Je vous en parlais il y a peu, Atlas comics renaît avec dans son escarcelle quelques-unes de ses séries phares.
C'est de cette trempe qu'est fait Wulf. En effet une première série Wulf the Barbarian est parue dans les années 70 avec un pitch pour le moins complètement ouf : dans un monde mystique pleins de trolls et de gobelins Wulf orphelin part en quête de vengeance après la mort de son mentor tué par les ignobles trolls....Je sais à la lecture de ces lignes on pourrait craindre le pire, c'est sans compter sur ce qui m'a attiré dans ce fascicule: Steve Niles. En effet la présence de cet auteur de talent laisse augurer le meilleur.
L'ouverture cependant laisse un goût étrange. Dès la première page, en effet je me suis dit WTF, c'est quoi ça? Thor sur un poney?
Puis en tournant les pages, les dessins de Nat Jones font irrémédiablement penser à du Spawn de Portacio. Si graphiquement on a du mal à trouver une personnalité propre à cette oeuvre, il est vrai que l'histoire ne nous fixera pas non plus au premier regard. Dans un monde en fin de vie, Wulf guerrier vaillant au coeur pur, se donne pour mission d'aider les derniers survivants dans leur agonie, Sanjon mage maléfique de son état ne l'entend pas de cette oreille et s'enfuit dans un autre monde à l'aide d'un masque SM. Wulf le poursuit à travers le portail et c'est tout. Relativement avare en parole Niles ne nous donne aucun indice sur le chemin qu'il va prendre. Force est de constater que la curiosité me poussera à acheter le deuxième tant les travaux de Steve Niles me plaisent en général mais si le mystère perdure trop longtemps il y a de fortes chances pour que le lecteur lambda lâche l'affaire.
La note de Banner: 2.98/5
