Vous pardonnerez le jeu de mots, vous allez comprendre. Fraîchement partie de Batgirl pour ne pas avoir eu le droit d'écrire des histoires plus légères, Gail Simone devient officiellement la reine de l'ironie. D'une part parce Batgirl n'a jamais été aussi légère qu'avec sa nouvelle mouture, et d'autre part parce que la scénariste est plutôt partie du côté de l'horreur chez Vertigo. On notera que ça ne sera pas forcément pour nous déplaire.
Pour Clean Room (got it?), Gail Simone fait équipe avec Jonathan Davis-Hunt pour livrer un thriller horrifique opposant deux femmes. La charismatique Astrid Mueller est à la tête d'une toute nouvelle église qui prétend pouvoir soigner n'importe qui de n'importe quoi, à condition d'y mettre le prix, très très élevé. L'église en question est en possession d'un chambre secrète, la mystérieuse Clean Room, qui a pour effet de soigner les gens, mais aussi de considérablement les changer... à moins qu'il n'en ressortent jamais.
En face d'elle, Chloe est une photo-journaliste sur le point de se suicider après la mort de son mari, brutalement assassiné alors qu'il enquêtait sur l'église en question. Mais plutôt que de craquer, Chloe se décide à se lancer dans un enquête pour dévoiler les mystères de l'église coûte que coûte.
La série verra ses couverture dessinée par Jenny Frison, déjà en charge de celle de Revival chez Image Comics. On peut trouver l'une de ses couvertures en galerie, accompagnée d'une première planche de la série.
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