Ultimate Comics Spider-Man #1, la review

Dans cette forêt noire des New 52 de DC, on en oublierait presque qu'Ultimate Comics Spider-Man #1 est sorti mercredi dernier et était attendu au tournant. Présentant un nouveau personnage sous le costume de Spider-Man, Brian Michael Bendis est-il arrivé à poursuivre son écriture qui faisait des merveilles avec Peter Parker ? La réponse est instinctive : oui !

Logiquement, qui dit numéro 1, dit nouvelle série donc nouvelle histoire et nouveaux personnages. Alors que la plupart des titres du relaunch DC ne reposent pas les bases de leurs héros (même si c'est loin d'être un aspect négatif néanmoins), Bendis a préféré centrer ce début de série sur le comment et le pourquoi des origines du nouvel Ultimate Spider-Man. Sans spoiler, on peut dire que le scénariste nous réaffirme qu’il connaît parfaitement bien la mythologie de l'Homme-Araignée au point de jouer avec elle. Vous aurez donc droit à la figure emblématique de l’Oncle – pas de Tante encore mais ça ne saurait tarder. Alors que chez Peter Parker, c’est suite à sa mort qu’il décide de devenir Spider-Man, ici c’est A CAUSE de l’Oncle que Miles devient le nouveau Ultimate Spider-Man . Subtil et intrigant. Miles lui en voudra-t-il ? L’Oncle va-t-il mourir ? Par ailleurs, comme Manu vous l’avait fait remarquer, ce nouveau héros a de nouveaux pouvoirs que Peter ne possédait pas. Et des pouvoirs bien intrigants pour un Homme-Araignée… Brian M. Bendis ne veut donc pas se contenter de faire du Peter Parker V.2.0 mais il veut raconter une toute nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages tout en conservant le charme ancré de la série Ultimate Spider-man, à savoir une bonne dose d’humour, d’action et de fun. Pour l’instant, seul ce dernier point est respecté mais mon petit doigt me dit que ces deux premiers risquent d’arriver rapidement… pour notre plus grand plaisir.

Néanmoins, il faut bien reconnaître qu’à la fin de cette agréable lecture, on n’en sait pas plus qu’avec les différents planches présentées par Marvel et toutes les informations dévoilées aux différents panels. Trop de communication ? Certainement tant le tout nouveau pouvoir présenté ci-haut aurait mérité de ne pas être dévoilé avant la sortie de cet épisode… Un point négatif qui, n’ayez-crainte, n’entrave pas le plaisir de lecture qu’on ressent en lisant cet numéro.

Il faut dire que le dessin de Sara Pichelli n’est pas innocent à cet entrain, surtout qu’il est merveilleusement bien encrée et bien moins photoshopé que sur ladite preview . C’est donc un trait fin, joyeux et unique qui vagabonde sur la vingtaine de pages de lectures. C’est bien simple, elle est à son meilleur niveau.

Brian Michael Bendis nous sert un excellent numéro 1, qui pose les bases d’un tout nouveau héros avec brio. Tout en conservant les qualités de la précédente série, Bendis amorce quelques nouveaux point très intrigants qui, bien exploités, pourraient donner de très bonnes choses par la suite.