Formalité, mais formalité officielle : Brian Robbins, le président des studios Paramount Pictures a annoncé le développement du film Transformers/G.I. Joe en partenariat avec Hasbro Entertainment et Di Bonaventura Pictures. L'annonce est tombée lors du panel organisé par la compagnie pour le salon CinemaCon, à Las Vegas. Le représentant Paramount a également évoqué le statut du film Transformers One de Josh Cooley, préquelle de la saga de Michael Bay attendu pour cette année. En résumé, une actualité chargée pour les robots-bagnoles et les soldats commandos. Vroum vroum. Pan pan.
Energon Universe in the Making
L'annonce n'a rien d'une franche nouveauté : lors de la conclusion du film
Transformers : Rise of the Beasts, la graine du
crossover était d'ores et déjà plantée, au moment où l'organisation gouvernementale proposait au héros de l'aventure
Noah Diaz (et ses copains
Autobots) de rejoindre les
G.I. Joe. Une surprise pour le grand public, venue se synchroniser avec la façon dont
Hasbro traite les deux franchises au format comics. Depuis l'an dernier, la maison
Skybound Entertainment de
Robert Kirkman a effectivement mis en route un nouvel univers partagé articulé autour de ces univers cousins. Le titre
Void Rivals a officialisé cette connexion, qui commence tout juste à prendre forme en bande-dessinée.
De son côté, Lorenzo di Bonaventura, producteur historique des films Transformers et G.I. Joe au cinéma, avait expliqué en février dernier à la rédaction du site ComicBook que l'objectif était d'avancer rapidement vers cette production mixte.
"On en parle depuis le commencement de la franchise, parce que les fans nous demandent souvent des nouvelles des films G.I. Joe. Et la vérité, c'est qu'on avait tellement de bonnes histoires à faire avec les Transformers qu'on a décidé de ne pas se précipiter sur les Joes. L'objectif, c'est de rendre ça organique, autrement ça aura l'air d'un crossover trop cynique."
A vous de nous dire si le projet vous fait envie. Peut-être que Paramount trouvera l'équivalent au cinéma de Daniel Warren Johnson pour doper l'enthousiasme.