La Justice League est bien gentille, mais elle n'obéit qu'à elle-même et n'est pas toujours disponible. C'est pourquoi Andre Briggs a eu l'idée de créer sa propre Justice League pour défendre la Terre des menaces que les autorités classiques ne peuvent repousser elles-mêmes. Sanctionnée par l'ONU et composée de super-héros des pays membres, cette Justice League International partirait en mission dans l'intérêt du monde.
Ce premier épisode très introductif voit notre cher Mr Briggs tenter de convaincre les membres de l'ONU d'accepter son projet. Pour cela il les amadoue en leur proposant d'intégrer des héros de leurs régions/pays : La norvégienne Ice, l'africaine Vixen, la brésilienne Fire, le russe Rocket Red, le chinois August General in Iron, la britannique Lady Godiva ainsi que le Green Lantern Guy Gardner, le tout sous l'égide de Booster Gold, le héros venu du futur. Les différents membres finissent par accepter et heureusement car Mr Briggs avait déjà pris sur lui de réunir l'équipe (même si Gardner refuse) et d'acheter le Hall de Justice pour l'héberger. Très vite, l'équipe part pour sa première mission.
On pouvait s'y attendre pour ses débuts, la série basée sur une équipe internationale va pour un moment tourner autours des relations entre ses membres de différents pays. Des relations quelque peu stéréotypées qui finiront pas se calmer pour que les membres se soudent pour contrer une menace... Ce numéro n'en est pas moins bon. Les dialogues tiennent la route, la création de l'équipe et son motif aussi, et la première mission n'est a priori pas une énorme menace qui arriverait à pic au moment où l'équipe se constitue... même si au final c'est plus gros que ce à quoi on s'attend.
On aperçoit déjà les relations et les différents problèmes qui vont se développer à court et long terme. Entre Booster Gold qui doit devenir un leader, Guy Gardner qui finira certainement par revenir mais ne sera pas simple à gérer, l'équipe qui doit s'entendre et la population qui refuse la privatisation du Hall de Justice, ça ne devrait pas être de tout repos. Comme l'annonçait la couverture, Batman vient prêter main forte à l'équipe pour ses débuts et pour faire le lien avec la Justice League, et c'est tant mieux car ça devrait booster les ventes et donner une bonne chance à la série. Dan Jurgens est bien plus à l'aise au scénario sur ce titre qu'au dessins sur Green Arrow, et Aaron Lopresti fournit un trait qui colle bien avec l'ambiance de la série et rappelle les anciens volume du même titre. Pour une série que l'on pourrait qualifier de seconde zone dans ce relaunch, elle s'avère une bonne surprise et on attend la suite avec impatience.
La note de Manu : 3,5/5