Après un scandale aux sombres soubresauts, Warner Bros. s'était récemment séparée de Kevin Tsujihara, président officiel de la compagnie et visage très identifié par le public après ces années en poste. Quelques mois plus tard, l'intérim s'apprête à prendre fin alors que le groupe WarnerMedia se décide à nommer une remplaçante pour le poste - histoire que les fans mécontents aient une nouvelle personne à engueuler quand les films ne sont pas bons. En un sens, on regrettera que le vil Tsujihara ait emporté la Snyder Cut dans la tombe, enterrée avec lui comme les secrets bien gardés des pharaons d'autrefois. C'est ballot.
Pour prendre la tête de la Warner, les décideurs d'AT&T ont choisi Ann Sarnoff, ancienne dirigeante des studios américains de la BBC. Première femme à occuper le poste de présidente directrice générale de cette entreprise, son embauche passerait pour une réponse (graduée) et prévue par de nombreux spécialistes, aux affaires de scandales sexuels qui ont entaché Tsujihara et sali l'image du groupe Warner, si résolument associée à cet ancien président.
Sarnoff n'a cependant rien à envier aux nombreux, nombreux autres postulants envisagés par WarnerMedia ces derniers mois : ancienne de WNBA, Viacom (Universal), et BBC WorldWide, la nouvelle chef de file des studios officiera aux côtés de Toby Emmerich et sous la direction de Kevin Stankey. Parce qu'il y a toujours un étage de plus dans la pyramide.
Loin d'impacter les productions en cours, et encore moins la division
DC Comics au jour le jour, ce changement de présidence n'aura qu'un impact lointain
sur les plans quinquennaux de Warner en termes de super-héros. On se félicitera cependant de trouver une nouvelle capitaine à la tête de cet incontournable flotte de dérivés culturels, en attendant de voir
WarnerMedia mettre le cap sur le
streaming dans les années à venir.