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Uncanny Avengers #1, la review

Uncanny Avengers #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Du fun, du fun et encore du fun
• Ryan Stegman qui progresse encore et encore
• Destiné aux fans d'absurde...
On a moins aimé• ... Qui trouveront peut-être ça un peu gentil
• Une impression de récap' des derniers remous de l'univers Marvel
Notre note
Suite de la longue (et belle, pour le moment) opération All-New All-Different pour Marvel, qui après avoir offert les débuts solos d'Iron Man, Spider-Man et Doctor Strange la semaine dernière, nous offre aujourd'hui la première série labellisée Avengers de son nouveau catalogue. Une habitude depuis Marvel Now et le Uncanny Avengers #1 d'un Rick Remender (accompagné par le fantôme de John Cassaday) que Gerry Duggan semble avoir beaucoup apprécié, si l'on en croit l'interprétation qu'il nous propose aujourd'hui.
 
 
Uncanny Avengers 2015, c'est d'abord la confirmation que Marvel compte confier plus de séries à Gerry Duggan, auteur à succès du dernier volume de Deadpool. D'ailleurs, le scénariste le plus rock'n'roll de l'industrie sera content de retrouver son jouet, puisqu'au milieu d'un pot pourri qui contient tout le statu quo de ce nouvel univers Marvel se trouve évidemment Wade Wilson, figure centrale de ce titre. 

Il faut dire que l'équipe qui l'entoure prête au grand n'importe quoi, entre Steve Rogers (vieux et dans son costume de Super Soldier), Spider-Man (dont la nemesis serait les vieux, comme on lui glisse dans un excellent dialogue), Pietro Maximoff (qui profite du fait que Magneto n'est en fait pas son père), Rogue et Synapse (qui font de la lutte entre Mutants et Inhumains le fil rouge de ce numéro et plus largement de la série) et j'en passe. Un cocktail détonnant prêt à exploser à chaque page, le tout livré à un rythme effréné au cœur de scènes toutes plus folles les unes que les autres.

Car c'est bien le propos de cette série : prolonger "l'expérience Deadpool" et le meta-humour au maximum, à tel point que le mercenaire est présenté ici comme le ciment de l'équipe "en raison de sa popularité grandissante", référence au fandom colossal de Wade Wilson sur la toile et sur le tableau des ventes mensuelles. Il faut bien avouer que Gerry Duggan a toutes les capacités pour nous livrer un titre qui va à vitesse grand V, souvent drôle et absurde, à grands renforts de dialogues et de situations hilarantes. Comme un Rick Remender sous speed, il va construire son récit à partir d'une intro' qui fait écho à la situation des Inhumains, afin de mieux justifier la menace de ce premier numéro qui, vous l'avez déjà deviné, se dévoile en cliffhanger
 
 
Le précédent volume de Deadpool ne brillait pas toujours pas son dessin, et Gerry Duggan trouve en Ryan Stegman un parfait partenaire de travail, le dessinateur semblant fin prêt à suivre les délires de son collègue, le tout servi par une version encore un peu plus punk de son trait, qui flirtait déjà avec l'amas de détails et les contours très marqués par le passé. Et si on aimerait aussi le voir sur de gros projets qui ont moins forme de blague, il faut bien avouer que la symbiose est totale, rendant ce titre globalement bon. 
 
 
Destiné aux fans de Deadpool qui en auront pour leurs 5 dollars, Uncanny Avengers est clairement une fois de plus le titre Avengers "à part" dans le catalogue Marvel, celui où les héros de tous les horizons forment une équipe plus ou moins efficace, pourvu qu'elle soit bizarre. Clairement pas immanquable, mais une lecture efficace et menée tambours battants pour ce qu'elle a à proposer, servie par un Ryan Stegman toujours plus fort. 
Sullivan
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