Comme son nom l'indique, ce dossier est fait pour vous présenter une sélection des histoires les plus marquantes de l'univers des super-héros made in DC Comics. De Superman à Flash en passant par Batman ou encore Green Lantern, voici quelques titres qui vous permettrons de mieux appréhender cet univers rempli de héros iconiques.
Malgré l'arrivée des New 52 et nos conseils parallèles visant à vous aiguiller vers cette relance historique de l'univers DC, ces classiques sont de réels immanquables et sont suffisamment intemporels pour que vous n'ayez pas à vous soucier de la continuité !
All Star Superman
Extra-terrestre renvoyé par
ses parents de sa planète mourante Krypton afin de se réfugier sur terre, Kal-El
est recueilli par une petite famille de fermiers dans le Kansas. Renommé Clark Kent
et élevé comme un humain, il va se découvrir des pouvoirs acquis grâce au soleil jaune
de notre système solaire. En effet, son organisme réagit différemment aux
rayons du soleil et lui permet de voler, de voir sa force décupler etc… Il va
alors décider de monter à la ville, Metropolis, afin de mettre à profit ses
pouvoirs en la protégeant sous le nom de Superman, tout en ayant une
identité civile de journaliste au Daily Planet. Mais, lors du sauvetage d’astronautes
en mission autours du soleil, détourné par Lex Luthor, Superman va s’approcher
trop près de l’étoile et va absorber une trop grande dose de ses rayons. A
cause de cela, les cellules du héros sont saturées de rayons solaires, ce qui
veut dire qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre.
A travers cette série en douze parties, le scénariste Grant Morrison a essayé de réunir tous les éléments qui font de Superman cette icône afin d’écrire un récit intemporelle, qui capture l’essence même du personnage. Ainsi, l’auteur fait référence à énormément d’éléments du passé du personnage, mais sans pour autant fermer son œuvre à un public novice du personnage. Les dessins de Frank Quitely rajoutent une ambiance colorée, old school, appuyant encore plus le sentiment d’intemporalité. All Star Superman est donc un récit de référence, résumant en douze chapitres la légende de Superman. En France, la série est disponible en un seul volume au format Deluxe.
Superman: Droit du Sang
Réfugié de la planète Krypton,
qu’il a quitté enfant, chez une famille de fermiers dans la petite ville de
Smallville, Clark Kent est un jeune homme en quête d’aventure. A 25 ans, il
voyage en Afrique en tant que journaliste afin de découvrir le monde, et soi-même.
Il va même jusqu’à protéger les habitants de certains dangers, grâce aux pouvoirs
qu’il a possède. C’est ce voyage à travers le monde, son retour aux sources à
travers ce qu’il lui reste de sa planète ainsi que ses parents adoptifs, qui
vont le pousser à partir à Metropolis et devenir le héros que l’on connait tous :
Superman !
Dans les comics, les éditeurs aiment bien réécrire les origines de ses héros pour un nouveau lectorat.Superman : Droit du Sang est donc en cela une parfaite lecture. Le scénariste Mark Waid mélange ici l’intime et l’action afin de livrer un récit énergique et profond, allant à la source des raisons qui ont poussées Clark Kent à devenir Superman tout en exploitant les relations entre les différents personnages. C'est toute une dimmension psychologique nouvelle qu'introduit le scénariste via les voyages de Kent, faisant de Birthright autre chose qu'une simple origine story pour les amateurs de Smallville. Le dessinateur Leinil Francis Yu possède un style très dynamique, qui permet de donner encore plus d’ampleur au récit. S’il y a bien une origine à retenir de Superman, c’est celle-là. L'intégralité de la série en 12 numéros est disponible en un seul volume en français.
Superman: Red Son
On connait tous, ou presque, l’histoire
de Superman, un alien recueilli par une petite famille américaine dans les
années 30 qui va devenir un héros national. Mais, et si la navette n’avait pas atterri aux
États-Unis mais… en U.R.S.S. ? Recueilli par Joseph Staline, le jeune
kryptonien va être biberonné au communisme et devenir un symbole nationale face
aux USA qui ont pour protecteur Lex Luthor ! C’est alors tout l’univers DC
qui va changer juste par ce simple évènement.
Version alternative du personnage, le scénariste Mark Millar part d’un concept simple au fort potentiel et que pourtant personne n’avait exploité. Cette œuvre traite donc l’opposition entre les cultures américaines et soviétiques à travers le prisme de ce symbole US. Côté dessin, le dessinateur Dave Johnson (qui n’a pas pu finir le travail mais qui a été relayé par Kilian Plunkett) a fait un gros travail sur l’ambiance et la propagande russe afin de travailler ses pages comme des posters. Superman Red Son, avec son concept fort et ses dessins recherchés, est une version alternative d'un personnage incontournable. Elle a d’ailleurs été réédité en grand format, après une première publication victime de son succès.
Lex Luthor
Lex Luthor est un puissant industriel qui "règne" sur Métropolis. Il est notamment le créateur de la Tour des Sciences de la ville, facteur économique et symbolique essentiel à la mégalopole et a offert une super-héroïne: Hope. Seulement, derrière cette façade, Superman, un extra-terrestre venue de Krypton et s'auto-proclamant défenseur de la ville, y voit un plan maléfique.
Premier coup de maître du duo Brian Azzarello / Lee Bermejo, Lex Luthor permet d'explorer la psyché de la Nemesis du Kryptonien, tout en se positionnant dans son sens, aidant ainsi la compréhension de la lutte du vilain chauve. Présenté comme une menace, Superman est ici vu au travers du prisme des humains les plus méfiants, avec ses yeux rouges et ses poses dominantes, presque hautaines. De son propre aveu, Lee Bermejo s'est mis dans la peau de Lex pour mieux comprendre ses troubles et ses lubies, dénonçant ainsi l'hypocrisie des hommes qui, mis en face d'une telle situation dans la réalité, prendraient leurs jambes à leurs cous face à un culturiste volant et menaçant.
Bien que rempli de réflexions plutôt profondes, le titre ne manque pas d'action et se paye le luxe de présenter un récit dans le récit tout aussi passionnant avec le personnage de Hope. L'oeuvre est disponible à la lecture en français dans un format permettant d'apprécier les planches de l'artiste américain.
Batman: Year One
Goham City est une ville rongée
par la corruption et la violence. C’est dans cette ville que l’inspecteur James
Gordon a été muté pour faire régner l’ordre. C’est également dans cette ville
qu’est né Bruce Wayne, héritier de l’empire de ses parents, morts assassinés
dans une ruelle sombre. Cet évènement, et l’état de la ville, va pousser le
jeune playboy à combattre le crime derrière un alter ego pendant que Gordon découvre les façons de travailler de la police corrompue de Gotham ainsi que la vie dans cette ville, avec sa femme enceinte. Batman Year One
raconte le destin croisé de ses deux hommes durant leur première année de service à
Gotham, l’un en tant que policier qui tente, tant bien que mal, de s'en sortir et de faire régner l'ordre, l’autre en tant que Batman, protecteur de l'ombre.
C’est au scénariste Frank Miller qu’a été confiée la lourde tâche de raconter les débuts de Bruce Wayne sous le costume de Batman. Origines qui ont été très peu retouchées depuis, tant cette histoire à marquer en profondeur le personnage. Un récit classique, car ancré dans une réalité et se focalisant sur les personnages à la psychologie complexe livrant un drame poignant avant d'être une histoire de super-héros. Les dessins de David Mazzucchelli renforcent encore plus l’aspect et l’ambiance sombre du récit, posant les bases d’un personnage légendaire. Le bouquin a d’ailleurs été réédité dans son édition anniversaire avec de nouvelles couleurs et moult' de bonus !
Batman: The Dark Knight Returns
Depuis 10 ans, Gotham est
orphelin de tout protecteur. Bruce Wayne ayant vieilli, il a raccroché son
costume de Batman. Seulement, la ville est de plus en plus gangrénée par la
corruption, la violence et le crime, et cela à cause du gang des Mutants. Le
plus très jeune héritier Wayne va alors reprendre le costume afin de venir à
bout de ses malfrats. De retour sur le devant de la scène avec à ses côtés un
nouvel acolyte, certains de ses amis et ennemis passés vont voir d’un mauvais œil
son retour…
Avant d’écrire ses débuts, Frank Miller a écrit la fin de Batman ! Connu à l'époque pour son travail sur Daredevil, le scénariste signe ici l’un de ses travaux les plus connus et reconnus, considéré, avec Watchmen, comme le déclencheur d’une nouvelle vague d’œuvres visant un public adulte. Le scénario a ici pour ambition de raconter la dernière aventure d'un Batman vieilli, fatigué, mais toujours avec cette envie de faire de Gotham une ville où un enfant ne risque pas de voir ses parents tués dans une ruelle. Posant des éléments devenus maintenant évident (la narration via la télévision), TDKR a marqué un personnage et une génération de lecteurs. Avec un dessin maitrisé, puissant et limite chirurgicale, Miller signe bien plus qu’un classique de Batman, mais un classique de la bande dessiné américaine. Ce chef-d'œuvre a connu une suite, de moins bonne qualité et beaucoup moins impactant. The Dark Knight Returns a connu une réédition en Absolute, avec sa suite, mais victime de son succès, Panini a du rééditer uniquement le récit original dans une édition Deluxe.
Batman: The Killing Joke
Le Joker, la némésis de Batman, s’est encore une fois échappée
de l’Asile d’Arkham. Cet évènement classique dans le monde de Batman va
pourtant ici prendre une ampleur gigantesque de par les actes du Joker, psychopathe
malsain qui a pour seul et unique but de s’amuser avec le Chevalier Noir.
Un court résumé pour un court récit, mais court n’étant pas synonyme de mauvais, The Killing Joke est un classique ! Alan Moore, scénariste connu et reconnu, signe ici sa vision du Joker, explorant sa folie et ses origines, pour en donner un portrait effrayant et glaçant. Car dans son apparence d'histoire déjà lue 100 fois, Moore donne sa version de ce scénario déjà-vu, le rendant par conséquent original. Les planches de Brian Bolland, artiste anglais au trait fin et plein de détails, dégage encore plus cette ambiance glauque que fait transpirer le personnage. Un classique, autant pour le portrait du Joker que pour sa fin intrigante. Tim Burton lui même ira jusqu'à dire que c'est le meilleur comic-book qu'il ait jamais lu et que celui ci a été son inspiration principale pour son fameux Batman mettant en scène Jack Nicholson. Pour sa réédition aux USA, et en France, The Killing Joke a eu le droit à de nouvelles couleurs, ainsi qu’à une courte histoire et quelques bonus en plus.
Batman Silence
Cette histoire
est l'occasion de voir notre très cher playboy milliardaire de Gotham City
renouer avec un ami d'enfance (peut-être même le seul qu'il n'ait jamais eut).
En effet, ayant fait une très mauvaise chute après un combat contre un Killer
Croc muté suivi d'une petite course sur les toits de la ville avec Catwoman, Bruce
Wayne se retrouve entre la vie et la mort. La personne qui devra se charger de
le sauver n'est autre que Tommy Elliot, son ami d'enfance et chirurgien de
surcroît. Suite à cette introduction qui permet à un nouveau personnage
énigmatique de faire son entrée dans l'univers du Caped Crusader, on apprend
que quelqu'un bien connu de tous tire les ficelles de tous les évènements qui
se sont passés depuis l'accident de Batman. Cette histoire est, aussi,
l'occasion de voir défiler beaucoup de protagonistes faisant partie de
l'entourage de la Chauve-Souris et de retrouver un face à face mythique entre Batman
et le dernier fils de Krypton, Superman.
Batman Un Long Halloween
Dans cette histoire aux allures de polar, on retrouve un Batman à ses
débuts aux prises avec un mystérieux tueur qui agît en suivant les fêtes du
calendrier. Son enquête qui va durer une bonne année, va emmener le Chevalier
Noir au beau milieu de querelles des différentes familles mafieuses
interagissant de très près ou de loin avec la pègre de Gotham City. Pour
résoudre cette enquête, le justicier qu'est Bruce Wayne va devoir se faire un
nouvel allié en la personne du procureur Harvey Dent, un homme de lois
incorruptible et qui ne plie pas sous les menaces.
Un Long Halloween est devenu un incontournable chez DC Comics. Le duo Jeph Loeb / Tim Sale a prouvé plus d'une fois ce dont il était capable. Mais c'est grâce à cette maxi-série, que le dessinateur Tim Sale et le scénariste Jeph Loeb ont commencé à être reconnu dans la profession. Avec une histoire comme seul Jeph Loeb sait le faire, à savoir réunir le maximum de personnage sans que ça ait l’air prétexte, Long Halloween s'adresse à la fois à un lectorat qui découvre le personnage et à un lectorat qui connait l'univers. Le dessin de Sale donne une singularité à l’ensemble, faisait de l’œuvre un ouvrage de référence. Une édition Absolute de qualité a été publiée mais, victime de son succès, Panini l'a réédité très rapidement en album Deluxe d'excellente facture.
Joker
Les criminels de Gotham ne
cessent de se répéter le mot : le Joker est de retour et il veut refaire main
basse sur la ville ! En effet, pendant qu'il séjournait à Gotham, le pactole
amassé par le plus grand criminel de la ville a été partagé et il n'a pas
apprécié ce geste... Pendant ce périple où il ne fera aucune concession, il va
prendre sous son aile Johnny, un petit voyou voulant devenir grand...
Joker est un graphic-novel marquant de par son style graphique singulier et sombre qui pose de nouvelles bases de références pour le personnage, mais aussi par son récit, classique dans sa forme mais avec une ambiance sordide, teintée de noirceur, où la folie du personnage se révèle au grand jour. Brian Azzarello nous livre un thriller d’envergure qui pourrait, souvent être comparé et mis en parallèle avec The Dark Knight de Christopher Nolan. Une édition grand format qui siée au graphic-novel est disponible en France afin d'apprécier à sa juste valeur les dessins de l'américain Lee Bermejo. Même équipe que sur Lex Luthor, réalisant ici la 2ème pierre de leurs productions dédiées aux Nemesis des plus grands héros DC. Depuis, on attend toujours un 3ème numéro consacré à un vilain de Wonder Woman, Flash ou Green Lantern, mais force est de constater que aucun d'eux n'ont le charisme des deux plus grands vilains de chez DC Comics.
Hal Jordan, un jeune garçon d’une
famille de trois enfants, admire son père au plus haut point. Ce dernier étant
pilote d’avion de chasse, Hal sèche souvent les cours pour aller voir son père
voler. Seulement, un jour, pendant un test, le père Jordan se crash, devant son
fils. Ce traumatisme, Hal Jordan va en faire une force, déterminé à faire comme
son père : voler. Il deviendra des années après, un pilote de chasse
émérite, mais quelque peu casse-cou. Et, un jour, un anneau vert va l’emporter
près d’un alien mourant qui va lui confier une mission : faire partie du corps des
Green Lantern. Ces derniers étant des policiers de l’espace qui, grâce à leur anneau,
matérialisent ce qu’il pense. Hal Jordan va ainsi devenir le protecteur de la
terre sous la bannière des Green Lantern.
Flash Rebirth
Barry Allen est de retour, enfin !
Après plus de vingt années d'absence, le Flash du Silver Age vient
reprendre sa place de speedster principal dans l'univers DC Comics. Mais
ce ne sera pas sans mal car l'ombre du Black Flash (entité représentant la mort
des speedsters) et celle du double maléfique venant du futur pèsent sur
la tête de notre policier scientifique. De la Justice League aux Teen Titans en
passant par la Justice Society, toutes les supers équipes se sont données comme
mot d'ordre de fêter la bienvenue de leur ami, Barry. Seulement, on va voir que
le Professeur Zoom (aussi appelé Reverse-Flash) va tout faire pour tourmenter
la vie passée, présente et avenir de Flash. Tous ses amis héros vont devoir
l'aider à contrer ces deux menaces mais, ce sera finalement la Flash-Family
(Jay Garrick, Wally West, Jesse Quick, Max Mercury et Kid Flash) qui va finir
par réellement aider notre héros. Quelques révélations sur la source des
pouvoirs de Flash y font aussi son apparition.
Geoff Johns, le scénariste de la série, est très fan de la période Silver Age de l’univers DC et le prouve à chaque série qu’il écrit. Une preuve encore avec le retour de Barry Allen, dans un récit qui mélange tous les personnages de la famille de Flash. Ethan Van Sciver, le dessinateur de Green Lantern Renaissance, signe ici des planches colorées et dynamiques afin de représenter au mieux la vitesse. Une porte afin de découvrir le personnage et sa place dans l’univers DC, qui a été publié dans un magasine kiosque encore trouvable et très abordable.
La Nouvelle Frontière
Le monde est plongé dans la guerre
froide. L’affrontement politique et idéologique entre les Etats-Unis et l’U.R.S.S.
est à son paroxysme. Les super-héros américains sont alors la cible du
gouvernement, les soupçonnant d’être des communistes et d’agir pour les
soviétiques car ils refusent de donner leur identité secrète. Mais c’est à
cette époque qu’une nouvelle vague de super-héros vont débarquer, démarrant ce
que l’on appellera L’Age d’Argent.
L’auteur Darwyn Cooke a une
envie très simple avec cette série : faire découvrir cette période historique
dans l’histoire de DC à un nouveau lectorat. Cette période où des héros comme
Green Lantern ou Flash rejoignent les rangs de Superman, Batman et consœurs. Ainsi,
le récit multiplie les intrigues sur différents personnages en réunissant le
tout à la fin de la série. Le scénario développe des personnages d’origine très
manichéenne en les rendant beaucoup plus ambiguës (et inévitablement plus intéressants).
Le style de l’œuvre reste pourtant très old-school, avec des dessins aux influences
telles que Jack Kirby. Synthèse de cette période de la fin des années 50/débuts
des années 60, La Nouvelle Frontière est un récit de référence pour ce qui est
de cette période et de la naissance des super-héros. Trois tomes réunissent cette série en français, malgré la difficulté que l'on peut avoir aujourd'hui à trouver le premier volume.
Crisis on Infinite Earths
Pierre angulaire de tous les évènements servis par la Distinguée Concurrence, Crisis On Infinite Earths (COIE pour les intimes) est l'oeuvre de Marv Wolfman et George Perez, par ailleurs auteurs de l'un des meilleurs runs de tous les temps sur Teen Titans, aujourd'hui réédité en Omnibus V.O.
Publié entre 1985 et 1986, cette maxi-série en 12 épisodes met en scène tous les personnages de l'univers DC, réserve son lot de morts, de surprises et d'action survitaminée.
Bien que souffrant d'un aspect un peu "vieillot" pour les plus jeunes lecteurs aujourd'hui, Crisis reste immanquable pour saisir tous les enjeux des crises qui l'ont suivi dans les années 2000, Identity Crisis, Infinite Crisis et Final Crisis de Grant Morrison.
Malheureusement, en Français, le titre a été réédité en Absolute autour d'une soixantaine d'euros mais commence à se faire rare à mesure que le temps passe...
On notera enfin que c'est le premier titre à faire de Flash l'élément décisif et régulateur des grandes Crises chez DC, phénomène que l'on retrouvera maintes et maintes fois dans le futur jusqu'à aujourd'hui et le fameux Flashpoint notamment !
Kingdom Come
Dans un futur peu reluisant, les
super-héros tels qu'on les connait sont devenus démodés et les foules les ont
repoussés. Un jour, un pasteur commence à avoir des visions relativement
étranges d'une future apocalypse. Accompagné du Spectre, être surpuissant de
l'univers DC, il va participer au retour des grands héros d’antan remplacés par
de jeunes justiciers non soucieux des conséquences de leurs actes. Superman,
Batman, Wonder Woman et leurs anciens alliés vont devoir revenir dans un monde
qui les a oubliés depuis longtemps et y remettre de l'ordre et réinstaurer
l'espoir dans le cœur des gens.
Servi au scénario par Mark Waid (connu pour son long run sur Flash) et dessiné par l'artiste maniant les pinceaux comme personne Alex Ross (devenu une star pour son Marvels qui retrace les origines des super-héros Marvel via l’œil d'un photographe), Kingdom Come permet de retrouver les icônes DC dans une atmosphère plus sombre que ce qu'on a l'habitude de voir généralement. Seulement quatre parties ont suffi pour dépeindre un futur qui semblait sans espoir où les héros iconiques de DC s'étaient finalement détournés du peuple ou alors agissaient en toute clandestinité. C'est aussi l'occasion d'y voir des héros que tout le monde croyait irréprochables totalement tourmentés et aigris revenir sur leur décision d'être retirés pour repasser sur le devant de la scène super-héroïque. De plus, ce qui est marquant, c'est qu'à cette époque, c'était très peu commun de voir des comics peints dans un style réaliste
