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Amazing Spider-Man : Venom Inc. Alpha #1, un retour à un bon Dan Slott à l'ancienne ?

Amazing Spider-Man : Venom Inc. Alpha #1, un retour à un bon Dan Slott à l'ancienne ?

ReviewMarvel
On a aimé• Du Spider-Man à l'ancienne sans surprises
• Une envie de comprendre où Marvel veut en venir avec les symbiotes
• De bons dialogues
On a moins aimé• Slott n'arrive pas à calmer certains tics
• Le dessin de Ryan Stegman, pas pour tout le monde
• Une intro' sympa avec de grosses facilités
Notre note

Cette semaine, on retrouve dans les kiosques l'ouverture de Venom Inc. par Dan Slott. Difficile d'expliquer aujourd'hui l'empressement qu'aura déployé Marvel à faire la promotion du tisseur baveux - on l'aura repéré aux côtés des mutants, dans son propre Spider-derse et ici dans ce nouvel arc - on s'attendait à n'en plus pouvoir, et en définitive c'est une surprise plutôt agréable qui se présente à l'oeil. Sans être tonitruante non plus, mais après les dernières années, revoir Dan Slott en petite forme fait plaisir (un peu), apparemment retenu dans ses défauts par son camarade Mike Costa.

Le numéro s'ouvre sur l'un des nombreux personnages déclinés du symbiote, qui se fera subtiliser son costume dès les premières pages. Comme pour son organisation de super-boufons, Slott adopte un modèle d'écriture ultra-codifié, qui passe par le fameux groupe de personnages tous déclinés d'un adversaire classique de l'araignée, en l'occurrence Venom (avouez, surpris ?). Au-delà de ce pitch méga classique, c'est dans l'énergie générale des dialogues et des situations que le récit casses ses facilités évidentes.


On retrouve pas mal de répliques bien timées, et un aspect classique général qui fait plaisir à retrouver. Le Venom protecteur classique, l'Agent Venom (à noter pour les fans du run de Remender que Marvel semble enfin désireux de ramener Flash à un rôle plus actif, même si là encore on joue sur de la grosse, grosse facilité), une scénographie de la créature plus à l'ancienne et moins créative que ce que certains essais récents auront rendu. Le numéro ne cherche pas midi à quatorze heures - tout est dirigiste, tout est facile d'accès et part de A pour aller à B, mais on retrouve réellement cette simplicité, cette légèreté et cette façon de poser des enjeux typiques de l'univers du tisseur à une certaine époque.

En somme, Slott fait le job en ne cherchant pas à poser ses idées étranges et en refusant de s'écouter parler. Le scénario est au service d'une histoire cadrée, simple, efficace, ce qu'on aurait envie de lire d'un début de crossover, peut-être encore un peu juste sur l'ambition générale et les enjeux, mais un plaisir pour les symbiotes-sexuels de par le monde.


Côté graphique, difficile de dire que Ryan Stegman fasse le boulot. Chacun devra se positionner sur l'aspect toujours exagéré du style de l'artiste, qui ne se foule pas sur les fonds et donne à manger sur deux splash maximum, dans un ensemble visuel besogneux qui ne constitue pas un argument en soi.

Venom Inc #1 est donc un peu plus que la série d'exploitation lambda d'un concept que (curieusement) Marvel abuse sans qu'on le lui demande, sans être transcendant non plus. On retrouve l'affect qu'on a généralement pour les spider-titres assez vite, les dialogues fonctionnent, l'énergie générale est là et l'envie de revenir ne se dissipe pas malgré un cliff' de fin qui trahit les réflexes rouillés d'un Dan Slott autrefois meilleur, mais dans l'ensemble, une lecture qui fait le job est c'est tout ce qu'on pouvait en demander.

Corentin
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