Il y a vingt-cinq ans, nous étions en 1993 et Samuel L. Jackson était dans un joli streak. L'acteur enchaîne à l'époque un rôle de second plan dans le True Romance de Tony Scott, un rôle d'un peu meilleur plan mais quand même dans le Jurassic Park de Steven Spielberg, et scellait sa légende de motherfucker avec le Menace II Society des frères Hughes.
Si Jackson semblait n'être qu'au début de sa longue carrière, il était pourtant déjà âgé de quarante-cinq ans en 1993, et c'est à cette période faste où il lui restait encore quelques cheveux sur la tête qu'il s'apprête à revenir, retrouvant au passage l'usage de son second oeil pour les besoins de Captain Marvel.
En interview avec Slashfilm, Kevin Feige confirme ce que nous savions déjà autour du personnage de Fury dans le film d'Anna Boden et Ryan Fleck. Comme Michael Douglas, Robert Downey Jr. et Kurt Russel avant lui, Sam Jackson s'apprête à retrouver son visage d'antan, avec vingt-cinq ans de moins sur la balance temporelle.
On pourrait presque s'étonner de ce recours au
lifting numérique, technologie coûteuse et qui pose le problème systématique de l'
uncanny valley, pour un acteur qui n'a au final pas tant changé que cela au fil des ans. Un deuxième œil et une tignasse plus vive auraient probablement suffit
à faire passer Jackson pour l'homme en milieu de quarantaine qu'il était à l'époque, mais après tout,
Marvel Studios peut se permettre tout type de folies aujourd'hui.
A tel point d'ailleurs que
Feige n'exclut pas de proposer à
Clark Gregg son propre filtre numérique de rajeunissement, un joli cadeau pour le fils de
Cool qui fera son grand retour au cinéma après six années d'absence au sein du
MCU.