Le concept de super-héros, bien que largement attribué aux Etats-Unis, n'a pourtant pas de frontières. C'est aussi vrai géographiquement - on les retrouve dans toutes les bandes-dessinées, et ils viennent de pays divers et variés - que temporellement. Et avec leur manie de jouer avec des univers parallèles, les comics ont donc fini par introduire quantité de personnages qui ne viennent pas d'un présent, mais bien d'un futur tout aussi fictif. Et pour ce nouveau Top 5, nous avons sélectionné cinq de ces héros, qui comme Arnold Schwarzenegger, nous viennent de l'avenir, qu'il soit proche ou très lointain.
Booster Gold est un personnage atypique de l'univers DC, créé par Dan Jurgens apparu dans le premier numéro de sa propre série en février 1986, ce qui fit de lui le premier héros d'importance à rejoindre l'éditeur aux deux lettres après Crisis on Infinite Earth. Jeune homme en quête de gloire, Booster Gold se nomme en fait Michael Jon Carter (original !) et il né dans la Gotham City du vingt-cinquième siècle. D'origines modestes, Michael est un athlète, et va obtenir une bourse d'entrée à l'université grâce à sa carrière de footballeur.
A la suite d'une sombre affaire de paris, il tombe en disgrâce et devient le gardien du Musée de l'Epace de Metropolis, dans lequel il finit par se passionner pour les super-héros du vingtième siècle. Il décide alors de devenir un héros lui-même en volant des reliques du musées, dont la machine à remonter le temps de Rip Hunter, grâce à l'aide d'un petit robot nommé Skeets. Il se fait alors appeler Booster Gold, combinaison de son surnom de footballeur, Booster, et du nom de héros qu'il cherchait à prendre, Goldstar. Depuis, il arpente l'univers DC en quête de gloire.
Plutôt improbable, cet homme qui se fait super-héros d'avantage qu'il ne l'est - dans un premier temps - est un personnage errant, en quête de reconnaissance, ce qui lui donne un certain charme et une originalité indéniable. Il peut aussi compter sur son robot Skeets pour attirer la sympathie du lecteur, parfois lassé par sa personnalité fringante, qui été gentiment ridiculisée dans le Justice League de Bruce Timm :
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En témoigne l'événement Spider-Verse, le personnage du tisseur ne manque pas de variantes. Mais il en est une qui se distingue des autres : Spider-Man 2099, créé par Peter David et Rick Leonardi en 1992 pour Marvel. Ce n'est qu'un des nombreux personnages issus de la gamme 2099, qui a sa sortie, avait l'intention de présenter l'avenir officiel de l'univers Marvel, qui dépeignait une Amérique dystopique et Cyberpunk.
Dans cette époque, Spider-Man n'est autre que Miguel O'Hara, un scientifique qui tente de recréer les pouvoirs de Peter Parker jusqu'à ce que son propre ADN soit croisé avec celui d'une araignée. Un personnage qui fit son trou malgré toutes les secousses frappant la ligne 2099, pas toujours bien vue par les cadres de Marvel. Il faut dire que le personnage est important à plus d'un titre : il est par exemple le premier alter-ego latino de Spidey, bien avant Miles Morales dans l'univers Ultimate.
Spidey version 2099 connu ainsi - et connaît toujours - une popularité certaine en tant que Spider-Man alternatif, allant même jusqu'à rencontrer son compère du présent dans l'arc "Necessary Evil" de The Superior Spider-Man, en 2013.
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Techniquement, ce personnage est plus un super-vilain qu'un super-héros mais qu'importe, Reverse-Flash est un concept à lui seul et il aurait été dommage de le laisser sur la touche pour cette simple raison. Officiellement, le premier Reverse-Flash est en fait The Rival, un criminel apparu en 1949 dans les pages de Flash, et qui avait recréé la formule donnant au premier bolide écarlate ses pouvoirs. Mais nous voulons ici parler du Professeur Zoom.
Plus connu sous le nom de Eobard Thwane, ce vilain est apparu en 1963, et il vient, tout comme Booster Gold, du XVème siècle. Il découvre le costume du Flash de l'âge d'argent dans une capsule temporelle et il tente alors de l'améliorer, processus qui va inverser les couleurs de la tenue. Il se servira ensuite de ces pouvoirs pour devenir un criminel, ce qui le conduira face au vrai Flash, capable lui aussi de voyager dans le temps.
Au fil d'années entières de continuité, Professeur Zoom a causé bien des soucis à Barry Allen, assassinant sa femme, puis en tentant de tuer sa fiancée, ce que Flash empêcha en brisant la nuque du vilain. Mais DC revint sur cette décision en laissant le méchant continuer sa série de victimes au fil des ans, jusqu'à ce qu'il devienne, dans une forme de paradoxe, le créateur de Flash, en remontant le temps pour tuer sa mère. Une boucle façon Terminator qui a fait le bonheur des scénaristes depuis. On notera d'ailleurs que le nom de Reverse Flash fut repris par bien d'autres vilains, témoignant de sa popularité dans les cercles du mal.
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Parmi toute cette liste de personnage, Batman Beyond est sans aucun doute mon préféré. D'abord imaginé comme un personnage du DC Animated Universe, il devint rapidement l'occasion parfaite pour Bruce Timm et ses compères de poursuivre Batman : The Animated Series dans une autre direction. C'est ainsi qu'en 1999, le studio d'animation de DC travailla sur une série de science-fiction qui voit le jeune Terry McGinnis reprendre le flambeau de Bruce Wayne.
Le concept accroche immédiatement les cadres de DC qui décident de lancer, en parallèle de la série animée, une première mini-série de comics. Du côté de la télévision, la série comptera trois saisons, et pour ce qui est des comic books, Batman Beyond en est à sa sixième série après des runs pas toujours très intéressants.
Le personnage n'en est pas moins passionnant, puisqu'il explore les reflets sombres du chevalier noir dans une ambiance cyberpunk crasseuse, qui permet de réinterpréter de nombreux héros classiques du Batverse, comme le Joker, passé d'archi-vilain à nom de gang réputé dans les rues de Néo-Gotham. L'ensemble est porté par une dynamique intéressante entre un Bruce Wayne aigri et vieillissant et un Terry McGinnis casse-cou et bien moins galvaudé que son mentor. Un must, symbolisé dans un générique cher à mon cœur :
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La liste pouvait-elle se terminer autrement ? Cable est un peu la quintessence des comic books des années 90', dans tout ce qu'ils ont d'accrocheurs et d'irrévérencieux. Imaginé par Louise Simonson et Rob Liefeld, le personnage apparaît d'abord dans The New Mutants #87 et sera présenté plus tard comme le fils de Scott Sumers (Cyclops) et Madelyne Pryor (le clone de Jean Grey).
Techniquement, Cable est né dans le présent de l'univers Marvel, mais fut envoyé dans le futur, ce qui nous permet de le placer en tête de cette liste. Il faut dire que le bonhomme a de nombreux arguments en sa faveur : il dispose de pouvoirs télépathiques et télékinétiques plus ou moins avancés, d'un corps techno-organique qui accroît sa force et sa résistance, et d'un œil bionique qui lui permet de voir l'ennemi bien avant que celui-ci ne le repère.
Le personnage est devenu étonnement populaire, comptant sur les nostalgiques années que sont les nineties pour se frayer un chemin dans le cœur des fans, qui apprécie sa participation dans de nombreuses grandes sagas, dont celle du Messie, en 2009. Depuis, nous n'attendons plus qu'une seule chose, qu'il apparaisse à l'écran. Et avec l'arrivée prochaine d'un film New Mutants, tout reste possible !
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Booster Gold est un personnage atypique de l'univers DC, créé par Dan Jurgens apparu dans le premier numéro de sa propre série en février 1986, ce qui fit de lui le premier héros d'importance à rejoindre l'éditeur aux deux lettres après Crisis on Infinite Earth. Jeune homme en quête de gloire, Booster Gold se nomme en fait Michael Jon Carter (original !) et il né dans la Gotham City du vingt-cinquième siècle. D'origines modestes, Michael est un athlète, et va obtenir une bourse d'entrée à l'université grâce à sa carrière de footballeur.
A la suite d'une sombre affaire de paris, il tombe en disgrâce et devient le gardien du Musée de l'Epace de Metropolis, dans lequel il finit par se passionner pour les super-héros du vingtième siècle. Il décide alors de devenir un héros lui-même en volant des reliques du musées, dont la machine à remonter le temps de Rip Hunter, grâce à l'aide d'un petit robot nommé Skeets. Il se fait alors appeler Booster Gold, combinaison de son surnom de footballeur, Booster, et du nom de héros qu'il cherchait à prendre, Goldstar. Depuis, il arpente l'univers DC en quête de gloire.
Plutôt improbable, cet homme qui se fait super-héros d'avantage qu'il ne l'est - dans un premier temps - est un personnage errant, en quête de reconnaissance, ce qui lui donne un certain charme et une originalité indéniable. Il peut aussi compter sur son robot Skeets pour attirer la sympathie du lecteur, parfois lassé par sa personnalité fringante, qui été gentiment ridiculisée dans le Justice League de Bruce Timm :
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