De nombreux curieux se sont massés tout récemment autour de la plateforme de contenu Prime Video, attirés par l'appel du sang, de l'humour gras et d'une promesse originale (dans les séries télévisées), traiter le super-héros différemment de la façon dont Hollywood a choisi de le vendre ces dix dernières années. Avec The Boys, Eric Kripke et les équipes d'Amazon et Sony Pictures auront réussi leur pari, en adaptant l'inadaptable comics de Garth Ennis et Darick Robertson dans un format plus propre, moins crade mais résolument satisfaisant.
Parmi les réussites souvent citées par le public et la critique, la performance de Karl Urban en Billy Butcher trône en bonne position, aux côtés d'Antony Starr en Homelander, Erin Moriarty en Starlight et Dominique McElligott en Queen Maeve. Le néo-zélandais de Wellington, reconverti en cockney exubérant, aura marqué les esprits pour sa capacité à traduire l'esprit d'un héros de comics à la Ennis, depuis l'accent forcé jusqu'aux répliques emplies de jargon londonien et dans son attitude de grande gueule persuasive.
The Boys a récemment mis en ligne un petit contenu vidéo marrant, où Butcher explique la réalité des vilains super-héros à une classe de tous petits, comme à la bonne époque où Tom Hiddleston en Loki venait défendre les couleurs du méchant contre son frangin bodybuildé. Dans l'esprit Ennis - encore que, moins gras, toujours moins gras - le petit spot promotionnel continue d'entretenir l'esprit déjanté de la série après la fausse pub de The Deep, ou celle de Starlight, qui venait vendre les mérites d'une crème de visage particulièrement hydratante.
Ce qui, si vous avez lu le comics, reste extraordinairement marrant quoi qu'on veuille en dire.
Gather around, class. Mr. Butcher has an important lesson for you! #TheBoysTV pic.twitter.com/hxEndUvBO8
— The Boys (@TheBoysTV) August 2, 2019