Après un premier
épisode introductif plutôt sympathique,
Doctor Who 2011 continue son chemin avec un premier vrai arc narratif. Retour vers le passé dans le
TARDIS qui emmène notre trio de choc en septembre 1888, à la création de la Ligue de Football anglaise. Mais la cabine atterrit à
Whitechapel à Londres, où sévit une terrible menace : l'un des plus grand criminel de tous les temps :
Jack l’Éventreur!
Parce qu'ils ne peuvent pas s'en empêcher, le Docteur, Amy et
Rory vont se mêler de l'affaire et se retrouver au coeur de l'enquête : parce qu'il est Rory et ne peut pas ne pas se mettre dans des situations impossibles, Rory se retrouve enquêteur principal, alors qu'Amy est la proie de l'Eventreur, et que le
Docteur se voit accusé des meurtres de prostituées. Et bien entendu, Jack n'est pas un simple londonnien, mais un alien échoué sur Terre...
Toujours scénarisés par
Tony Lee, ces trois épisodes placent le Docteur face à une menace emblématique de l'histoire britannique, et on se retrouve donc une nouvelle fois confrontés à un problème que le Seigneur du temps connait bien : les points fixes dans le temps. Impossible pour lui donc d'arrêter le célèbre tuer en série, sous peine de réécrire l'histoire. Mais ce n'est pas du goût d'
Amy qui n'accepte pas ce destin tragique et ira tout chambouler, obligeant ses acolytes à réparer le cours du temps. A côté de ça l’Éventreur se trouve être un terrible alien échappé d'une guerre millénaire dans sa galaxie et son époque pour venir assouvir sa soif de peur sur Terre. Il paralyse ses victimes vivantes avant de les tuer lentement, leur peur grandissante augmentant son plaisir culinaire. Mais il n'est pas seul et l'un de ses ennemis est également venu le traquer et n'abandonnera pas que la menace soit neutraliser. C'est ainsi que Tony Lee nous offre un
team-up entre le Docteur, un alien, et un célèbre inspecteur du 19ème siècle!
Si le scénario est plutôt bien pensé et nous offre un thriller horrifique correct, bien que classique, les dessins changent radicalement de ce que l'on a pu voir dans le numéro 1. Le style aquarelle et figé de
Richard Piers Rayner (Road to perdition) sur le numéro 2 colle peut-être à l'ambiance de la Londres du 19ème siècle, mais ne va pas du tout avec une histoire du Docteur. Il est aidé en fin d'épisode par
Horacio Domingues et
Tim Hamilton, qui heureusement reprend le flambeau sur les deux épisodes suivants. Le rendu est meilleur mais un peu trop imprécis et peu fidèle aux personnages. Pour la suite on espère un changement de dessinateur qui nous offrira quelque chose de plus léger.
La note de Manu : 3/5