Vous le savez, l'univers DC est un plein chamboulement. L'événement Convergence, qui jouait avec la continuité et les mondes parallèles de l'éditeur, vient de se terminer, et la fin de son huitième numéro révèle un tout nouveau statu quo pour DC et ses artistes.
Pour faire simple, Convergence n'a rien fait converger, ou presque. On savait le titre de l'event trompeur depuis l'arrivée d'une réponse éditoriale appelée Divergence, mais c'est désormais officiel, DC n'avait nullement l'intention, contrairement à ce qui se trame chez Marvel, de remettre à plat ses univers. Au contraire, l'éditeur offre désormais à ses artistes un vrai catalogue de mondes parallèles et d'époques à explorer. Une douzaine d'environnements qui vont du Pre-Crisis à Flashpoint (cf galerie).
Une conséquence qui correspond, finalement, parfaitement aux déclarations de ce cher Dan Didio, qui nous avait doucement préparé à un univers DC moins regardant sur son multivers et sa continuité.
L'éditeur met donc en place un "bac à sable créatif" qui servira sans doute d'appât à artistes : un climat de création plus libre est certainement une bonne idée pour s'attirer la sympathie des auteurs, reste à savoir si l'essai se transformera d'ici quelques mois dans les rayons des comics shops. En tous cas, Dan Didio a profité de la fin de Convergence pour expliquer que nous pourrions désormais trouver des séries venant de tous ces univers dans nous boutiques favorites. A titre d'exemple purement fictif, on pourrait donc très bien lire un Flash et un Batman mensuels ne se déroulant pas dans les mêmes univers.
A titre personnel, et en tant que lecteur plus attaché aux personnages et à la richesse des histoires qu'aux questions de cohérence et de continuité, je trouve cette idée particulièrement louable, en espérant qu'elle sache redonner un peu de vigueur à DC voire, soyons optimistes, à toute l'industrie.