Les zombies reviennent à la mode. Non, rayez ça, on recommence : les zombies ne reviennent pas à la mode, mais il se trouve que les séries DCeased de Tom Taylor se sont bien vendues. Suffisamment en tout cas pour inspirer un clone à Dynamite Entertainment, deuxième plagiat grossier en l'espace de quelques mois après Red Sonja : Black White Red. Sur DIE!Namite, l'éditeur a tout de même eu l'intelligence de dégainer l'arsenal maison : grand habitué des crossovers improbables, Dynamite suit une épidémie de zombies à travers le multivers pour fédérer l'ensemble de ses personnages vedettes.
Zombie : The Musical
Après une première mini-série pilotée par Declan Shalvey, Chris O'Halloran et Justin Mason, DIE!Namite revient avec l'extension DIE!Namite Lives. Fred Van Lente hérite de l'écriture après être déjà passé par le one-shot Our Bloody Valentine situé dans le même univers, accompagné par l'artiste Vincenzo Carratu. Suite directe du premier volume paru en octobre dernier, ce nouveau projet suit les quelques survivants de la première invasion, Miss Fury et Vampirella. Ash de la saga Evil Dead et le personnage de Jennifer Blood vont être enrôlés de force pour faire face à l'armée des morts, menée par leur nouvelle reine, Evil Sonja.
Ce qui signifie donc que le pauvre
Bruce Campbell devra se taper une nouvelle invasion de morts-vivants après
Army of Darkness. Voire plus simplement, après avoir déjà participé au premier responsable de cette mode tardive en étant apparu dans les séries de l'univers
Marvel Zombies avec la série de
John Layman et
Fabiano Neves, un truc
suffisamment voyant pour avoir mérité son propre fan film. Qui a dit que les comics modernes manquaient d'originalité ? Qui a dit que c'était lourdingue de voir les grands éditeurs se piquer systématiquement des idées sympatoches au lieu de chercher à créer leurs propres concepts inventifs ? Qui ??? Parce qu'il avait raison, et on aimerait lui dire, quand même. Faudrait pas que ça passe sous silence.
DIE!Namite Lives #1 est attendu pour le 9 juin 2021 avec une couverture de Lucio Parrillo.