Le parcours de X-Men : Dark Phoenix, avec ses retards de sortie et des reshoots importants qui ont complètement changé son troisième acte, n'avait jamais mis les analystes du box-office en confiance, estimant qu'un démarrage entre 40 et 55 millions sur le territoire américain - le plus faible pour la licence X-Men - était à prévoir. Le temps leur aura donné raison.
Au sortir d'un premier weekend d'exploitation, les critiques généralement mitigées voire mauvaises, et un potentiel désintéressement envers les X-Men (ou du moins, pour ce film), auront condamné Dark Phoenix à se payer le plus faible démarrage pour un film de cette franchise. De quoi terminer tristement une longue saga de vingt ans chez la 20th Century Fox.
Sur le territoire américain, c'est avec un très faible 33M$ que le film de Simon Kinberg démarre son exploitation en salles, loin derrière un Apocalypse (65M$), X-Men : First Class (55M$) voire même le tout premier X-Men (54M$) - et ce, sans compter l'inflation. Une performance à peine rattrapée par l'international, qui permet à Dark Phoenix d'engranger 107M$, pour un total qui s'élève donc à 140M$.
Là où beaucoup de films plus modestes n'atteignent jamais ces scores, les résultats financiers de X-Men : Dark Phoenix sont clairement en dessous des attentes, et il est désormais prévu que le box-office total échoue à moins de 300M$ à la fin de l'exploitation du film. Deadline rapporte que le film pourrait bien faire perdre de l'argent à la 20th Century Fox (et par extension, à Disney), puisque la production totale est estimée à 350M$. En ajoutant à cet échec (annoncé) commercial le désaveu de certaines personnes importantes impliquées dans la production - dont Lauren Shuler Donner (qui a expliqué sur ses réseaux ne "rien avoir avec Dark Phoenix", avant de supprimer son message), on comprendrait que Marvel Studios ne soit pas des plus pressés pour communiquer sur l'avenir de la licence mutante pour le moment.
Pour les curieux, X-Men : Dark Phoenix est toujours en salles par chez nous, et on se retrouve demain pour faire le point en podcast.