Alors que l'idylle entre les deux femmes fortes de
Wonder Woman est bel et bien réelle depuis quelques semaines maintenant, la réalisatrice de Monster,
Patty Jenkins, a une fois de plus confirmé sa tendance à ne pas garder sa langue dans sa poche.
En effet, lors d'une longue interview à
Playboy, celle qui en a marre qu'on lui répète qu'elle est un femme a étonne tout le monde par sa franchise, en déclarant tout simplement que
Gal Gadot n'était pas son choix pour
Wonder Woman, et qu'il lui a fallu un moment pour accepter la situation puis apprendre à aimer sa muse dans le rôle de Diana Prince :
"Cela faisait un petit moment que je parlais avec le studio de la possibilité de réaliser Wonder Woman, et quand l'annonce est tombée, je me suis trouvée un peu décontenancée. Je suis certaine que je n'aurais pas fait le même choix de casting. Puis, plus tard, j'ai commencé à l'observer, j'ai appris à la regarder, et c'était honnêtement assez incroyable. Je pense que Warner Bros a fait un meilleur choix que moi, notamment en prenant une actrice qui vient du marché international, tandis que j'aurais sûrement juste cherché une jeune actrice américaine. C'est un vrai cadeau pour moi, d'autant qu'ils ont cherché les mêmes qualités que celles qui m'intéressaient, à savoir de trouver une actrice qui a les épaules pour représenter toutes les valeurs de Wonder Woman. Gal est la meilleure. "
Plus loin, la réalisatrice va même jusqu'à comparer celle qui a volé la vedette à Batman et Superman dans leur propre film à Lynda Carter et Christopher Reeve :
"De temps en temps, on voit des castings qui transcendent leurs rôles, pourtant si iconiques. C'est presque un miracle que Wonder Woman ait la chance d'avoir une deuxième actrice qui lui correspond si bien. Elle est courageuse, forte, aimante, badass, et tous les autres adjectifs qui vous viennent en tête quand vous pensez Wonder Woman."
Autant dire qu'avec une telle côte d'amour, le duo n'est pas prêt de se séparer (malgré le fait que Patty Jenkins n'ait toujours pas officialisé son retour, mais ça devrait être une histoire de quelques signatures), et reviendra dans de longs mois pour une suite,
située dans une époque contemporaine et aux USA, cette fois.
