Enfin, depuis 10 jours vous pouvez lire le dernier numéro de la saison 8 de Buffy, The Vampire Slayer, et figurez-vous que je l’ai lu pour vous. Je dis “enfin” car c’est vrai que ça faisait quand même presque 4 ans que cette saison avait commencé, quand (le grand, le maître, …) Joss Whedon a décidé de réscussiter la série sous le format comics, à partir de mars 2007. 40 numéros sur 4 ans, c’est long, et pas forcément simple à lire pour une seule saison. Moi-même je l’ai lue en 3 gros blocs, dont le dernier aujourd’hui, et c’était bon. Passons à la review.
Je vais partir du principe que si vous lisez cette review, c’est que soit vous avez lus les 39 numéros précédents (et potentiellement celui-ci), soit que vous n’avez pas de problème avec les spoilers. Le dernier numéro concluait globalement les deux précédents arcs, dans lesquels on découvre que Twilight est Angel, et que l’univers à un plan pour Buffy et lui. Elevés au rangs de surhommes, nos deux tourtereaux se sont adonnés à une frénésie sexuelle qui a “carrément” donné naissance à un nouvel univers. Ils ont cependant par là même permis aux dimensions démoniaques de s’abattre sur Terre, et décident d’abandonner leur nouvel Eden pour aider leurs amis. Seulement ce nouvel univers n’est pas d'accord et est revenu chercher papa et maman, prenant possession d’Angel.
Le but de ce nouvel ennemi est de mettre la main sur “The Seed of Wonder”, le coeur de toute la magie. Dans un combat final, Giles se laisse tuer par “Angel” pour aider Buffy à prendre sa décision. Celle-ci décide alors de détruire “the Seed” pour mettre fin au combat, mettant fin à toute magie.
Le combat fini, le numéro 40 traite des conséquences. Nous découvrons Buffy quelques temps après, vivant à San Fansisco. Elle travaille comme serveuse dans un café, semblant vivre une vie désormais normale. A ceci près que beaucoup de personne lui en veulent et lui font savoir. En effet, les anciennes sorcières et surtout les tueuses en activité se sentent trahies par la décision de Buffy. Car si les tueuses activées auparavant ont conservé leurs pouvoirs, aucune nouvelle tueuse ne pourra jamais être activée. Quant aux sorcières elles ont perdu leur lien avec la magie et se retrouvent simples humaines. Et tout le monde sait que c’est la faute de Buffy.
La fin de la saison 7 à la télévision et la saison 8 en comics nous avaient apporté une toute nouvelle Buffy. Non plus leader d’un petit groupe de combattant, elle était le symbole d’une résistance mondiale, considérée comme un messie par certains, comme une terroriste pour d’autres. Dans tous les cas elle avait son importance. Dawn relève très bien ce détail ici, Buffy est passée du rang de figure emblématique au rang de personne la plus haïe sur Terre, et même si son ancien statut était synonyme de combat infini et de morts par centaines, ça lui manque.
Son sentiment de déchéance se renforce encore plus quand elle apprend que Giles à légué tout ce qu’il possédait à Faith et non à elle.
Mais le combat n’est pas terminé pour Buffy. Il reste des vampires et des démons sur Terre, et Spike lui annonce que quelque chose arrive. L’aventure n’est donc pas terminée. D’autant qu’une ancienne tueuse semble avoir une vendetta personnelle à régler. Au final ce que Whedon a voulu faire avec ce final, c’est ramené Buffy à ses débuts, lorsque le gang ne se limitait qu’à une tueuse et deux geeks, se battant à leur niveau pour changer les choses petit à petit au-dessus de la Bouche de l’Enfer. Pour la saison 9 nous devrions donc retrouver une Buffy proche des débuts dans le style, le poids des années en plus, pour une saison, nous l’espérons, un peu plus courte. J’ai hâte.
Note d'Emmanuel : 4.5/5