Puisque le film a déjà été oublié des mémoires des comic-book nerds tant ses galères de production étaient flagrantes, la prescription semble atteinte pour la production de l'ami Simon Kinberg : et l'acteur Miles Teller (Reed Richards) est revenu sur cette experience.
Il s'est confié au micro du Happy Sad Confused de Josh Horowitz sur les conditions de production ainsi que sur la réception du public et la réputation qui s'est immédiatement collée au métrage de Josh Trank.
"Lorsque vous faites un film comme Fantastic Four qui ne marche pas, les gens pensent "oh vous vous en foutiez" et c'est complètement faux. Tu travailles beaucoup plus dur sur les mauvais films, ou les films qui ne sont pas ce que vous attendiez, parce que ça ne marche pas. Et je trouve que les critiques là-dessus étaient injustes. Il y a de plus gros sujets, si vous regardez combien a été mis en production et ce qu'ils ont récoltés derrière. Mais je pense que c'est dommage qu'un film comme ça devienne un point noir de ton CV quand tant de personnes talentueuses ont travaillé dur et peut-être que certains l'ont mal pris. Mais il y a tellement de gens qui ont travaillé dur dessus et qui sont bourrés de talent."
"Il me semble que c'est Clooney qui a dit que si on peut faire un
mauvais film d'un bon scénario, tu ne peux pas faire un bon film avec un mauvais script, et c'est tellement vrai. Lorsqu'on vous dit que votre rôle ne sera pas aussi gros que prévu et qu'on vous dit 'Oh mais tu seras plus important dans la suite' ou 'Oh on va réécrire' et 'Ouais on va prendre toutes ces notes en compte' ; si vous êtes en position de dire stop, 'je ne signerais pas ce contrat tant que le scénario ne va pas dans la direction que je souhaite' et bien vous êtes très chanceux. Parce que je connais des acteurs oscarisés qui me disent que c'est une lutte quotidienne pour aller là où ils veulent, et se battre pour la meilleure version du script."
On ne s'inquiète pas vraiment pour la carrière de Miles Teller, acteur ayant déjà déployé tout son talent dans Whiplash aux côtés de J.K. Simmons, qui devrait d'ailleurs passer du côté de la production - avec le projet sur le Stopwatch Gang - afin de s'assurer un minimum de contrôle sur la qualité du film.
De là à dire que le petit tour chez Kinberg et la Fox l'a traumatisé, il n'y a qu'un pas.