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Deadpool & Wolverine s'offre un Honest Trailer un poil fatigué

Deadpool & Wolverine s'offre un Honest Trailer un poil fatigué

Trashbag

Tradition oblige... non, non. Attendez. Est-ce que la tradition nous oblige vraiment ? Est-ce que, comme les vannes méta' de Ryan Reynolds, certains trucs n'ont pas simplement pris leur public pour acquis au risque de ne plus vraiment se réinventer ? A vous de nous dire. Une chose est sûre : cela fait maintenant plus de dix ans que l'équipe de Screen Junkies suit le petit milieu des adaptations de comics avec un certain enthousiasme. Les gars étaient là au moment du premier Avengers, rendez-vous compte. Et consciemment ou inconsciemment, les gars étaient même là pour participer au narratif victorieux de la franchise Deadpool : au moment des Honest Trailers consacrés aux deux premiers volets de la saga, Ryan Reynolds était présent, en caméo, pour parfaire son art du commentaire méta' en direct depuis une vidéo censée chroniquer les forces et faiblesses de ses propres films. Un sommet de bravoure.

Sauf que, voilà. Comme Wolverine, parfois, les héros... ça vieillit. Et ça devient grognon. Ca regrette le passé, ça remet en question ses choix de vie. Et en définitive, ça finit par sortir des dingueries du calibre "Deadpool & Wolverine était pas mal, mais faut pas déconner, c'était loin d'avoir le degré de qualité de Spider-Man : No Way Home." Et à ce moment là, on sait que quelque chose vient de s'éteindre à l'échelle de l'univers.

Deadpool & Honest

C'est sur ces paroles franchement déprimantes que s'ouvre le Honest Trailer consacré à Deadpool & Wolverine. Comme l'aveu d'une génération de fans de popcorns et d'aventures génériques qui aiment être pris dans le sens du poil à coups de caméos et d'apparitions surprises... sauf quand on leur explique que c'est fait exprès. Mais bon, au moins, les gars tapent sur les partenariats publicitaires lourdingues qui entourent le projet, l'impossibilité de croire à des combats interminables entre immortels incapables de vraiment se blesser, et sur les fameux moments de pause dans le récit réservés aux applaudissement des fans dans les salles de cinéma (en trichant, évidemment, sinon c'est moins rigolo). Mais bon. Quand même. No Way Home ? Vraiment ?
 
Vous noterez que c'est con, quand même, dans la mesure où la vanne "Marvel Jesus" vient précisément d'une vanne de Screen Junkies. Bref, on va pas décortiquer les décortiqueurs, tradition oblige, tout ça tout ça.
 
 
No Way Home, quoi. No Way Home. Avec Ned. Vraiment ?
Corentin
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