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Green Arrow #1, la review

Green Arrow #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Un nouveau contexte pour Oliver Queen
• Les dessins d'Otto Schmidt
• De belles promesses
On a moins aimé• Très bavard
• Une intro' très dense
• Beaucoup de redite
Notre note

Malmené lors de son règne sous les New 52, avec des débuts très difficiles, un retour en grâce sous la direction de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino puis une approche très CW de ses aventures, Green Arrow faisait son retour en grandes pompes sur les étals des comics shops la semaine dernière. Pour des débuts très encourageants.

Et comme nombre de ses pairs super-héros chez l'éditeur, notre archer vert revient, dans cette nouvelle mouture, vers une formule un poil plus classique, qui nous évoque directement l'esprit DC que cherchent à rétablir Geoff Johns et les siens depuis quelques semaines dans les librairies américaines. À n'en pas douter, ce numéro, au-delà de ses qualités les plus visibles, aura l'avantage de sonner comme un Green Arrow "à l'ancienne", dans le sens le plus noble du terme. On retrouve ainsi une Black Canary aux côtés de notre héros, pour ne citer qu'un exemple.

Ce qui n'empêche pas le numéro d'afficher une certaine modernité, qui passe à la fois par les écrits de Benjamin Percy mais surtout par les dessins d'Otto Schmidt. Le premier nous offre en effet une nouvelle dynamique pour le personnage et se proches, tout en développant les prémices d'un pitch hyper-classique - des problèmes cachés dans les recoins de Queen Industries. De son côté, le dessinateur fait montre de tout son talent, avec des perspectives assez folles, qui accentuent le côté "ninja" de nos personnages, et un style tout simplement imparable en termes de chara-design et de compositions. Ressortira ainsi de la lecture un vrai sentiment de fraîcheur, qu'on a rarement connu, ces derniers temps, chez DC.

En ce sens, ce Green Arrow #1 se rapproche plus d'un cool "à la Marvel", et se permet même de questionner le poids - quasi divin - des héros DC dans une réflexion sur leur capacité à faire le bien, et sa corrélation avec l'argent. Un passage assez intéressant qui promet déjà plusieurs niveaux de lectures pour le titre.  Mais malgré toutes ses qualités, qui sont celle d'un bon numéro et d'un bon numéro #1, le titre n'échappe pas à des défauts très récurrents. En effet, Percy a tendance à décrire, par l'intermédiaire des dialogues, tout ce que nous voyons déjà dans les dessins de Shmidt. De même, l'introduction et l'exposition sont assez lourdes, et pourraient faire fuir les lecteurs les moins déterminés.

Porté par un Otto Shmidt qui, d'emblée, distingue le titre de ses pairs, surtout chez DC, où les titres à la patte graphique plus expérimentale sont - hélas - trop rares, ce premier Green Arrow est une introduction certes lourde mais efficace à une nouvelle dynamique pour le personnage d'Oliver Queen, qui se détache définitivement de son incarnation sur le petit écran pour renouer avec l'esprit d'un DC finalement classique mais frais. C'est tout le paradoxe de ces premiers titres Rebirth, qui parviennent à retrouver un certain mojo tout en restant très sages. À suivre, donc, pour 2.99$ et deux fois par mois.


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