Quand il ne grignote de succulents donughts sur les plateaux de Stranger Things, David Harbour lit. Et il lit tellement que quand vient le moment de faire la promotion du prochain film Hellboy de Neil Marshall, l'acteur se prête tel Mike Mignola à des comparaisons de folklores, symboliques pour lui du genre comic-book dans son entier.
"Les films de super-héros forment le mythos de l'Amérique moderne, non ? Les grecs antiques avaient Agamemnon, Achille, Troïlus et Cressida, et nous avons Captain America, Iron Man et Superman. C'est donc bien un mythos, et je voulais être impliqué dans ce genre de discussions, clairement.
Quand Eschyle écrit Electre, et quand Euripide écrit Electre, l'approche d'Euripide est plus sombre, plus étrange, plus bizarre et beaucoup plus cynique, et je pense que Hellboy porte ce genre de choses. Et je pense que le mythos présenté s'approchera plus de quelque chose comme ça."
A savoir si l'acteur compare le projet Hellboy actuel au précédent, et à la différence de style opéré de l'un à l'autre, ou bien à ce nouveau film comparé à une dizaine d'années passées dans le paysage poli de super-héros conventionnels et tous publics, nous ne savons pas.
Ce qu'on peut en revanche lire du bon shérif de Hawkins est que cette nouvelle approche se veut davantage comme un héritage du cinéma de monstres, ce que n'aura qu'en partie réussi l'approche de Guillermo Del Toro.
"Les films de super-héros ont adopté une certaine approche, et avec Deadpool ou Logan, ils essayent de faire des choses différentes, et nous mêmes essayons de trouver notre propre étiquette là-dessus. J'étais très excité par ce concept, de faire un film de monstres qui était sombre et effrayant et qui parlait de fin du monde, c'était excitant."
On attendra de comparer (s'il le faut) les deux adaptations d'
Anung Un Rama au cinéma à l'approche de
Marshall sur le projet.
Mignola vante une version plus proche des comics, mais au regard du premier visuel de
Harbour en diable rouge, difficile de trouver cette proximité.