En marge des adaptations officielles proposées à une cadence infernale par les majors, le cinéma d'horreur vient amener sa modeste pierre à l'édifice des productions super-héros. Dans la lignée de déconstructions à la Hancock ou Super, Brightburn vient compléter l'imaginaire parodique des grands canons de cette culture en demandant ce qui se serait passé si Superman avait troqué ses valeurs de justice et de vérité pour une soif meurtrière. Question que l'on se pose, en définitive, trop rarement.
Si les comics ont plusieurs fois répondu à ce type de propositions, avec Irrécupérable, Red Son ou Injustice, la petite production Brightburn réalisée par David Yarovesky
va plutôt chercher dans l'enfance du personnage, avec des séquences qui rappelleront certains moments de Man of Steel ou des vieux films Superman, en reflet inversé d'un mythe gravé dans le marbre. Allégorie de l'amour maternel ou simple délire parodique, le projet piloté par James Gunn - et Mark Gunn et Brian Gunn, il y a tout un tas de Gunn au générique - sera disponible pour le 27 mai aux Etats-Unis.
De notre côté, le film sera disponible le 26 juin et distribué par Sony Pictures France.