Dépositaires des droits d'édition pour les comics James Bond aux Etats-Unis depuis un long moment maintenant, Dynamite Entertainment poursuit l'exploitation de la franchise avec de nouveaux projets à intervalles réguliers. L'entreprise table sur un esprit anthologique, avec des équipes créatives variées se passant généralement le personnage, en suivant l'esprit des romans et des films : une aventure, un vilain, un générique de fin. Philip Kennedy Johnson s'intéresse à son tour à l'espion - après avoir déjà travaillé sur les comics Alien - pour un titre Ian Fleming's James Bond 007, ou tout juste "007", annoncé pour cet été.
Le Bond ne suffit pas
Dans le communiqué de presse qui annonce ce projet, étonnamment dénué de l'habituel sous-titre (encore que Dynamite s'amuse aussi à jouer avec le principe, en se contentant d'appeler certaines séries "James Bond" sans plus de façons), le scénariste explique s'intéresser à l'aspect espionnage. En notant, avec judicieusement, que si l'agent secret est effectivement censé mener des opérations de renseignement, sa part d'espion a souvent tendance à être mise au second plan au profit de scènes d'action et d'explosions tapageuses. A priori, PKJ compte formuler une sorte d'entre-deux, avec davantage de manigances, mais toujours un peu de bagarre.
Au programme de cette nouvelle série 007, Bond se retrouve pris dans un sacré pétrin. Censé exfiltrer un individu de Russie, il se retrouve le dos au mur et doit finalement assassiner celui qu'il était censé ramener au pays. Ses supérieurs n'apprécient pas, lui reprochant d'avoir renoncé à son devoir et le menacent de le faire suspendre du MI6. En parallèle, l'agent secret ne peut s'empêcher de repenser à cette fameuse mission, à ces adversaires qui le poursuivaient et à leur curieux accent américain. Dotés d'une technologie de pointe et d'informations classées secret défense, ceux-ci ne seraient pas ce qu'ils prétendaient être au moment de leur rencontre avec Bond. Le héros reçoit au passage un message de la part de Gwendolyne Gann, ancienne agente double-zéro et ancienne maîtresse, sur le point de faire son retour dans le business des services de renseignement.
Une organisation secrète baptisée Myrmidon est aussi évoquée dans le synopsis officiel - de quoi largement relier les points entre eux pour les habitués de la saga et de ses scénarios souvent très faciles d'accès. Pour le premier numéro, les artistes Tommy Lee Edwards, Marc Aspinall, Soo Lee et Marc Laming se chargeront des couvertures. Ian Fleming's James Bond 007 #1 est attendu pour le mois d'août.