Ben Affleck aura vécu une paire d'années compliquées depuis ses débuts sous le costume de la Chauve Souris de
Gotham.
Après avoir multiplié toute une batterie de déclarations entre
Batman V Superman et les premières découvertes visuelles de
Justice League, l'acteur se montre aujourd'hui plus que confiant dans le fait de voir
Joss Whedon remplacer
Zack Snyder derrière la caméra.
Là où de nombreux fans des adaptations DC peinent à être convaincus par les productions Marvel Studios, Affleck de son côté semble avoir tiré une expérience de spectateur satisfaisante du premier Avengers, et se réjouit de voir le metteur en scène arriver aux manettes de son propre avenir filmique.
"Joss a apporté au film ce que tout bon réalisateur apporte, du bon goût. Une perception de ce qui va marcher dans l'histoire et de ce qui ne marche pas. Un instinct pour le réalisme, l'humanité dans les personnages et l'humanité dans le conflit, transformé ensuite en quelque chose d'accessible et de pertinent. Je pense que ça fait partie des choses qu'il a très bien fait sur Avengers, franchement. Il a vraiment défini une tonalité, et on a eu l'impression que beaucoup de films faits ensuite ont suivi cette direction qu'il avait créée.
C'était un exercice compliqué, d'avoir tous ces gens qui peuvent faire des choses extraordinaires qui ont l'air absurde en surface, et pourtant, un bon conteur d'histoires comme Joss nous prend par la main, nous fait nous identifier à eux, les fait paraître réels, et rend tout ça intéressant. Beaucoup de gens connaissent les comics, beaucoup de gens ont les connaissances de bases. Mais ce que Joss a s'appelle le talent.
J'aimerais avoir la capacité qu'il a pour identifier ce qui fait le drame humain le plus intéressant à suivre dans le contexte du conflit de super-héros. Mais il a un esprit aiguisé pour ça. Il sait exactement ce qu'il veut, avec une précision quasi chirurgicale. Il se concentre dessus, point par point, sur comment il va raconter cette histoire, sur sa place exacte dans le déroulé éditorial. Quelle teneur doit avoir le fait de sortir une réplique. Il vous met à laise parce que vous sentez qu'il a une idée très claire de ce qu'il veut, ce qu'il attend et, plus important, ce qu'il pense qui va fonctionner."
Un point de vue qui se veut rassurant, et dont chacun se fera juge du côté promotionnel assumé ou non. Là où l'approche de
Whedon est palpable dans les bande annonces survenues depuis le passage de témoin,
Justice League risque de souffrir d'un aspect bicéphale quasi obligatoire, compte tenu du différentiel d'approche l'opposant à
Snyder encore responsable d'une grande partie des scènes.
Il sera donc difficile de voir exactement ce qu'aurait pu être le métrage si l'un des deux en avait eu la paternité à cent pour cent, mais si on suit la logique de Ben Affleck, le résultat ne peut qu'être meilleur. Convaincus ?