Cette fois, c'est bon : le premier numéro de la série One World Under Doom de Ryan North et RB Silva est disponible dans les kiosques depuis cette semaine. La fin d'une longue attente (et d'une longue campagne de communication) pour un événement sur lequel Marvel semble beaucoup compter d'ici le reste de cette année. Avec cette entrée en matière, un monde nouveau s'ouvre enfin, un monde dans lequel Doctor Doom est à la fois le nouveau Sorcier Suprême et le gouverneur inconditionnel de la planète Terre, malgré les protestations des super-héros et l'organisation d'une résistance guerrière pour contrer les ambitions du dictateur.
Dans le monde réel, le lancement de One World Under Doom a surtout l'air de marquer le grand retour d'une méthode de travail que les lecteurs de Marvel aiment bien (ou aimaient bien, surtout à l'époque de Bendis ou Hickman). A savoir, l'événement qui définit l'ensemble de la ligne et marque une avancée concrète dans la chronologie pour le gros des séries actuellement en cours de publication. C'est vrai que ça nous manquait un peu. Depuis Secret Empire, les grosses bagarres avaient plutôt tendance à concerner des pôles très localisés (Thor, Venom, Spider-Man, les Avengers, etc), même si chaque crossover se proposait d'embarquer tout un tas de personnages externes, parfois sans raison.
Or, cette fois, Marvel promet que les choses seront différentes. Au point d'afficher clairement la couleur : récemment, l'éditeur a publié une bande-annonce officielle pour accompagner le lancement de One World Under Doom #1, en affirmant qu'il s'agirait bien d'un événement capable de "fracturer" le statu quo général. Et l'enseigne au profite au passage pour faire l'appel, en présentant tout un tas de couvertures de numéros et de visuels des différents projets développés exprès pour l'occasion (ou directement concernés par l'intrigue de la série). Et pourquoi pas ? Quitte à faire les choses bien, autant s'assurer que les gens soient au courant.
Bien sûr, sans vouloir aller trop vite, devra ensuite se poser la question de la survivance de la période One World Under Doom (dans la mesure où celle-ci ne devrait tout de même pas durer plus d'un an). C'est aussi une des règles du marché : le statu quo fonctionne comme une chaîne de domino, avec un événement qui enclenche un événement, qui enclenche un événement... jusqu'au moment de la crise fédératrice pensée pour remettre les choses à plat. Serions nous peut-être en train d'assister au grand retour du Marvel des conséquences et de la continuité ?
Réponse d'ici les prochains mois.