Les mois passent, et avec eux, la grande marrade du feuilleton New Mutants prend progressivement fin. Sans faire de vagues, la campagne marketing suit son cours, sans parvenir à susciter l'engouement pour le moment si l'on se fie aux estimations publiées par l'agrégateur BoxOfficePro, source plutôt fiable sur les projections de lancement des films de super-héros. En l'occurrence, on parle d'un démarrage entre 15 et 25 millions sur le sol américain pour les trois premiers jours d'exploitation.
Il est possible que ces prévisions prennent en compte
la décevante première semaine de Birds of Prey, ou, simplement, qu'un film retardé de deux ans ait naturellement plus de mal à se lancer. Dans l'intervalle de
Mulan (et le fameux syndrome de cannibalisme idiot cher aux studios
Disney) et
No Time to Die, les jeunes mutants de
Josh Boone avaient de toutes façons peu d'espace pour respirer.
Sur le papier, l'échec du film ne serait pas une bonne nouvelle pour les fans, en admettant que
Disney décide d'en tirer la leçon de la formule au détriment de l'expérimental, comme d'habitude. Si
New Mutants échoue à rembourser sa campagne de promo' (le budget de production ayant, de fait, été payé par la
Fox avant le rachat), l'entreprise aura beau jeu de dire
que les films Marvel Studios fonctionnent mieux et que le public n'a pas besoin de tonalités plus variés. On se demanderait même si la date de sortie n'a pas été choisie volontairement.
Rendez-vous le 1er avril pour découvrir le film, et constater de la validité de sa promesse.