Puisqu'aucune photo officielle du comité n'existe sur la toile, de gauche à droite sur la photo ci-dessus : Dan Buckley, John Dokes (qui jouait dans la comédie musicale Spider-Man), Joe Quesada.
On sait
Kevin Feige débarrassé du joug du mystérieux et
très secret Ike Perlmutter, réputé pour être la raison de la radinerie des productions
Marvel Studios, à qui l'on reproche souvent un résultat final proche du limite dans sa production, et que
le Big Boss de la maison Avengers répond maintenant à Disney, détenteur de
Marvel depuis 2010.
Ce soir,
Birth Movies Death, une source connue pour son sérieux, annonce que
Marvel Studios aurait également pris la décision de se séparer de son comité créatif, groupe que l'on sait composé d'
Alan Fine (propriétaire de Marvel avec Perlmutter lors du rachat de
Toy Biz dans les années 90),
Brian Michael Bendis (scénariste star de la Maison des idées),
Dan Buckley (éditeur culte de Marvel) et
Joe Quesada (l'homme qui a tout relancé avec
Marvel Knights). Et si une dissolution peut sonner comme une bonne nouvelle au niveau du créatif, c'est parce que l'on sait ce comité à l'origine du départ d'
Edgar Wright, et que ce serait ce conseil des sages qui ne verrait pas d'un très bon oeil l'originalité potentielle dans ses propres productions.
On sait que
Kevin Feige veut faire évoluer son propre genre de films de Super-Héros avec une phase 3 qui fait la part belle à des héros moins connus et plus représentatifs du monde, à des Super-Héroïnes de premier plan à la TV et au ciné', et puisque l'
on sait Disney à priori plutôt progressiste (et malin) avec Star Wars, tout ceci pourrait aller vers plus de folie chez
Marvel Studios, ainsi que de plus grosses factures pour le bien de chaque film. On sait par exemple que c'est Ike Perlmutter qui s'était opposé à la vente de jouets
Black Widow, persuadé du haut de sa tour d'ivoire que "les filles ne font pas vendre". Évidemment, il faut aussi se montrer prudent dans la mesure où on ne sait pas non plus dans quelle direction tout ceci se dirige en dehors d'une volonté affichée de laisser plus de liberté à chaque réalisateur fort d'un projet, ce qui sonne déjà comme une belle nouvelle à nos oreilles de fans effrayés que le genre s'engonce dans une auto-parodie lassante.