Pris dans une shitstorm aux proportions absurdes à propos de sa position concernant les films DC Comics (qui, effectivement, opposeront Darkseid à Thanos dans un combat de Titans à distance), James Gunn garde la tête froide et a pris un peu de temps pour évoquer Guardians of the Galaxy 2, dont il a fini les contours du script le jour de la sortie en salles du premier opus.
Bourreau de travail et de teasing, le réalisateur est d'abord revenu sur la situation filiale de Star-Lord, dont le paternel est évoqué à la fin de Guardians premier du nom :
"C'est marrant, parce que je ne veux pas en faire la boîte noire du film. Vous voyez ce que je veux dire ? Ouais, on va savoir qui est son père, et ça va servir l'histoire. Mais ce ne sera pas présenté comme un twist incroyable. Je ne veux pas faire ça. Et à vrai dire, ce n'est pas qui il est qui importe, c'est la relation qu'entretiennent les deux personnages."
Plus loin, le réalisateur avoue ne pas être fan de la représentation du père de Peter Quill dans les Comics Marvel :
"Je pense qu'il y a un moyen plus intéressant de l'insérer à l'univers cinématographique Marvel. Il y a trop de choses dans les Comics qui résonnent très Star Wars à mon sens. Et puis, je ne suis pas très fan du prénom J'son."
Enfin, James Gunn tient à répéter une fois de plus combien ses deux films seront différents l'un de l'autre, que son audience ne s'attende pas à voir un Guardians of the Galaxy 1.5 en salles :
"Il ne s'agit pas recapturer l'essence comme avec le premier opus, qui est très bien pour ce qu'il entreprend. Le film est ce qu'il est. Mon but est d'emmener les personnages vers de nouvelles directions et d'apprendre de nouvelles choses à propos d'eux. Il s'agit de reprendre ces personnages que les gens aiment et auxquels ils croient et les rendre plus réels encore. Personnellement, je crois totalement à ces personnages, ils sont réels pour moi. À mes yeux, Rocket et Groot sont vrais. Je les aime comme j'aimerais n'importe qui d'autre. C'est peut-être une forme de maladie mentale de mon côté, mais c'est comme ça. Je pense que la vérité, c'est que vraiment croire en ces personnages, ça résonne chez les gens. En plus de ça, je trouve que le film ne prend pas le public pour des idiots, contrairement à beaucoup de la production Hollywoodienne de ces 30 dernières années. On sait que c'est fun, et nous n'avons rien contre le fait d'avoir un bon moment un peu débile - de voir des explosions et tout - mais au coeur du film, on retrouve une histoire et des personnages. Je pense que c'est ça que les gens ont aimé."
Malade mental ou pas, James Gunn parle avec le coeur et on hâte de remonter dans le Milano en sa compagnie, dans moins de 3 ans maintenant !
