Impliqué dans deux des projets les plus à-même de recevoir la foudre des fans,
Toby Kebbel a profité de sa mini-tournée promo pour
Warcraft afin de revenir sur l"échec retentissant que représente
Fantastic Four de
Josh Trank, dont nous parlait il y a peu
le richissime Rupert Murdoch il y a quelques jours.
Apparemment touché par le retour des fans, l'acteur qui campera bientôt l'orc Durotan ne se cache pas derrière de fausses excuses et semble même aller dans le sens de ceux qui ont le plus tapé sur le film de la Fox. On notera en même temps ses quelques mots gentils pour Josh Trank, qui aurait apparement bien accompagné l'acteur sur le tournage :
"J'ai été déçu mais les fans n'ont pas tort. Les fans ont toujours une idée assez précise de ce qu'ils veulent voir et ils savent se faire entendre si ce n'est pas le cas. C'est quelque chose qui me plait en tant qu'acteur. Mon job est de faire de mon mieux avec mes performances, d'espérer être bien dirigé et je pense que ça a été le cas. Je pensais que le film fonctionnerait. Ce n'est évidemment pas le cas et les fans se sont fait entendre. J'apprécie leur honnêteté.
Je ne sais pas si j'ai appris grand chose de Doom, en dehors du fait qu'il faut élever la voix quand quelque chose de ne va pas. Je pense que c'est important. Quand vous êtes acteur, votre carrière est en danger à chaque rôle, particulièrement sur ce genre de super-productions. Un tel film sort et je reçois 4 scripts par semaine, sauf que si les choses se passent mal, le nombre de scripts passe à zéro, ça a un réel impact sur ma carrière. Désormais, je pense que dès qu'il y a un problème sur le set, il faut intervenir et régler le conflit par la discussion. Je ne dis pas que ça s'est mal passé mais sans collaboration, nous finissons tous déçus."
On souhaite maintenant bien fort les doigts que le bon Toby ne nous ressorte pas le même discours une fois Warcraft (en ballotage entre Universal, Legendary et Blizzard) sorti en salles, et son réalisateur hypothétiquement pointé du doigt pour sa production colossale.
