Lors d'une visite de journalistes dans les bureaux californiens de Walt Disney Studio, Kevin Feige a pris le temps de s'exprimer au sujet de l'actualité auprès d'une poignée de nos confrères américains.
Il revient notamment sur le passage de Joss Whedon chez Warner pour la réalisation de Batgirl :
"Il nous a prévenu il y a quelques mois de cela, ce qu'il n'avait pas à faire, mais c'était vraiment attentionné de sa part. Nous ne pouvions que le supporter dans ce choix de carrière. Nous avons vraiment envie de voir un film Batgirl de Joss Whedon, ça sera génial."
Il s'exprime ensuite sur le futur de Spider-Man dans le MCU et sur les spin offs récemment annoncés par Sony Pictures. Spidey reviendra bien pour un Avengers 4 toujours prévu pour 2019. Comme annoncé précédemment, l'univers partagé de la franchise arachnéenne restera quand à lui bien dans le giron de Sony.
Il annonce également que Disney a toujours prévu d'utiliser le personnage de Peter Parker pour la suite des opérations.
Sur le passage de Josh Brolin chez la Fox pour jouer le rôle de Cable dans la séquelle de Deadpool, l'homme à la casquette revient sur les nombreux débats qui ont enflammé les réseaux sociaux sur le fait que l'acteur était également Thanos dans le MCU en comparant les plans de l'acteur à ceux de Harrison Ford ayant joué lui aussi deux personnages mythiques durant sa carrière :
"Indiana Jones et Han Solo sont deux personnages différents mais joués par la même personne... et ça n'a jamais été un problème. Et Thanos et Cable sont également deux personnages différents..."
Devant le succès de films comme Logan ou Deadpool qui n'ont pas hésité à franchir la barrière du fameux Rated-R, les journalistes ont voulu savoir s'il était prévu que Marvel Studios passe également cette fameuse limite. Pour lui la violence exprimée dans ces films était nécessaire pour servir le propos de leurs auteurs et Feige retient surtout l'audace et les prises de risques à repousser les limites créatives des deux projets.
Il revient enfin sur l'usage de ressorts comiques dans la plupart de ses films et dit ne pas imposer de cahier des charges à ses auteurs sur ce sujet, mais que cela vient naturellement. Il dit également se servir de l'humour pour impacter plus facilement sur les enjeux dramatique par la suite.
Des déclarations qui somme toutes sont plutôt attendues et convenues mais qui permettent d'éclaircir au moins certains éléments pour le futur des franchises de la firme de Burbank.
