Si Marvel Studios parvient généralement à étouffer certains de ses revers de production, le public a tout de même pu se faire une idée des nombreux éléments abandonnés pendant la création d'Ant-Man & the Wasp. Le second film de Peyton Reed dans la continuité de cet univers devait, au départ, présenter un Quantum Realm plus dense ou plus vivant que la masse informe et sans substance proposée aux spectateurs en définitive.
Plusieurs concept arts avaient en effet mis en lumière les aventures de Janet Pym ou de Scott Lang et Hope Van Dyne dans cet univers microscopique, de rencontres, de bagarres avec de colossales formes unicellulaires ou d'environnements variés et concrets. L'artiste Jackson Sze, un habitué des sorties de Marvel Studios qui aura également participé à cette seconde adaptation de l'Homme Fourmi, partage aujourd'hui un nouvel élément à charge, très explicite vis-à-vis de tout ce que le film a préféré mettre de côté pour son Quantum Realm.
On découvre en effet qu'une ville était au programme, Microverse City, qui serait apparemment perceptible au moment où Hank Pym et son épouse quittent la dimension quantique. Après avoir découvert Avengers : Endgame, on imagine facilement pourquoi Marvel Studios a finalement choisi de simplifier le Quantum Realm pour n'en faire qu'un passage échappant aux lois standardisées de l'espace et du temps - quitte à appauvrir l'intérêt d'Ant-Man & the Wasp et de brocarder cette partie de l'univers Marvel, avec un bon vieux nivellement par le bas.
Une situation qui nous rappellerait l'utilisation générale d'Asgard et des Neuf Royaumes dans le MCU, entre autres gâchis perpétrés par les adaptations.