Coup de tonnerre dans le milieu hollywoodien en ce début de semaine. Le studio Warner Bros. se sépare aujourd'hui de son président, Kevin Tsujihara, dont les fans des productions DC Comics connaissent bien le nom.
Le licenciement de Tsujihara fait suite à une enquête interne sur son comportement avec l'actrice Charlotte Kirk, dont il a profité dans une affaire de chantage sexuel, révélée par le Hollywood Reporter il y a une bonne semaine. L'intéressé avait présenté des excuses publiques, et la direction de Warner Media écrit aujourd'hui, en communiqué que "Kevin est conscient que ses fautes ne sont pas compatibles avec les attentes du leadership de l'entreprise, et pourraient avoir des conséquences sur ses capacités à aller de l'avant."
Si l'ombre colossale de Warner Bros. sur l'industrie du cinéma ne se limite évidemment pas qu'aux films DC Comics, ce pôle reste l'un des plus importants dans les courses aux chiffres que se livrent périodiquement les énormes studios. A ce titre, Tsujihara aura été décisif en tant qu'architecte indirect de la première franchise, qu'il annonçait lui-même à travers la fameuse présentation PowerPoint d'il y a quelques années.
Alors que la nomination l'année passée de Walter Hamada à la tête de la division DC Films avait permis une réorientation des objectifs du studio, dont on commence à sentir les premières corrections, ne reste qu'à espérer que cette démission - et la future embauche d'un nouveau président - n'auront pas trop d'impact sur le futur proche des Worlds of DC. En dehors de ça, on ne s'étonne (presque) plus de trouver à nouveau le nom d'un producteur d'Hollywood dans une affaire de scandale sexuel - de Sin City à Los Angeles, la limite paraît chaque semaine moins ténue.