Dans le contexte de libération de la parole des femmes qui fait suite à l'affaire Weinstein, de nombreux noms de célébrités ont été révélés pour des faits de harcèlement et d'agression sexuelles, et notamment de personnes gravitant dans le milieu des comics (Eddie Berganza) et de ses adaptations (Bryan Singer, Brett Ratner, Andrew Kreisberg, Kevin Spacey, les frères Affleck ou plus récemment James Franco).
C'est aujourd'hui à une immense icône du médium des comics de faire face à des accusations de harcèlement sexuel : Stan Lee. Le co-créateur de Marvel Comics et d'une quantité incroyable de ses personnages est en effet accusé par une compagnie d'infirmières à domiciles (de luxe : à 1000$ la journée) d'avoir observé un comportement inadmissible envers ses employées. La compagnie a tu son nom afin de ne pas que les employées en question puissent être inquiétées, et avait rompu son contrat avec Lee l'année dernière, supposément en réponse à ce comportement.
De nombreuses voix se sont élevées de part et d'autre de ces révélations, certaines appuyant le propos, qui veut que Stan Lee perde la tête avec l'âge (95 ans) - et accusant le coup du décès de sa femme Joan l'an dernier ; alors que d'autres refusent catégoriquement d'y croire. La compagnie employée actuellement, Vitale Nursinc Inc., est montée au créneau pour défendre l'auteur, au comportement "gentil et respectueux".
Les avocats de Stan Lee ont fermement répondu en niant toutes les accusations à l'encontre de Stan Lee, accusant la compagnie de vouloir extorquer de l'argent et profiter de l'âge du bonhomme, qui a annoncé se battre pour préserver son honneur et son nom. Il est important de rajouter que l'affaire a éclaté dans les pages du Daily Mail, un tabloïde britannique souvent critiqué pour son sensationnalisme, et qui a d'ailleurs été banni par la communauté Wikipédia anglaise, qui le considère comme une "source non fiable".
Quelle que soit l'issue de cette affaire, Stan Lee et son nom risquent d'en prendre un coup.