Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Superman #1, la review

Superman #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

Deux jours que Superman #1 est sorti et en coulisse l'ensemble de la rédaction lui crache dessus sans aucune retenue. Manu aurait su vous venter les mérites soporifiques de cette « daube » comme Alfro aime à l'appeler. Malheureusement pour eux, c'est à moi qu'est revenu l'honneur de critiquer ce premier épisode. En ces temps troubles, j'ai donc pris la décision de risquer de me mettre mes chers collègues à dos et de défendre ce titre. Mon premier dilemme était de savoir quelle note attribuer à cet épisode. Parce que le défendre d'accord, mais pas au prix de ma place de rédacteur. Un 4/5 était donc inenvisageable. Un 3/5 n'aurait cependant pas été une prise de position assez forte. J'ai donc coupé la poire en deux. 3.5/5 pour un comic-book auquel beaucoup n'auraient pas attribué plus de 2/5. Pourquoi ? Explications.

Cinq années se sont écoulée depuis notre première rencontre avec ce nouvel homme d'acier. Indéniablement ce titre est aux antipodes de ce que Action Comics #1 nous a offert. Très peu d'action, beaucoup à lire, et aux dires de certains, rien d'intéressant. Et pourtant. Cet épisode nous propose donc un nouveau départ. Symboliquement, il s'ouvre sur la Supermandémolition du bâtiment historique du Daily Planet. Le quotidien a été racheté par un grand groupe médiatique semblable à l'empire de Rupert Murdock. Un nouvel immeuble est donc dressé pour servir de siège au journal qui menace de perdre son âme. Le Daily Planet est au coeur des aventures de Superman. Parler d'avenir du journalisme, d'importance de la diversité des médias, ou encore de monopole fait donc sens.

L'action est donc moins décomplexée que Action Comics. Le nouveau Clark n'en a pas pour autant perdu de sa superbe. Révolté du rachat du Planet, le journaliste n'est pas effarouché quand il s'agit d'afficher sa colère. En collant, le personnage reste dans la lignée de ce que Morrison initie dans son titre. Impétueux et présomptueux. Apparemment ses pouvoirs poursuivent toujours leur évolution. La ville semble enfin s'être faite à l'idée qu'elle a besoin de Superman. En soi, on en apprend peu sur le super-héros mais beaucoup sur le reste du casting. Surtout sur la nouvelle Loïs à laquelle le nouveau statu quo fait le plus grand bien. Célibataire et pleine de répondant, elle fait tourner la tête d'un Clark dépité pour lequel l'avenir ne s'annonce pas des plus radieux.

La narration ponctuée par le récit rétrospectif des évènements rédigé par Clark Kent pour le Daily Planet offre une certaine profondeur à l'histoire. Le tout est rendu par un Jesus Merino en forme qui par moments tend vers McGuiness au niveau des visages. Sous ses traits le nouveau costume est beau et nous fait oublier sans regret le slip désormais mort et enterré.

Ce standalone ne cède pas à la facilité. Pas de gros cliffhanger. Pas d'action à outrance. Une histoire qui se suffit à elle-même, qui pose les bases du nouveau statu quo et prend le temps de prendre le temps. Ce choix, loin d'être une mauvaise idée permettra certainement à la série d'évoluer à partir de bases solides posées dans ce premier numéro.

Steeve
à lire également
Commentaires (2)
Vous devez être connecté pour participer