Après que Sean Lewis se soit intéressé au sujet de la maternité par le prisme de l'intelligence artificielle, après avoir suivi Descender et son Pinocchio de circuits imprimés, la bande-dessinée revient à une base simple simple, plus élémentaire - la relation amoureuse de l'humain vers le robot. En l'occurrence, pas de chasseur de Réplicants amoureux de sa Ana de Armas holographique (qui, certes, est immatérielle, mais ça reste Ana de Armas et c'est déjà pas mal), ni d'un Joaquin Phoenix à lunettes séduit par les volutes vocales de sa Siri du futur, mais une poignante histoire de rupture par Zac Thompson, dans le cadre de son contrat avec l'éditeur AfterShock.
Lonely Receivings s'intéresse à Catrin, productrice de vidéo dans un monde où l'humain commerciale l'amour. Faisant l'acquisition d'une intelligence artificielle capable de se matérialiser dans le réel - détail supplémentaire sur ce genre d'anticipations, on peut cette fois faire des galipettes avec - l'héroïne passe dix ans avec son épouse synthétique, à qui elle voue une passion sincère. Un jour, cependant, celle-ci va se déconnecter, sans raisons apparentes, dans ce que Thompson décrit comme "une histoire de rupture entre un humain et son smartphone". Promesse à creuser.
Cinq numéros sont annoncés à partir du 6 mai prochain. Quelques premières pages (agréables à l'oeil) accompagnent l'annonce.
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