Embauché par le B.P.R.D., pour s'occuper des démons qui peuplent la Terre et menacent la tranquillité des populations, Hellboy visite le dépôt d'artefacts mystiques et d'armes élaborées de l'agence dans un nouvel extrait. A nouveau, le film semble se diriger vers une lecture très particulière des comics de Mike Mignola, qui s'éloigne du détective de l'occulte et des codes du conte macabre pour une version plus super-héroïque, qui tire sur l'espionnage avec un plagiat assumé des gadgets de James Bond, du département Q.
L'extrait se présente comme un stéréotype du cinéma d'action, avec la fameuse chambre des flingues vue et revue dans les films d'espions et consorts. Le concept a même déjà adapté dans les codes du fantastique par de plus anciennes séries B - rappelez-vous de Blade, ou rappelez-vous de Van Helsing avec le département secret du Vatican, qui fabrique des arbalètes mitrailleuses et des grenades artisanales à base "de magma du mont Vésuve et d'alcalin pur du désert de Gobi". On aurait pu penser que l'exemple suffirait à dissuader les plus téméraires de retenter l'exercice, mais ce serait mal connaître Hollywood de croire qu'une mauvaise idée ne peut pas resservir deux trois fois. Ou plus, hein, on n'a pas vraiment compté.
Parallèlement, la première adaptation de Guillermo Del Toro avait aussi proposé une idée plus ou moins similaire, avec les balles à base d'eau bénite, de patte de lapin et trèfle à quatre feuilles du Hellboy de Ron Pearlman, ou la salle des trophées avec la lance de Longinus. D'autant que le héros ne mange pas de pizza dans ce nouvel extrait, on estime donc que la promo' est proportionnellement réussie pour le coup.