L'exode des auteurs indé' vers la plateforme Substack se poursuit. Dans la foulée des annonces des arrivées conjointes de personnalités telles que James Tynion IV, Jonathan Hickman, Scott Snyder ou Molly Ostertag, c'est au tour de Skottie Young de faire part de sa venue sur la plateforme. Et pas pour n'importe quel projet, puisqu'il s'agit de proposer à son lectorat ni plus ni moins qu'une relance de I Hate Fairyland, publié précédemment chez Image Comics.
C'est avec son label Stupid Fresh Mess que Skottie Young va faire tout prochainement ses débuts sur la plateforme Substack, qui fonctionne aux premiers abords comme une plateforme de newsletters professionnelles utilisées par les auteurs, autrices et journalistes (souvent par abonnement payant), et qui opère en cette année un vaste recrutement du côté du monde du comicbook.
Skottie Young utilisera Substack comme tous ses collègues à des fins de proximité avec son lectorat, pour distiller dans sa newsletter des informations sur ses projets en cours, à venir, qu'il s'agisse de comics ou livres pour enfants, et garder un contact de proximité avec la partie la plus fidèle de son lectorat. Il s'agira également pour lui de présenter à ses fans une nouvelle série I Hate Fairyland, reprise des aventures de la pauvre Gert, coincée des années aux pays des merveilles, qui a fini par péter littéralement un câble à force de vivre dans des environnements de guimauves avec des bestioles trop mignonnes. Un grand moment d'humour absurde et noir à retrouver par ailleurs chez Urban Comics.
Dans son communiqué, Young précise bien qu'une version imprimée de cette relance d'I Hate Fairyland est au programme. En soi, la plateforme Substack est donc utilisée comme une forme d'accès anticipé numérique (à la façon des titres digital first de DC Comics). Comme pour tous les autres auteurs qui ont signé chez eux, Skottie Young garde les droits de publication de ses créations, et pourra donc certainement proposer son relaunch chez Image Comics, a priori en début d'année prochaine.
Quant au reste de sa production, Young assure également que son engagement chez Substack ne met pas fin à ses autres projets, notamment chez Marvel. On continuera donc de le retrouver sur Strange Academy, mais aussi un autre projet qui n'a pas encore été annoncé. L'un dans l'autre, le scénariste/artiste tente de jouer sur les deux plans, et devrait assurément profiter d'un certain appui de sa fanbase pour que l'expérience sur Substack se passe bien. Par ici, on commence à évaluer quel sera le budget demandé pour pouvoir suivre tous ces créatifs, parce que ça grimpe assez vite, mine de rien.
