Au sortir de longues années consacrées aux robots de l'espace et aux braqueurs d'ambulances, Michael Bay se prépare à investir le monde des séries télévisées. La rédaction du Hollywood Reporter se fait l'écho d'une annonce inattendue : le réalisateur à l'origine des franchises Transformers et Bad Boys va adapter les comics Barbaric de Michael Moreci et Nathan Gooden... pour le compte de Netflix. Le titre en question, publié aux Etats-Unis chez Vault Comics (et disponible chez Urban en France) s'inscrit dans le cadre du médiéval-fantastique barbare à la Robert E. Howard, dans un esprit parodique de comédie entre potes. Bay devrait se charger lui-même de la mise en scène pour les différents épisodes prévus.
Marche Barbare
En comics, Barbaric suit l'histoire... du Barbare. Né en terre barbare, de parents barbare, aux mœurs barbares. Décalque assumé de Conan, ce héros, plus sarcastique que l'original, occupe l'essentiel de sa vie à tuer et multiplie les conquêtes romantiques, jusqu'au jour où trois sorcières décident de punir son comportement égoïste. Le Barbare se retrouve alors frappé d'une malédiction étonnante : désormais, un peu comme Spike dans Buffy, celui-ci n'est plus capable de commettre le moindre crime.
Sa puissance de combat ne peut plus lui servir pour son intérêt personnel. S'il veut se battre, alors... il faudra que ce soit pour la bonne cause. Ou alors, la malédiction l'empêchera littéralement de bouger. Ah, et au passage, sa hache se retrouve habitée par un esprit maléfique capable de parler. Celui-ci va lui servir de guide, de compagnon, et de meilleur pote par défaut. Les deux loustics vont donc se retrouver paumés, sans but, jusqu'à rencontrer une jeune sorcière (plutôt balaise à la bagarre elle-aussi) en quête d'un petit coup de main pour affronter une armée maléfique. Ca tombe bien : le Barbare peut affronter les forces du mal, c'est dans son contrat. Succès d'édition aux Etats-Unis, le comics Barbaric a été adoubée par différentes vedettes de l'industrie (Scott Snyder, Si Spurrier) et amorcé plusieurs spin-offs depuis la sortie de la première mini-série.
L'acteur Sam Claflin (Hunger Games, Daisy Jones & the Six) a d'ores et déjà signé pour le rôle principal. De son côté, le grand Patrick Stewart (X-Men, Star Trek : The Next Generation) se chargera de doubler la hache démoniaque, autrement dit, techniquement, l'autre rôle principal de cette production bariolée. Autre bonne nouvelle : Sheldon Turner, scénariste du film X-Men : First Class et de la sympathique comédie In the Air se chargera d'écrire le script de cette adaptation. En somme, une belle équipe. Un réalisateur avec un style net et marqué, capable de pousser l'action en cas de besoin, avec un scénariste compétent et deux premiers noms ambitieux à la distribution. Peut-être l'occasion pour Netflix de retrouver l'esprit ludique des débuts de The Witcher avec une nouvelle production de fantasy ambitieuse.
Plus d'informations d'ici les prochains mois au sujet de ce projet, plutôt intéressant vu d'ici.
