Les projets publiés par la société de newslettrers Substack se déportent les uns après les autres vers des sorties au format physique avec, généralement, une seule et même destination. Après Public Domain (Chip Zdarsky), The Closet (James Tynion IV) et Love Everlasting (Elsa Charretier), le titre Vanish de Donny Cates et Ryan Stegman aura à son tour droit à une édition traditionnelle chez Image Comics au format mensuel. Cette version physique démarrera au mois de septembre aux Etats-Unis.
Aussi, Action Max
Premier projet
du label KLC Press de Cates et Stegman - un acronyme qui signifie "
Kids Love Chains", en référence à une maxime de
Todd McFarlane que l'artiste utilisait pour décrire le succès des comics
Spawn dans les années 1990, et à laquelle
Donny Cates avait déjà rendu hommage dans
Venom #200 ainsi que dans la série
Crossover -
Vanish fonctionne comme un hommage supplémentaire à ces héros de la première génération
Image Comics. Un motif de plus en plus récurrent dans la bibliographie de
Donny Cates, et on peut même se demander si le titre n'est pas justement une mise en abyme de l'imaginaire de sa propre enfance face à sa vie d'adulte, ou comment avoir grandi avec les comics
Spawn a fini par l'amener à faire partie de la bande, beaucoup plus tard.
Voici le synopsis officiel qui accompagne la sollicitation du numéro :
"Vanish suit l'histoire de Oliver Harrison. Jadis, celui-ci était un héros mythologique qui avait affronté et vaincu les plus grands ennemis de son royaume avant même d'avoir atteint l'âge de la puberté. Mais ça, c'était avant.
Aujourd'hui, Oliver mène une vie normale dans une banlieue tranquille. Si on fait exception de son instabilité mentale, de ses accès de grave paranoïa, de son habitude de fumer comme un pompier et de s'assommer à l'alcool tous les soirs pour échapper aux cauchemars qui hantent son sommeil chaque nuit. Lorsque l'équipe de super-héros The Prestige débarque dans son quotidien, Oliver a l'occasion de vérifier s'il était réellement fou depuis le début."
En résumé, un scénario à la Matrix Revolution croisé avec les débuts du Miracleman d'Alan Moore, ou du film Hook en référent plus grand public, mais dans une ambiance visuelle qui va manifestement chercher à évoquer l'urbanisme déliquescent de Spawn et des autres séries de l'âge noir des super-héros. Pour ce premier projet dans les murs de la structure KLC Press, Cates et Stegman ont reçu le soutien de quelques uns de leurs vieux amis, qui livrent différentes couvertures variantes sur le numéro d'introduction : Greg Capullo, Daniel Warren Johnson et Ed McGuinness, dans différentes tailles et différents formats.