme Steeve,
l'épisode après cet arc dans le futur a bien fait mon bonheur. Un peu comme le
#17 et Doop. Parfois on a un épisode stand-alone comme ça qui redonne espoir
dans la série.
Au départ, le mix de tous les personnages qui
n'ont finalement qu'une petite apparition fonctionnait bien, mais on a
maintenant quelque chose de plus fouillis qu'autre chose. Aaron avançait dans
son histoire du Hellfire, et faisait intervenir tel ou tel personnage, plus
maladroitement qu'efficacement.
Et au final, a part le côté affligeant de ce qu'on lit dernièrement, il ne reste rien. Rien de l'essence de ces petits personnages qui donnaient un sens et le ton à la série.
Jeffzewanderer : C'est vrai que tu as mis le doigt sur un truc important niveau gestion du casting. J'ai du mal à m'attacher à quelque personnage que ce soit. Les membres du staff (Kitty, Iceman, Rachel...) sont des personnages que j'adore mais qu'on voit à peine, surtout dans des fonctions "héroïques". Et les élèves on les voit défiler sans vraiment qu'il y ait d'empathie.
L'exception serait peut-être Quentin Quire,
qui me saoulait prodigieusement depuis sa création mais que je commence à
trouver attachant. Et comme par hasard c'est le seul (avec Idie) sur lequel
Aaron semble s'attarder un peu.
Steeve : De mon côté pour conclure, en gros je ne vais faire que résumer ce qu'on a un peu dit. C'est-à-dire que maintenant je crève d'envie de lâcher la série mais que cette enflure de Aaron nous donne un bon épisode de temps à autre qui redonne espoir. S’il n’y avait pas Battle of the Atom en septembre j'aurais déjà abandonné.
Apteis : Pas mieux. Parfois, un numéro rallume la flamme mais globalement, je suis déçu par la série.
Jeffzewanderer : Idem. Un éclair de brillance vient parfois me rappeler le talent d'Aaron, mais c'est trop peu, trop tard. L'humour des débuts n'est plus là, et a laissé un grand vide que des délires douteux ne suffisent pas à combler.
Par contre un dernier point qui me semble intéressant c'est que j'ai rarement vu un titre (hors creator-owned) autant marqué de l'empreinte de son auteur. Je ne pense pas qu'il survivra au départ d'Aaron, tellement ça donne l'impression d'être SON terrain de jeu. C'est peut-être aussi une explication : l'écriture de cette série confine à l'onanisme.
LE VERDICT :
Steeve : Bien plus qu'inégale, une série qui s'éteint progressivement mais qui présente quelques spasmes ponctuels qui simulent la vie. 2.5/5
Apteis : Difficile de donner une note tant la qualité est inégale. Des débuts prometteurs, des personnages attachants qui sont oubliés par la suite, des numéros géniaux. Malgré la bouse actuelle, je vais persister. 2,5/5
Jeffzewanderer : Drôle et enlevé à ses débuts, le titre s'est englué dans un marasme de WTF gratuit, un casting mal exploité et des vilains inintéressants. Seuls quelques numéros épars ou idées fulgurantes (les bamfs traqueurs) nous rappellent le talent du scénariste. 2/5
Je vous l'avais annoncé en accroche, cette édition estivale de Reviews Express est historique puisque c'est une centaine de chroniques format twitter qui vous attendent, concernant les titre sortis en le 12 juin et le 24 juillet (parce qu'en plus on est à l'heure !). Mais assez parlé, vous allez avoir de quoi lire...
Promis on recommence à poster les reviews en avant-première sur twitter dès le mois prochain.
Ont contribué à ce numéro : Jeffzewanderer (@Jeffzewanderer), Apteis (@thecapedgamer)
Semaine du 12/06
Jeffzewanderer
#review Artifacts 28 La quête de la Glacier Stone s’achève. Efficace et punchy, agréable à lire. Dessin pas mal 3,5/5
#review SavageWolverine 6 Mad très en forme. Fun, décomplexé, assez drôle (Spidey), spectaculaire. Tout ce qu’on espérait 4/5
#review
ThorGodOfThunder 9 Une confrontation qui donne tout son sens au mot
« épique ». 22 pages de bonheur 4,5/5
Semaine du 19/06
Jeffzewanderer
#review X-Factor 258 Le cas de Rhane est réglé. C’est assez plan-plan et surtout déjà vu (les hésitations métaphysiques de Rhane) 2,5/5
#review A+X 9 Cap/Wolvie pas mal mais un peu décevant. Dr Strange et Eye Boy/Quire/Pixie + drôle qu’escompté, ça compense 3/5
#review SixthGunSonOfTheGun 4 Silas est un peu intéressant, mais ça reste plutôt convenu hélas 3/5
#review Witchblade 167 Tout d’un numéro de transition, pas mal mais pas grand-chose dedans sauf l’arrivée de Katarina à Chicago 3,5/5
#review UncannyAvengers 9 Beau dessin et thèmes intéressants, mais ça parle trop pour trop peu d’action. Rogue trop agressive 3,5/5
#review SuperiorSpider-Man 12 On oublie la trame globale pour se focaliser seulement sur Spidey vs ses ennemis. Efficace néanmoins 3,5/5
#review UltimateSpider-Man 24 Spidey no more continue bien, et l’arrivée de Cloak & Dagger est intéressante 4/5
#review NewAvengers 7Le conflit entre Namor et T’Challa est abordé. La tension monte d’un cran. Toujours intéressant 4/5
#review AvengersAssemble 16/CaptainMarvel 13 L’ennemi se dévoile, et l’action est bien présente, servie par les dialogues. Cool 4/5
#review SixthGun 31-32 Beckie mise à l’honneur et l’histoire des armes un peu plus dévoilée. Prenant 4/5
#review AgeOfUltron
10 La fin parfaite d’un event superbement mené. Utilisation géniale du #0.
Génial 5/5 Jeffzewanderer’s Pick
Semaine du 26/06
Jeffzewanderer
#review Wolverine&TheX-Men 31-32 Trop barré pour être pris au sérieux. Pas assez drôle pour être pris à la rigolade 2/5
#review 5Ghosts 4 Les épreuves subies par le héros sont de qualité inégales, mais l'ensemble se lit plutôt bien 3/5
#review JusticeLeagueOfAmerica 5 Le twist sur Catwoman est assez minable, mais heureusement le reste se laisse lire 3/5
#review Batman/Superman 1 L’écriture des 2 héros est assez intéressante, l’intrigue beaucoup moins de prime abord. Jae Lee a été mieux 3/5
#review Akaneiro 2 L’intrigue n’est pas mal mais manque un peu de rythme. Et le dessin est vraiment limite 3/5
#review RedSonja 77 Suite des péripéties de Sonja en vampire. On s’y perd un peu à l’occasion mais ça reste globalement sympa 3/5
#review CaptainAmerica 8 Le dénouement approche. Cap morfle. Le cliffhanger sur Ian me laisse dubitatif 3,5/5
#review AgeOfUltron 10AI Belle étude du personnage d’Hank Pym. Peut-être que celle-là durera + que ce que dure les roses 3,5/5
#review UltimateX-Men 27-28 Choix narratif surprenant : ellipse pour tout le conflit et exploration des conséquences. Pari réussi 3,5/5
#review Fatale 15 Les errances de Jo continuent. Mise tout sur l’ambiance et ça marche plutôt bien 3,5/5
#review JusticeLeague 21 Conclusion réussie pour la nouvelle origine de Shazam. La toute fin est peut-être juste un peu gentillette 3,5/5
#review ScarletSpider 18 Le duo Kaine/Logan fonctionne parfaitement, et l’action est au rendez-vous. Un régal malgré le dessin pas top 3,5/5
#review KingConanHourOfTheDragon 2 Conan, prisonnier, rencontre sa promise. Bourrin, classique, mais diablement efficace 3,5/5
#review Amala’sBlade 3 Un rebondissement intéressant & une intrigue qui file vers sa conclusion. Très réussi malgré un dessin pas sexy 3,5/5
#review Gambit 14 Wisdom enrôle Gambit de force. Très drôle et bien fichu, malgré un dessin franchement moche 3,5/5
#review RedSonjaUnchained 3 Histoire bien lancée, vraiment prenante, tous les éléments se rejoignent, écriture impec’, dessin moyen 3,5/5
#review SecretAvengers 5 Un peu confus par moment niveau narration, mais quand on y voit clair on réalise que c’est rondement mené 3,5/5
#review Hawkeye 11 Tout un numéro sur les pérégrinations d’un chien. Et on se régale quand même. Incroyable mais vrai 4/5
#review StarWarsLegacy 4 Ania Solo est la digne descendante d’Han, pour notre plus grand plaisir. Et l’intrigue est vraiment bien menée 4/5
#review TMNT 23 City Fall continue bien, medley artistique sympa et sombre voyage pour Leo 4/5
#review YoungAvengers 6 Stand-alone sur Speed et Prodigy très réussi et toujours écrit brillamment, même si la fin laisse perplexe 4/5
#review Daredevil 27 Belle résolution du conflit pour une excellente fin d’arc. On n’est pas déçu du voyage 4/5
#review GuardiansOfTheGalaxy 4 Fun est spectaculaire, entre grande évasion et bar fights on se régale de bout en bout 4/5
#review UncannyX-Force6-7 Spiral + intéressante qu’escompté, et la traque de Fantomex commence bien. Psylocke star 4/5
#review UncannyX-Men 7 L’interlude dans les limbes se termine bien et permet aux personnages de se dévoiler. Intéressant 4/5
#review Wolverine 4-5Ecriture décidément impeccable, l’action aussi, et le scénario intrigue assez pour accrocher 4/5
#review X-Men 2 Dessin superbe, intrigue qui progresse bien, persos réussis et ce qu’il faut d’action. Wood fait mouche 4/5
#review AllNewX-Men 13 Les X-Men s’attaquent au cas Mystique. Dialogues, baston, cliffhanger, tout est impeccable 4,5/5
#review Lazarus 1 Un nouveau chef d’œuvre de Rucka/Lark : pitch, héroïne, univers SF, dessin tout est excellent 4,5/5
Apteis
#review WolverineandtheXMen 32 Du faiblard on arrive au pitoyable.Hellfire Saga pire que l'arc du cirque. Rndez nous cette série… 0,5/5
#review JudgeDredd 8 Il devait s'agir d'une conclusion,on assiste plutôt à une introduction avec un sale gout d'inachevé en bouche. 1,5/5
#review Batman/Superman 1 Lee éblouie de ses dessins, mais malheureusement pas sur tout le single. Décevant dans l'ensemble. 2,5/5
#review TheWake 2 On rentre enfin dans le vif su sujet après un premier numéro trop introductif. Mais peu toujours mieux faire. 3,5/5
#review JusticeLeague 21 Pas un grand fan de Shazam,mais conclusion réussie d'une introduction trop longue du perso dans les New 52. 4/5
#review JupitersLegacy 2 Quitely au top, une colorisation qui ne l'est pas, et un récit plus intéressant que le premier. 4/5
#review Aquaman 21 Apres l’aparté sur The Others, l'histoire reprend en fanfare ! C'est l'Aquaman que j'ai appris à aimer qu'on retrouve.4/5
#review Flash 21 Faut il vraiment souligner la beauté des dessins à chaque numéro ? Flash rencontre Kid Flash, et rien que ça,c'est cool.4/5
#review Daredevil 27 Une conclusion plutôt sobre devant la grandeur de ce que Waid nous a offert avec ce long arc. Mais efficace. 4,5/5
#review TMNT 23 L'event City Fall continue sur sa lancée épique du premier numéro. Un arc d'anthologie s'il continue sur ce rythme. 4,5/5
#review Hawkeye 11 Ouafouaf. Wouuaouaf Woof.
Fraction Ouaf ouaf David Aja Ouaf wooof.Ruuuf. 5/5 Apteis' Pick
Semaine du 03/07
Jeffzewanderer
#review IronMan 12 Pas la cata mais cette « origine secrète » de Tony laisse TRES dubitatif et ne sert pas vraiment le perso 2,5/5
#review TenGrand 3 La rencontre entre Joe et sa belle. Pas mal, mais ça reste de l’exposition un peu laborieuse. Dessin trop spécial 3/5
#review GreenLantern 22 L’assaut des Orange Lanterns continue. C’est plaisant, pas de réel défaut, mais il manque un petit rien… 3,5/5
#review BatmanInc 12 Batman en mode berzerk s’attaque à Leviathan. L’action est puissante, mais on frise quand même le WTF 3,5/5
#review 47Ronin Le dénouement est là. Tragique et bien raconté, il ne déçoit pas 4/5
#review GuardiansOfTheGalaxyTomorrow’sAvengers Recueils d’histoires courtes très réussies et surtout très bien dessinées 4/5
#review GreenHornet 3L’ambiguïté morale du Hornet le rattrape et est superbement géré par Waid. Etonnamment fin 4/5
#review MercySparx 1 Mercy est toujours badass et trash mais marrante, comme ses aventures. Un plaisir de la retrouver 4/5
#review DresdenFilesGhoulGoblin 5 Tout se met en place pour le dénouement et l’affrontement final. Digne des romans 4/5
#review Avengers 14-15 Prélude à Infinity à la fois intéressant par ce qu’il esquisse et spectaculaire pour l’action. Impeccable 4,5/5
#review SuicideRisk 3Leo passe à l’action. Plus de baston, mais écriture toujours aussi
intelligente et un bon cliff’ bien mystérieux 4,5/5
Semaine du 10/07
Jeffzewanderer
#review DejahThoris 27 L’histoire est un peu kitch mais passerait peut-être s’il n’y avait pas ce dessin odieux 1,5/5
#review LegendOfOzWickedWest 9 Pas vraiment mauvais mais on ne voit pas où va la série, et on à dû mal à s’y intéresser 2,5/5
#review Red Sonja 78-79 Un numéro très confus rattrapé par le suivant qui met tout bien en place et rappelle que l’intrigue plutôt sympa 3/5
#review Batman 22 Vision vraiment spéciale du jeune Batman. Tantôt intéressant, tantôt juste différent pour choquer, tantôt classique 3/5
#review TheInCrowd 1 Du super-héros frais qui ne se prend pas la tête, comme Critter, le modèle. Pas exceptionnel mais ça fait plaisir 3,5/5
#review SupermanUnchained 2 Snyder tombe dans le piège du passage en revue des poncifs de Supes. Mais beau et bien fait donc… 3,5/5
#review LoneRanger 16Un retour à l’est parfois convenu mais tellement bien exécuté qu’on se laisse porter par le récit. Tonto parfait 4/5
#review JusticeLeague 22 Le numéro qui lance Trinity War comme on l’attendait. C’est du blockbuster spectaculaire et bien fait 4/5
#review Hawkeye 12 Stand-alone assez touchant sur le frère d’Hawkeye, Barney. Sobre et un peu convenu mais efficace 4/5
#review FearlessDefenders 6 Fin d’arc qui a de quoi faire enrager, mais dans le bon sens du terme. RIP… 4/5
#review StarWars 7 Beau passage sur Luke, Vader manigance et Solo galère. Du Star Wars classique pas si classique 4/5
#review DawnTheSwordmaster’sDaughter 3 adaptations de contes ou légendes avec toujours la magie Dawn et la patte Linsner 4,5/5Apteis
#review Li'lGotham 4 L'aspect mignon des deux premiers numéros est irrémédiablement parti. Ennuyeux, pour être gentil. 1/5
#review TMNTNewAnimatedAdventure 1 Un complément à la série animée.Intérêt faible puisque rien d'important ne se passera.Qq blagues fun.2/5
#review JusticeLeague 22 Un début de Trinity War ennuyeux qui ne sera qu'une introduction pour le futur de DC de toute façon. 2,5/5
#review SupermanUnchained 2 Le blockbuster annoncé pédale encore dans la semoule. On ne va pas attendre trop longtemps quand même… 3/5
#review QuantumAndWoody 1 Des débuts mêlant humor et action pour ce qui va devenir The World's Worst Superhero Team. Très prometteur.3,5/5
#review Batman 22 L'excitation entraperçue au premier numéro grandit un peu. On monte en douceur, reste qu'à faire exploser tout ça. 4/5
#review Daredevil 28 Classique, prévisible, mais qui fonctionne toujours autant. L'absence de Samnee au dessin ne se fait pas sentir. 4,5/5
#review Hawkeye 12 Je commence à en avoir
marre de dire que du bien de cette série. Franchement. Et puis Francavilla
déboite tout… 5/5
Semaine du 17/07
Jeffzewanderer
#review WonderWoman 22 Pas mal, mais ce passage à New Genesis se résume quand même surtout à parler pour ne pas dire grand-chose 2,5/5
#review Plume 5 Conclusion rigolote d’une série enlevée dont le pep fait oublier bien des défauts. Du pur fun léger 3,5/5
#review AphroditeIX 3L’héroïne commence à évoluer subtilement. La narration est très bonne, et le dessin retrouve sa beauté 3,5/5
#review Batwoman 22 L’héroïne et ses alliés se préparent pour attaquer Batman. Ou comment réussir un numéro de transition 4/5
#review ConanTheBarbarian 18 Ou comment finir de manière classique mais touchante un arc très mal engagé. Wood-style 4/5
#review JusticeLeagueOfAmerica 6 Et bim, Trinity War n’est pas que de la baston. Beau contrepied sur les attentes, Forever Evil teasé 4/5
#review Damsels 8 Fin réussie du premier arc, peut-être un peu expéditive parfois mais diablement efficace quand même 4/5
#review WolverineMax 9 Logan sur la route entre paranoïa et introspection. Noir à souhait, et avec un cliffhanger très réussi 4/5
#review RedSonja 1 Par Tarim que c’est bien écrit ! Intéressant, drôle à l’occasion, avec un excellent cliffhanger. Sonja est parfaite 4,5/5
Apteis
#review Batman66 1 Le kitch, la narration
oldschool,les gadgets,les vilains.Tt ce que j'attendais ! Mais ça ne marche
bizarrement pas. 2/5
#review JLA 6 Hormis les interventions de The Question, c'est fade.Après le coup de (trop) speed de Trinity War 1,c'est molasson. 2,5/5
#review ArcherandArmstrong 11 On continue encore et toujours dans du n'importe quoi mais qui reste cohérent et génial à lire ! 4/5
#review TMNTVilain 4 Après Old Hob, une autre bonne surprise pour approfondir Alopex. Relation avec son "père" à suivre dans CityFall.4,5/5
#review Harbinger Wars 4 Oubliez Age of Ultron
et Trinity War, le crosser Harbinger Wars tient toutes ses promesses du début à
la fin. 4,5/5
Semaine du 24/07
Jeffzewanderer
#review Batman/Superman 2 Des versions alternatives des persos s’entrecroisent. Déjà vu mais Jae Lee de retour en forme 2,5/5
#review Constantine 5Les magouilles de John sont mais le tie-in fait très gratuit. Et l’ensemble est un peu gentillet 2,5/5
#review DamselsMermaids 3 Le rebondissement est on ne peut plus attendu, mais l’héroïne est très attachante 3/5
#review DangerGirlTrinity 4 Final explosif et hyper fun. Seul le changement d’artiste toutes les 2 pages gêne un peu 3,5/5
#review StarWarsLegacy 5 Ania Solo se révèle vraiment dans ce final efficace, malgré la narration parfois heurtée 3,5/5
#review ScarletSpider 19 Le duo avec Wolvie reste génial, comme le cynisme & l’humour de Kaine. Bonne fin malgré un storytelling moyen 3,5/5
#review GreenHornet 4Les magouilles du Hornet se retournent contre lui. Waid utilise vraiment bien le personnage 4/5
#review HawkeyeAnnual 1 Stand-alone sur Kate en Californie. Stylé et franchement réussi malgré (grâce à ?) un côté hipster 4/5
#review Gambit 15 Défi à Gambit pour le titre de voleur #1. Excellent début d’arc, assez drôle malgré le passage avec les aliens (WTF ?) 4/5
#review JusticeLeagueDark 22 Trinity War se poursuit bien, les alliances se forment, c’est efficace et très bine dessiné 4/5
#review Lazarus 2 Les
secrets abondent, et la gentillesse ne vient pas d’où on l’attend. L’univers se
précise. Un régal 4,5/5
Une bien belle représentation de Wolverine
Variation sur son costume par Daniel Heard
Et par Marco Nelor
Ne donnez pas cette idée à Michael Bay ! (by 4NG)
Loosecollector avait été épatant avec cet Old Man Logan
En attendant Wolverine vs Predator
Le voici contre Batman en VF
Et en VO (parce que ça valait bien le coup de la reposter celle-là)
Et c'est tout pour ce numéro spécial consacré au mutant d'adamantium. On va essayer de vous concocter un nouveau numéro pour aout, mais sans garantie (c'est les vacances pour nous aussi :-). Dans tous les cas, Comic Talk reviendra dès que possible, soyez en sûrs. Peace...
39 choses à savoir sur Wolverine
CREATION ET HISTOIRE
1) Wolverine a été créé en 1974 par Len Wein, à la demande de Roy Thomas. Son design est l’œuvre de John Romita Sr. Thomas avait commandé à Wein un personnage petit et féroce. Le scénariste a hésité entre deux animaux pour s'inspirer : le "wolverine" (glouton) ou le "badger" (blaireau). On va dire qu'il a fait le bon choix.
2) Il a fallu attendre 2001 pour avoir droit à l’origine officielle de Wolverine, avec la mini-série Origin, écrite par Paul Jenkins et dessinée par Andy Kubert. Une suite est d’ailleurs prévue, écrite par Kieron Gillen et dessinée par Adam Kubert.
3) Une rumeur prétend que Len Wein avait l’intention de faire de Wolverine un vrai glouton (animal aussi appelé carcajou) transformé en humain par le High Evolutionary. Le scénariste a toujours démenti vigoureusement (on le comprend…).
4) Jeph Loeb a laissé entendre que Wolverine pourrait en fait être issu d’une branche parallèle de l’évolution que constituerait une race d’hommes loups (Sabretooth, Rhane Sinclair, Wildchild et Feral en seraient issus aussi). Mais l’auteur lui-même est revenu sur cette idée et l’a infirmée dans son second run sur la série Wolverine, révélant que ce n’était qu’un mensonge du mystérieux Romulus.
5) Romulus est un manipulateur qui aurait manipulé Wolverine toute sa vie durant ou presque. Le personnage a été créé après que les origines de Wolverine ait été révélées, sans doute dans l’optique d’en faire un outil pour rationaliser le passé du héros, constitué jusque là d’éléments épars et parfois contradictoires ajoutés par les scénaristes successifs. Il est le grand vilain de la série Wolverine Origins, écrite intégralement par Daniel Way, qui lève le voile sur le passé de Logan et en dévoile la version « officielle ».
6) Wolverine est apparu pour la première fois à la dernière page d’Incredible Hulk #180 (1974). Et il a été l’antagoniste d’Hulk et du Wendigo dans tout le numéro suivant. Tous deux étaient dessinés par Herb Trimp. On ne l’a ensuite plus revu jusqu’à Giant-Size X-Men #1 (1975), écrit par Len Wein et dessiné par le regretté Dave Cockrum (avec une couverture de Gil Kane). Ce numéro marqua le début des nouveaux X-Men :Storm, Colossus, Nightcrawler, Banshee, Sunfire et Thunderbird. Ceux-ci remplaceront l’ancienne équipe (en conservant Cyclops comme leader et en perdant Sunfire, qui n’a pas envie de jouer les héros aux USA) dès UncannyX-Men #94.
7) Wolverine a d’ailleurs dû attendre 1982 pour avoir sa première mini-série, et 1988 pour sa série régulière. Mais il a été l’un des deux seuls X-Men a avoir droit à sa série régulière solo (honneur partagé avec Gambit, qui a eu trois séries à son nom), et celui dont ladite série a le plus duré.
8) Len Wein a intégré Wolverine dans l’équipe parce que celle-ci devait être le plus internationale possible (Colossus est russe, Storm africaine, Sunfire japonais, Nightcrawler allemand) et surtout parce qu’on l’avait mis au défi d’écrire un personnage à l’accent canadien.
9) Chris Claremont n’aimait pas beaucoup Wolverine au début et voulait s’en débarrasser. Mais JohnByrne, arrivé sur le titre en tant que dessinateur, s’est pris d’affection pour le griffu et s’est évertué à le mettre en valeur. On note d’ailleurs un certain penchant de Byrne pour les héros Canadiens, puisqu’il est aussi le créateur d’Alpha Flight, l’équipe de super héros du Canada.
10) Wolverine ne porte pas le même masque dans Giant-Size X-Men #1 que dans Incredible Hulk #180-181 (les moustaches ont disparu et la partie noire s’est agrandie). C’est dû à une erreur du cover artist de Giant-Size X-Men, Gil Kane, qui a mal dessiné le masque. Dave Cockrum a aimé cette version « accidentelle » et l’a utilisé pour remplacer la version « normale » sur toutes les pages intérieures.
11) John Byrne a d’abord remplacé le costume de Wolverine par celui de Fang, de la garde impériale Shi’ar, puis par le fameux costume marron parce qu’il n’aimait pas les couleurs du costume original. Jim Lee a réintroduit les costumes jaune dans X-Men #4. Pour l’anecdote, les 27 équipes sportives de Michigan University, aux USA, se nomment les Wolverines, et leurs couleurs sont le jaune et bleu. Mais ça n’a aucun rapport avec le héros à priori (ni dans un sens ni dans l’autre).
12) A l’origine Len Wein pensait faire de Wolverine un
jeune homme. Mais Dave Cockrum a
réalisé le premier dessin de lui comme un homme assez âgé (la quarantaine) et
avec sa coiffure si particulière. Wein a aimé, et conservé l’idée. C’est
d’ailleurs Cockrum qui fut l’inventeur de la coiffure si particulière du
personnage.
FAMILLE
13) Wolverine se nomme en réalité James Howlett. Fils d’une riche famille, il est né au Canada (en Alberta sans doute) à la fin du XIXème siècle, ce qui fait qu’il a un peu plus de 100 ans. Officiellement son père est John Howlett, et sa mère Elizabeth Howlett, son épouse. Mais Thomas Logan, jardinier des Howlett, aurait eu une aventure avec Elizabeth, et serait le véritable père de Wolverine. Logan est un alias que Rose (domestique des Howlett chargée de veiller sur le jeune James qui s’enfuit avec lui après la mort de ses employeurs) donne pour cacher son identité dans un campement de bûcherons.
14) Wolverine a un frère (ou demi frère peut-être, vu qu’il s’agit du fils de Thomas Logan mais qu’il n’est probablement pas né de la même mère) nommé Dog Logan. Dog est aujourd’hui une sorte d’ermite acariâtre qui voue une haine farouche à Wolverine (il est apparu brièvement dans Astonishing Spider-Man/Wolverine puis Wolverine (vol 5) et fait partie des vilains dans la Hellfire Club Saga dans Wolverine & The X-Men #31 à 35).
15) Wolverine a un autre frère (ou demi-frère, cette fois issus de la même mère, Elizabeth, mais peut-être pas du même père, vu qu’on ne sait pas s’il s’agit de Thomas Logan ou John Howlett) nommé John Howlett (comme son papa « officiel »). Mais le jeune John est mort à la naissance, une tragédie qui fit sombrer sa mère dans la folie. Néanmoins dans la mini-série Wolverine : The End (écrite par Paul Jenkins, auteur d’Origin) on apprend que John n’était pas mort. Mais cette apparition n’est pas officiellement considérée comme faisant partie de la continuité.
16) Pour en finir avec la famille, Wolverine a aussi plusieurs enfants. Le plus connu est Daken, qu’il a eu avec une japonaise nommée Itsu. Il y a eu aussi William Downing (Gunhawk), Saw Fist, Cannon Foot, Shadowstalker, Fire Knives, apparus dans l’arc Wolverine’s Revenge (Wolverine (2010) #10 à 14) par JasonAaron (pas sa plus grande heure de gloire…). Et on a longtemps soupçonné le nouveau né tenue par l’habitante de la Terre Sauvage nommée Gahck à la dernière page de Jungle Saga d’être aussi un rejeton de Logan.
17) Wolverine a
aussi une vocation de protecteur. Il est ainsi le père adoptif d’une jeune
fille nommée Amiko, pour honorer une
promesse faite à sa mère mourante. Amiko est en pratique sous la garde de Yukio, la fantasque aventurière amie de
Logan. Wolverine a aussi pour habitude de prendre sous son aile les jeunes
filles membre des X-men. Il fut le mentor de Kitty Pryde, puis de Jubilee après qu’elle lui sauva la vie,d’Hisako Ichiki alias Armor et
enfin d’X 23, alias Laura Kinney, clone féminin du héros créé par
une branche renégate du projet Arme X.
SABRETOOTH
18) John Byrne voulait aussi faire le design de Wolverine sans masque, mais Cockrum était déjà passé par là. Le design de Byrne est devenu Sabretooth ennemi juré de Wolverine apparu pour la première fois dans Iron Fist #14.
19) Dans l’idée de Claremont et Byrne, Sabretooth (Victor Creed) devait être le père de Wolverine et être âgé d’une centaine d’année. Wolverine aurait eu lui dans les 60 ans. Finalement il a été révélé que les deux n’avaient aucun lien de parenté.
20) On a longtemps supposé que Dog Logan devenait Sabretooth, chose à laquelle Paul Jenkins a déclaré ne pas avoir pensé, mais sans y être hostile.
21) Dans le film X-Men : Origin Wolverine, Sabretooth (nommé Victor) et Dog ne font qu’un, et il est bien le frère de Wolverine. A noter par contre que dans le premier film X-Men (réalisé AVANT Wolverine mais se déroulant APRES) Sabretooth a totalement changé d’apparence (il est devenu blond, et a grandi, en plus d’avoir un look plus bestial).
22) Wolverine et Sabretooth se sont affronté pour la première fois dans Uncanny X-Men #213 (1987), à la fin de l’arc Mutant Massacre. L’existence de combats antérieurs dans la continuité a été révélée par la suite.
23) C’est à Sabretooth que Wolverine a piqué le
stetson qui fut longtemps un de ses accessoires vestimentaires récurrents. De
même que la manie de fumer des cigares (Wolverine
#-1), qu’il abandonna par la suite, politiquement correct oblige.
POUVOIRS ET ADAMANTIUM
24) Les griffes de Wolverine ont toujours été sensées être rétractables. Romita Sr le confirma, arguant qu’il essayait d’avoir l’esprit pratique pour ses designs, et que sans ça le personnage aurait du mal à se gratter le nez. Mais il faut attendre Uncanny X-Men #98 pour avoir la confirmation qu’elles sont une partie intégrante du corps de Wolvie, et pas de simples gadgets sortant de ses gants (Wolverine les sort alors qu’il a les mains nues, furieux de voir Jean se faire maltraiter par le vilain de service).
25) Il faut aussi attendre Wolverine #75 pour découvrir que Wolverine possède des griffes en os naturelles (après que Magneto lui ait arraché son adamantium dans X-Men #25, l’idée venant selon la légende d’une blague en passant de Peter David). On croyait jusque là que ses griffes étaient en adamantium pur et qu’elles lui avaient été greffées par le projet Arme X.
26) Quand Logan a perdu son adamantium, à cause de Magneto donc, le choc a d’abord surchargé son pouvoir guérisseur, le neutralisant. Puis, son pouvoir revenu, il est devenu encore plus féroce. Enfin, après une tentative ratée de lui regreffer de l’adamantium et le rejet du métal par son corps (Wolverine #100), Wolverine a muté physiquement, devenant plus bestial (et perdant son nez, allez savoir pourquoi…). Ce nouveau look ne dura pas, l’artiste Carlos Pacheco choisissant d’abord de cacher le visage de Logan sous un bandana, puis le ramenant doucement vers une apparence plus classique avec l’aval des éditeurs (qui avait conscience d’avoir gaffé et appliquèrent la célèbre méthode Marvel du « il ne s’est rien passé »).
27) Les griffes de Wolverine ont été brisées trois fois, toujours durant la période pendant laquelle il avait perdu son adamantium. La première fois par Cyber, qui brise celles de sa main droite (Wolverine #79). Et elles mettront pas mal de temps à repousser. La deuxième fois par Sabretooth (Wolverine #125), qui les brisera toutes les six. La dernière en attaquant Galactus (sic…), sous la plume d’Erik Larsen (Wolverine #138) et elles repousseront presque instantanément. A noter que dans Wolverine : The End le vieux Logan a une griffe brisée, alors même qu’elle est en adamantium. On ne sait pas comment ça s’est produit.
28) Wolverine a souvent oublié qu’il possédait des griffes (suite aux nombreuses manipulations mentales dont il a fait l’objet). Mais il conservait toujours une prédilection pour les armes blanches (voir notamment la mini-série Before The Fantastic Four : Ben Grimm & Logan).
29) L’efficacité du pouvoir guérisseur de Wolverine n’a jamais été clairement déterminée. Certains auteurs, Greg Rucka en tête l’ont traité de manière assez réaliste, comme un moyen de survivre à des blessures normalement fatales, mais sans rendre Logan invulnérable (Wolverine vol 3 #1 & 2 pour un exemple). D’autres auteurs ont opté pour l’exact opposé. Wolverine a ainsi survécu à deux bombes atomiques dans sa vie (une dans la mini-série Logan, et une autre dans Venom (2004) #8), et a pu se régénérer à partir d’un seul goutte de sang (Uncanny X-Men Annual #11) ou à partir de son squelette alors que toute sa chair avait été brûlée par le vilain Nitro (pendant le tie-in Civil War, Wolverine #42 à47). A noter que par contre dans Uncanny X-Men #142 (Days Of Future Past) une sentinelle infligeait le même traitement à un Logan plus âgé, et cela s’avérait fatal. Le seul point sur lequel tout le monde est d'accord c'est que l'épée Murasama (forgée à partir de la rage de Wolverine, sic...) et le carbonadium (un métal synthétique) peuvent contrer les effets de ce pouvoir guérisseur.
30) L’adamantium dans le corps de Wolverine est en fait un poison pour lui, que son pouvoir guérisseur combat en permanence. Ainsi dans les rares cas où son pouvoir a été neutralisé, Logan s’est retrouvé mourant d’empoisonnement (voir par exemple le diptyque Uncanny X-Men #380/X-Men #99). Il a aussi été sous-entendu que ledit pouvoir guérisseur était logiquement plus efficace à l’époque où Wolverine avait perdu son adamantium. A noter cependant que pendant la brève période où Sabretooth avait de l’adamantium sur les os, son propre pouvoir guérisseur était paradoxalement plus efficace (Wolverine #125).
31) Wolverine doit son adamantium au projet Arme X et aux travaux du mystérieux Professeur André Thorton. Dans son dernier run sur le titre (Wolverine #310 à 313) Jeph Loeb laisse même entendre que Logan lui-même serait l’instigateur du projet, et aurait été volontaire (ce qui contredit allègrement la mini-série Weapon X de Barry Windsor-Smith). Mais si ça se trouve ce point restera lettre morte.
32) Dans son run sur New X-Men, Grant Morrison a révélé que le X du projet Weapon X était en fait un dix en chiffre romain. Il s’agirait donc de la dixième étape du projet Weapon Plus, dont la première était la création de Captain America via le sérum du super-soldat. On sait qu’ensuite c’est allé jusqu’à Weapon XV au moins.
33) Sont aussi
passés par le projet Weapon X : Deadpool, Garisson Kane et Sabretooth entre
autres (ce dernier a même travaillé pour eux comme traqueur tout à fait
volontairement). Team X, équipe
composée de Wolverine, Maverick, Sabretooth, Wraith, Mastodon et Silver Fox entre autres,
bien que travaillant pour la CIA,
était aussi une émanation du projet Weapon X, active durant la guerre froide.
MISCELLANNEES
34) Wolverine a été l’un des cavaliers d’Apocalypse,Mort, durant la saga The Twelve. C’est à cette occasion qu’il a récupéré son adamantium (prélevé sur Sabretooth justement, voir Wolverine #145) et adopté un costume… étrange (un crâne de chèvre sur le bas-ventre, vraiment ?). A noter que ça lui fait un autre point commun avec Gambit (en plus de la capacité à avoir une série solo qui dépasse 6 numéros). Au chapitre des point communs Gambit/Wolvie, on peut aussi noter que la mini-série Gambit/Wolverine : Victims est la première collaboration artistique du duo Jeph Loeb/Tim Sale.
35) Wolverine a appartenu à un nombre impressionnant d’équipes. Les X-Men (en étant parfois membre de plusieurs équipes à la fois au sein du groupe), les Avengers (idem, il a été dans les équipes de Luke Cage et de Captain America en même temps), X-Force (dont il fut le leader), mais aussi Team X (l’équipe de barbouzes mutantes de la CIA),Alpha Flight (l’équipe de super héros canadiens, dont il a même été le leader dans une réalité alternative) et même les Fantastic Four (pendant la brève période où l’équipe originale avait été remplacée par Spider-Man, Hulk, Ghost Rider et Wolvie donc). Sans parler des organisations auxquelles il a été lié de gré (Département H, SHIELD, Armée Canadienne…) ou de force (Hydra, Les Cavaliers d’Apocalypse).
36) Wolverine a eu de nombreux looks, dans toutes ses incarnations diverses (voir le trashbag ici pour vous en rendre compte). Mais pendant un temps, il portait le même costume noir à rayures jaunes dans New X-Men (l’arc Assault On Weapon Plus, #142 à 145), Ultimate X-Men (deuxième costume) et dans le dessin animé X-Men : Evolution (Saison 2). A noter aussi qu’en matière de « crossover de look » la version Ultimate de Wolverine avait un bouc et pas de favoris, mais a adopté assez vite un look « classique ». Le Wolverine « classique » a lui tenté le bouc l’espace de quelques numéros sous le crayon de Frank Quitely (New X-Men #135 notamment).
37) Bien que féroce et bestial par moment, voire un chouia vulgaire à l’occasion, Wolverine est très intelligent et cultivé. Il lit énormément (voir Wolverine (2004) #1 par Greg Rucka), notamment du Henry Thoreau, un poète auteur entre autre de Walden, Or Life In The Woods. Et il parle couramment plusieurs langues, dont le Japonais, Russe, Chinois, Espagnol, les dialectes Cheyenne et Lakota, et un peu de Français, Thai et Vietnamien. Il est aussi un combattant aguerri avec une excellente technique (même si ça ne se voit pas toujours vu les baffes qu’il prend), ayant été formé au sabre et au combat à main nue par des maîtres tels que le maléfique Ogun. Il est aussi un tireur très capable.
38) Wolverine est fan de sports. En bon canadien il adore le hockey (même si on ne connaît pas son équipe préférée). Son attitude vis-à-vis du football américain est plus ambivalente. A la fin de Wolverine #304 il se réjouit de trouver un match à la TV dans un bar. Mais dans le crossover Team X/Team 7, lorsqu’un membre de Team 7 lui demande le vainqueur du Super Bowl il donne la bonne réponse mais affirme que c’est un sport « de gonzesses » et réclame le nom du vainqueur de la Stanley Cup.
39) Wolverine possède plusieurs alias, dont le plus connu est Patch, utilisé essentiellement à Madripoor et ainsi nommé à cause du bandeau sur son œil (un déguisement utilisé à l’époque où les X-Men voulaient faire croire à leur mort). Il est aussi surnommé Wolvie, Wolveroonie (par sa petite protégée Jubilee exclusivement) et aimait jadis se désigner comme « the old canuckle head » (« la vieille tête de canadien »). Il est aussi le roi des catchphrases. Il utilisait beaucoup « flamin’ » dans les années 90 pour remplacer « fuckin’ » qui serait mal passé dans des comics tous publics. Sa célèbre phrase « I’m the best there is at what I do » (« je suis le meilleur dans ma partie ») est quant à elle apparue pour la première fois dans le premier numéro de la première mini-série solo Wolverine de Claremont et Miller.
BONUS
INTERNATIONAL : Jusqu’à ce que Panini reprenne la distribution des
comics Marvel en France, le nom de Wolverine était traduit comme Serval. Le serval est un félin
africain. On se demande donc ce qu’un tel animal serait allé faire au Canada.
En Espagnol, il devient Lobezno, traduction littérale de son alias.