La SDCC 2018 aura été secouée hier soir par l'annonce du renvoi de James Gunn de la franchise Guardians of the Galaxy - et par extension, de toute relation professionnelle avec le géant Disney. Si l'on attend au fil des jours de voir comment Marvel Studios réagira à ce départ vis a vis de Guardians Vol. 3, qui était prêt à partir en tournage, le principal intéressé s'est exprimé publiquement sur son renvoi.
Gunn exprime dans son message de nouveaux regrets concernant ses tweets d'il y a une dizaine d'années, remontés sur internet dans la journée d'hier, en affirmant accepter la décision de Disney à son égard :
"Les mots que j'ai tenus il y bientôt une décennie étaient, à l'époque, des efforts manqués et malheureux d'être provocateur. Je les ai regrettés pendant des années depuis - pas seulement parce qu'ils étaient stupides, pas drôles du tout, sauvagement indélicats et certainement pas provocateurs comme je l'aurais espéré, mais aussi parce qu'ils ne reflètent pas la personne que je suis aujourd'hui ou depuis quelques temps.
Indépendamment du temps qui a passé, je comprends et accepte les décisions de business prises aujourd'hui. Même après toutes ces années, j'assume la pleine responsabilité de la façon dont je me suis conduit alors. Tout ce que je peux faire maintenant, au-delà d'offrir mes regrets les plus sincères, est d'être la meilleure personne que je peux être : tolérant, compréhensif, dédié à l'égalité, et bien plus réfléchi sur mes déclarations publiques et mes obligations envers mon discours public. A tous ceux dans mon industrie et au delà, encore, je vous présente mes plus profondes excuses."
Le mal est fait, il est clair que Gunn ne peut réellement s'en prendre à son ancien employeur, sous peine d'être banni d'Hollywood comme l'employé qui a insulté son ex patron pour ou porté plainte pour licenciement abusif - le syndrome Josh Trank, d'une certaine façon.
Cette réalité du monde de l'entreprise qui s'applique aussi au cinéma, quoi qu'elle ne mette pas réellement en doute sur qui s'était déjà excusé par le passé, soulève quelques questions sur la portée (réelle) du geste, notamment lorsqu'on s'intéresse aux personnes qui ont remis les tweets au goût du jour. L'actualité folle de la SDCC étant ce qu'elle est, nous vous promettons de revenir sur toute l'affaire en détails pour expliciter le tout.